Nom complet : On ne choisit pas sa famille, encore moins ses parents et ceux qu’ils sont. S’il pouvait le changer, à une époque il l’aurait fait. Lessing. Celui qu’il a toujours vu comme une épée de Damoclès au dessus de sa tête. La réputation qu’il a du mal à effacer. Ce n’était pas facile pour lui de se tirer de l’image qu’il lui renvoyait. Jamal, son défunt grand-père, Parkinson qui l’a emporté et avec lui, la première image paternelle qu’il avait. Rupert, banal, commun, qu’on ne peut écorcher. Âge, lieu de naissance : Venant tout juste de souffler sur sa trente-deuxième bougies, c’est à Los Angeles même qu’il a vu le jour. Le quartier de Watts, South L.A, celui dans lequel on ne préfère pas y mettre les pieds. Là où la population afro-américaine est la plus concentrée, là où les émeutes sont monnaies courantes, les descentes des membres des forces de l’ordre toutes aussi régulières. Il en a passé des nuits à se demander si les coups de feu qu’il entendait allaient résonner dans la petite maison. Nationalité, origines : La couleur de sa peau est la preuve de son appartenance à cette communauté noire qui réside aux États-Unis depuis de très longues années. Descendance des esclaves qu’ils ont ramené sur la Terre promise. Américain et fier de l’être. Emploi, situation financière : Les galères sont communes. Il lui est arrivé, petit, de devoir partager sa faible portion de nourriture avec ses frères et sœurs. La vie ne lui a pas toujours sourit, il en a prit sa revanche dés qu’il a pu s’en aller de Watts. Membre du SWAT, à force de travail il en est devenu Sergent, un grade qui lui confère une certaine stabilité financière. Statut civil, orientation sexuelle : il n'y a qu'elle. Celle qui partage sa vie depuis maintenant cinq ans, celle dont il est marié, celle à qui il a promit fidélité, pour le meilleur, et des instants meilleurs il y en a des millions. Et pour le pire, parce qu'ils prennent l'ascendant sur leur complicité. Elle veut un enfant qu'il ne peut lui donner, ce vide qu'il n'arrive pas à combler. Une fois il a flanché, une seule fois il a fait un écart, l'écart de trop, celui qui fait qu'il n'arrive plus à la regarder dans les yeux. Son amie, sa collègue, c'était une fois, une malheureuse fois, et il s'en mord mes doigts. À Miami depuis : Qu'il est entré à l'école de police, sa libération. Il a fuit Los Angeles et il s'est promis de ne plus jamais y remettre les pieds. Sa vie est ici maintenant. Ses amis, ses collègues, sa femme, Los Angeles l'a vu naître, Miami le verra mourir. Traits de caractère : compétiteur, sûr de lui, honnête, impliqué, mature, protecteur, franc, patient, joueur, observateur, silencieux, loyal, fidèle, ambitieux, autonome, débrouillard, fonceur. Groupe : work.
we don't deserve happy endings001. Pas facile pour lui d’avoir grandi dans le quartier le plus pauvre de Los Angeles. Les coups de feu, les règlements de compte à pas d’heure, les cris, les ronronnements des moteurs de voiture, les roues arrières faites en moto, le deal, l’arnaque, le vol, le viol, les bagarres. Tout ça c’était son quotidien. Toutes les nuits il priait, ils priaient tous, pour qu’on ne vienne pas fracasser leur porte d’entrée, pour qu’on ne vienne pas les séparer. Ils voulaient rester unis, ils voulaient rester ensemble. Il a grandit, ils ont grandit dans cet atmosphère pesante, dans cette jungle hostile qu’est le quartier de Watts. Maman était une camée qui pour subvenir à son manque d’argent n’a pas hésité à faire des enfants, au moins ça lui ramenait un peu de monnaie sur le compte en banque peu rempli de la famille. Papa n’était pas mieux. Il ne rentrait quasiment jamais dans la petite demeure où ils étaient cinq à se piétiner dessus, où le temps d’une douche était compté pour chacun. Il fallait de l’eau chaude pour tout le monde. Les rares fois où ils se retrouvaient, c’était quand Papa et Maman se frappaient dessus, quand ils étaient à court de drogue, à court de nourriture, à court d’argent, à court de tout. Autoritaires qu’ils essayaient de l’être, ils n’ont jamais porté la main sur leurs enfants, parce qu’ils ne se sont jamais intéressés à leurs progénitures qui grandissaient.
002. L’aîné de famille c’est lui. L’image paternelle qu’il avait, l’unique image paternelle qu’il n’ait jamais eu était celle de son grand-père, un homme que le quartier respectait, un homme qui n’avait jamais eu d’histoire, ce même homme qui a vu sa fille devenir mère, qui l’a vu s’enfoncer dans l’horreur de la drogue, et s’il n’avait de respect pour elle, il aimait ses petits enfants et espérait secrètement qu’ils ne deviennent jamais comme eux. Rupert passant le plus clair de son temps en sa compagnie, il n’en fut que plus dévaster quand Parkinson l’emmena au fond de la tombe. Ils n’étaient pas nombreux à son enterrement, il n’y avait même pas sa mère, elle était sûrement entrain de se faire une piqûre sous le pont principal en compagnie des autres. À sa mort, il comprit, il était maintenant seul, il allait devoir prendre ce rôle qu’il n’avait jamais voulu et dont pourtant il lui avait collé à la peau dés la naissance de la petite deuxième.
003. L’école ce n’était pas son fort, il excellait surtout dans le sport, dans le vagabondage et la petite bagarre. Il aurait pu à plusieurs reprises se faire renvoyer, il en a été à deux doigts. Devoir appartenir à un gang miteux, ceux qui se pensaient devenir les prochains maîtres du quartier, il n’avait que 10ans quand il a été surpris, un pochon d’héroïne dans son cartable, destiné à être vendu par son chef. Le conseil était unanime, il ne voulait plus de lui. C’est là que Frédéric dit Freddy par le quartier, est arrivé.
004. Il aurait vu, d’après ses dires, un petit garçon plein d’ambition, qui n’était pas né au bon endroit. La relève était assurée, il en était certain et si Rupert s’est montré durant de long mois réfractaire à cette nouvelle image paternelle qu’il voulait se donner, il a finalement accepté cette main tendue qu’il n’attendait pas et l’espoir qui allait avec. Une relation quasiment fusionnelle, petit garçon qu’il était, proie facile pour un prédateur. Freddy était gentil, attentionné, il savait se montrer dur quand il le fallait, pousser le jeune garçon à ne pas finir comme son père, ça il lui a répété un million de fois « tu veux finir comme lui ? Tu veux qu’on vous sépare tes frères et toi ? » Plus les mois passaient et plus Freddy prenait une place, amenant nourriture pour la petite fratrie, il les aidait à faire leurs devoirs, acceptait qu’ils dorment à la maison, madame Freddy était gentille, elle était douce, elle n’avait jamais pu avoir d’enfant alors elle s’amusait à les considérer comme ses enfants.
005. Mais Freddy avait une addiction, un véritable poids sur les épaules, un secret qu’il cachait depuis trop longtemps. Résister à la tentation devenait impossible. Freddy se faisait respecter, mais pour ça il achetait le silence des pauvres garçons qu’il touchait dans les vestiaires du gymnase. L’on voyait en lui le rôle du grand-frère, celui du négociateur, responsable du service jeunesse du quartier. Aujourd’hui encore, on ignore combien de victime il a fait, combien de petits garçons il a touché, combien d’autres il a violé. Cette addiction, cette tentation, c’était plus fort que lui. Rupert n’était pas vieux, très certainement venait-il d’arriver à une époque où il se questionnait sur sa sexualité, il ne connaissait rien. Et si c’était normal ? Et s’il devait se taire lorsqu’après les entraînements il l’emmenait avec lui dans son bureau, petit garçon qu’il était. Qu’il le touchait, que Rupert pleurait, car il savait que c’était mal, parce que celui qui se prône être un père ne fait pas ça à un enfant, à son enfant. Son propre père, aussi drogué qu’il était, n’avait jamais levé la main sur eux, il n’avait jamais eu d’idées à caractères sexuels envers ses enfants, parce qu’ils étaient ses enfants.
006. Trois ans, trois longues années à se taire, à subir, jour après jour. Espérant protéger sa fratrie de cet homme qu’ils aimaient tant. Était-il le seul ? Il le pensait du moins, parce que pour lui, accepter de devenir le fantasme sexuel d’un homme d’une quarantaine d’années, permettrait certainement que d’autres enfants ne finissent pas comme lui. Et si ses résultats scolaires s’amélioraient, et l’on voyait que ce petit garçon voulait s’en sortir, pour lui, pour sa famille, intérieurement il était détruit, sans comprendre ce qu’il se passait. S’en était devenu « normal ». Il lui aura fallu trois ans, trois ans pour mettre fin à ce calvaire, pour se rendre compte qu’il n’y avait finalement pas que lui dans cette tourmente, qu’en plus de lui chuchoter ces mots à l’oreille, il le faisait aux autres. Il l’aimait, Freddy aimait Rupert, Rupert aimait Freddy, sans lui ne serait-il peut-être jamais arrivé à s’en sortir. Voir, surprendre ce gamin, un ami d’école, plus jeune que lui, il devait avoir l’âge de son petit frère, il hurlait qu’on le laisse tranquille, qu’il ne voulait pas des bonbons échangés en contrepartie de cette tentative de viol.
007. Il ne sait pas s’il s’en veut, il ne sait pas s’il doit se sentir responsable de son sort, aujourd’hui encore il s’en pose les questions. Petit, qu’avait-il à perdre de plus ? Il en a parlé, une fois, l’unique fois à cet homme, son géniteur, quand il était encore dans un état de lucidité. Le seul acte paternel qu’il a eu à l’égard du petit garçon. Il n’avait jamais été présent pour son fils, pour ses enfants, mais on ne les touchait pas. On n’avait pas le droit de leur enlever leurs innocences, pas de cette manière, pas comme ça. Et si Rupert n’en a jamais montré les séquelles, il a grandit avec, durant trois ans il s’est tût. Freddy aura beau s’excuser, se justifier, affirme son addiction, promettre qu’il allait se soigner. De combien de garçons avait-il abusé ? Et sa femme ? Avait-il pensé une seule seconde à sa douce femme ? Celle qui ignorait toute cette histoire ? Elle n’en a pas voulu à Rupert, à aucun moment elle ne lui a jeté la faute, elle s’en ait voulu à elle, elle aurait dût le protéger, lui et les autres.
008. Mais pour Rupert on ne se fait pas justice soit-même. Cette justice qu’on se donne librement. La justice du quartier. Ils étaient au courant dans les forces de l’ordre, l’histoire avait fait du bruit, son procès devait avoir lieu, mais à Watts, la loi c’est la quartier qui la décide. Éliminer sur la place publique un soir de février. Le vent qui s’engouffre dans le petit pull trop fin du jeune petit noir, témoin. Le corps de son « mentor » qui tombe sur le bitume froid de la route, la flaque de sang qui glisse jusqu’à ses pieds. Il ne pleurs pas, il ne rit pas. Il observe, tout simplement. Le quartier était tel qu’il a toujours été, mais on ne touche pas les enfants, on n’en abuse pas, pas comme lui.
009. On ne se fait pas justice soit-même, c’est interdit, il y a des lois pour ça. Cette nuit fût certainement révélatrice de son avenir. Le quartier était devenu sa famille, mais il ne pouvait laisser sa famille se faire elle-même police, avocat et juge. Ce n’est que plus tard qu’il a pleuré la mort de Freddy, libéré du silence, libéré des attouchements dont il était victime, il a été aidé, psychologue, le social venu dans le quartier pour retirer les enfants de la garde des parents, leur promettre un avenir meilleur. Balancés de famille en famille, il n’a jamais perdu contact avec sa fratrie, lui, trop grand, trop battant, trop têtu, il est entré dans le centre pour mineur, là où sont placés ceux qui sont presque adultes, ceux qu’on n’arrive pas à placer en famille, ceux qu’on laissera à l’abandon une fois la majorité atteinte.
010. Et c’est finalement l’école de police de Miami qui acceptera sa demande, l’une des seules écoles qui aura la bonté de bien vouloir regarder son dossier et qui veillera à ce qu’il intègre les rangs de la police. Il a tourné le dos à sa « famille » à son quartier, se répétant que jamais plus il ne sera une victime, jamais plus il ne verra une mise à mort comme celle-ci. Plier bagage, tout recommencer, Miami n’était pas au courant de son passé, l’école, le directeur l’était, les professeurs également mais ici, il allait pouvoir revivre, voler de ses propres ailes. Il n’a pas dit à Watts, qu’il partait, du jour au lendemain, il n’y avait plus aucun Lessing, si ce n’est les parents.
011. Membre du SWAT depuis quelques années maintenant, il a évolué et il a bien grandit le Rupert. La main sur le coeur, l’envie d’un avenir meilleur pour ces jeunes défavoriser. Il se rend régulièrement dans les bas quartiers, il les écoute, il rit avec certains d’entre eux, il en aide d’autres. Il est membre d’une association. Parce que ce qu’il a vécut, il ne veut pas qu’on le revive encore, il ne le permettrait pas. Récemment promu au rang de Sergent au sein des SWAT, c’est un rôle qu’il prend très à coeur, trop peut-être, mais pour Rupert, rien n’est jamais acquis, le poids de son passé pèse encore aujourd’hui. Souvent victime de moquerie par ses camarades de l’école de police, il parle le langage des rues, celui qu’ils détestent pour la plus grande partie. Chaque jour est une victoire sur le petit qu’il était.
012. Récemment il est retourné à Watts, ayant prit des congés forcés à force de travail, il a rendu visite à son père, Maman est décédée peu de temps avant qu’il ne rentre à l’Université, une overdose non loin de la maison où il avait grandi. On lui a diagnostiqué un Alzheimer évolutif. D’ici quelques mois il ne saura même plus reconnaître ses propres enfants. C’est à peine s’il se souvient de l’endroit où il a posé ses clés. C’est Rupert qui l’a emmené de force à Miami, qui l’a ramené avec lui. « Je n’ai pas besoin de ton aide ! » Qu’il lui a balancé en pleine figure. « Je suis ton fils et je m’occuperai de toi jusqu’à ta mort ! » Cette famille qu’ils ont prit soin de détruire, Rupert a prit soin lui de maintenir hors de l’eau. Et si leur relation s’est détériorée, il ne peut s’empêcher de vouloir l’aider, c’est dans sa nature. Il l’a fait entré dans l’un des centres pour personnes atteintes de maladies dégénératives à Miami, là où il peut lui rendre visite. Peut-être qu’un jour, il se rendra compte que la famille est la chose la plus importante.
013. Il a rencontré sa petite amie il y a cinq ans. Elle était belle, il était tellement maladroit. Il l’a dragué en lui rentrant dedans alors qu’il faisait son footing matinal, elle buvait son café dans le parc. Ils ne sont pas du même milieu, elle a toujours été bienveillante avec lui, elle a toujours vu en Rupert cette envie de se dépasser, de braver les limites et les obstacles qu’on pouvait mettre sur son chemin. Ensemble ils sont une force. Devenue sa femme depuis un an maintenant, s’ils pensaient leur couple plus solide que jamais c’était se tromper. Ils désirent un enfant, ils mettent tout en œuvre pour y arriver, mais Rupert, mérite-t-il d’en avoir un ? C’est la question qu’il se pose quand il voit l’accumulation de tests négatifs dans la poubelle de la salle de bain. Ils n’y arrivent pas, il pense que c’est de sa faute, jamais il ne lui jetterait la pierre. Elle n’est pas responsable, lui peut-être que si.
014. Il n’aura fallut qu’une nuit, une seule nuit pour que son couple vole en éclat. Pour qu’il ne puisse même plus la regarder dans les yeux. Il a fauté, lui qui avait promit fidélité jusqu’à ce que la mort les sépare. C’est dans les bras d’une autre qu’il a trouvé le réconfort, le temps d’un instant, cette parenthèse qui détruit la solidité d’un foyer qu’il s’est évertué à ne jamais briser. S’il le regrette ? Bien évidemment, chaque jour un peu plus. Elle n’est pas au courant mais l’attitude qu’il a, l’éloignement qu’il a lui-même instauré, le travail dans lequel il trouve refuge. Elle n’est pas dupe, quelque chose ne va pas et il ne veut pas lui avouer.
EN VRAC : 015. il pratique la boxe depuis plusieurs années, s’il n’était pas entrée dans la police il serait très certainement devenu boxeur.
016. il ne s’est jamais drogué, il n’a jamais fumé de cigarette et il ne boit pas d’alcool. Appliquant la tolérance zéro !
017. amateur de bande dessiné, petit il les lisait à la boutique, les aventures des Avengers, la Ligue des justiciers, il en est mordu.
018. il a une énorme foi, il se rend régulièrement à l’église et les aide pendant les actes de charités.
019. tout les matins il va courir avant de se rendre dans son unité, d’ailleurs, il fait partit de ces membres qui sont joignables 24h/24, 7j/7 sauf quand on le force à prendre des congés.
Pseudo/prénom : 
, qui va trouver ?
Âge : ah non, pas encore, je l'ai donné une fois et ça m'a fait mal. Mais j'ai déjà des rides qui commencent à apparaître
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Où as-tu connu le forum ? JOKER
Crédits photos : je m'en occupe dés ce soir.
Avatar : michael sexy badass orgasmic jordan
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Type de personnage : inventé.
Un petit mot ? on est tellement bien par ici
merci Max
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mais je préfère terminer la fiche - c'est pas que c'est le plus long mais autant que je m'investisse à fond dans la rédaction comme ça ça sera vite terminé -. 
