() Sujet: (intrigue N°1) justice pour toutes. Ven 17 Mai - 3:20
Episode N°1 - Justice pour toutes.
Devant le cabinet d'avocats, un grand nombre de personnes se sont rassemblées afin de manifester leur mécontentement face au jugement de ce violeur. Il n'est pas question de lui laisser une peine clémente et les citoyens présents, pancarte à la main réclament un changement en ce qui le concerne. Cela dit, comme tout rassemblement de personne, il y a toujours des débordements. Des poubelles en face du bâtiment prennent feu et les avocats souhaitant se rendre à l'intérieur afin de reprendre leur activité professionnelle en sont interdits. Ceux qui souhaitent également sortir du bâtiment sont pris au piège. Tous les accès sont bloqués par des dizaines de personnes qui scande en cœur de changer cette peine et de la rendre plus dure et plus pénible. Et malgré le fait que tous les avocats et membres de ce corps de métiers n'en soient pas la cause, les citoyens présents n'ont d'autre choix que d'agir ainsi et de réclamer justice en s'en prenant à l'entièreté du cabinet.
Fonctionnement - Personne ne peut donc entrer ou sortir du bâtiment. - Certains membres du cabinet pourraient essayer de parler et d'expliquer qu'ils ne sont en rien dans ce jugement que les citoyens présents pensent trop peu sévère. - Il sera question de ne pas rendre ce débordement pire qu'il ne l'est déjà.
Autres informations N'hésitez pas à prendre des initiatives, même si nous avons une trame principale, nous nous adapterons à vos réponses.
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() Sujet: Re: (intrigue N°1) justice pour toutes. Lun 20 Mai - 12:49
Cette histoire a fait grand bruit. Faisant les choux gras de la presse, la une du journal télé. Et si tu savais que pour beaucoup la décision rendue n’était pas assez dure, voire carrément injuste, t’étais loin de t’imaginer ce qui se tramait. Même si ce procès faisait écho à ton vécu cinq ans plus tôt. T’avais entendu parler des actes de vandalisme. Des voitures de tes collègues qui avaient été prises pour cible. Heureusement pour toi, la tienne n’avait rien eu. Du moins, pas encore. Et au vu de la tournure que prenaient les choses, tu n’étais pas certaine d’y échapper. En tout cas, tu ne t’attendais pas à cette foule en colère qui a décidé de camper devant le bâtiment. Bloquant ainsi toutes les sorties possibles. Empêchant quiconque de rentrer ou de sortir. Alors, quand tu arrives près de l’entrée, tu te figes. Derrière les baies vitrées, des dizaines de personnes scandent un slogan plein de hargne, en brandissant des pancartes. Et alors que tu t’apprêtes à fendre cette foule, prête à en découdre s'il le faut pour te rendre à ton véhicule et rentrer chez toi, le garde de la sécurité t’en empêche en attrapant ton bras. Affirmant que ce n’est pas une bonne idée et que ta sécurité ne serait, à coup sûr, pas assurée. « Alors quoi ? On va rester là jusqu’à ce qu’ils en aient marre ? » que tu lui lances de manière peut-être un peu trop virulente. Le truc, c’est que tu as eu une sale journée. Et là, tout ce que tu veux, c’est pouvoir rentrer chez toi et te prélasser dans un bon bain chaud. Alors, dans l’instant, tu t’excuses. Heureusement, il ne t’en tient pas rigueur. Après tout, il sait que toi, ou même tes collègues, n’avaient pas un boulot facile… Résignée, tu t’éloignes de quelques pas, bras croisés, fixant les manifestants qui ne semblent pas près de lâcher l’affaire. « Faudrait peut-être appeler la police non ? » que tu lances à voix hautes à l’intention des autres collègues qui sont coincés, tout comme toi.
() Sujet: Re: (intrigue N°1) justice pour toutes. Lun 27 Mai - 22:28
Il ne relève la tête que lorsqu’une ombre apparait dans sa vision périphérique – à temps pour apercevoir une vague d’avocats, de témoins ou de clients s’entasser devant les portes. Les sourcils froncés, William jette un regard à l’horloge murale avant de se frayer un chemin pour rejoindre les premières lignes. Les marmonnements l’accompagnent et il comprend rapidement qu’il s’agit d’une manifestation contre le procès qui fait couler encore beaucoup d’encre. Les agents de sécurité bloquent le chemin, arguant qu’il est probablement trop dangereux pour quiconque de s’aventurer à l’extérieur. William relève la tête, aperçoit une flamme qui s’élève et qui n’est pas pour leur donner tort. Il reconnaît la voix de Clark, tourne la tête dans sa direction. « Je pense qu’ils sont débordés mais, please, go ahead. » Les débordements en direction du cabinet d’avocat ne sont pas les seuls – il sait que les pompiers ne sont pas oubliés, même si les incidents semblent différents. C’était à croire qu’il y avait une épidémie ou some sort of virus. Le début d’une invasion de morts-vivants, s’il décide de se fier aux mauvais films d’horreur. « Est-ce que quelqu’un a essayé de leur parler, au moins ? » Un regard en direction de l’assemblée qui se prenne suffit à lui faire comprendre que personne ne s’est encore risqué à l’extérieur. Il souffle, lance un autre regard vers l’horloge. C’est que lui, il a un procès dans moins d’une demi-heure et qu’il doit encore se rendre au tribunal. Et l’idée d’être blâmé pour l’incompétence d’un autre, collègue ou non, ne lui plaît pas. « Clark ? Appelez la police, qu’ils soient au moins au courant de la situation. En attendant, s’il y a une autre sortie, il serait peut-être temps de l’utiliser pour ne pas bloquer tout le monde. » Il pourrait perdre patience, là, dans l’instant mais il s’efforce de rester calme et, malgré les avertissements répétés de l’agent de sécurité le plus proche, il ouvre la porte pour s’avancer de quelques pas, aussi centre d’attention de plusieurs paires d’yeux en colère. Great. « Je sais que vous êtes mécontents. Pour être honnête, je ne suis pas satisfait par la peine qui lui a été accordée non plus. Mais le verdict a été énoncé et aussi difficile que ce soit à accepter, on ne peut plus rien faire pour changer ça. Ce que vous pouvez faire, en revanche, c’est laisser les avocats qui travaillent d’arrache-pied pour ce cabinet au quotidien faire leur boulot et s’assurer que le prochain type de ce genre ne reste pas impuni parce qu’ils ne sont pas tous responsables de ce qui est arrivé. En réalité, la majorité n’était même pas impliquée dans le procès et les empêcher de faire leur boulot ou de rentrer chez eux pour retrouver leur famille n’est pas juste non plus. » Il scrute la foule, essaie de repérer un leader, un porte-parole avec lequel il serait plus aisé de discuter calmement pour étouffer les ardeurs de ceux qui ne font que profiter de la manifestation pour déclencher des émeutes.
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() Sujet: Re: (intrigue N°1) justice pour toutes. Jeu 30 Mai - 23:30
X @TC
Récemment une affaire avait fait grand bruit dans la presse, un violeur qui avait écopé d’une peine très clémente malgré ses actes abjects. La colère avait poussé les habitants à se regrouper devant le bâtiment du cabinet d’avocats de la ville. Les gens demandaient une peine plus sévère pour cette ordure et Solal faisait partie de ces gens. Enfin il n’en faisait pas vraiment partie techniquement. Avec une sœur avocate, il savait pertinemment que les pauvres gens qui travaillaient dans ces bureaux ne pouvaient rien faire.
Mais il était quand même venu pour avoir de la visibilité médiatique et pourquoi ne pas faire rentrer quelques idées féministes, vegan et écolo dans le crâne des grands avocats de ce groupe. Parce que certains et certaines en tenaient une sacrée couche, il suffisait de voir les attitudes qu’ils adoptaient lors de procès contre les vegans, écolo ou associations féministes. Solal avait convaincu des membres de son association devenir lui donner un coup de main pour faire passer des messages. Suite au retard de l’un d’entre eux, tout le groupe avait été retardé. Ce qui les fit arriver en dernier à la manifestation. Manif qui avait déjà dégénéré avec l’incendie de certaines poubelles et le blocage des portes.
Solal fronça les sourcils essayant de comprendre tout en dépliant les banderoles, il ne se tenait pas loin des manifestants, mais il ne participait pas à cette violence.
D’ailleurs l’un des avocats sortit pour s’expliquer, peut-être une mauvaise idée vu le visage des manifestants. Le jeune homme décida de brailler dans son mégaphone pour faire passer ses idées et aussi pour laisser l’avocat se mettre en sécurité. C’était peut-être juste une impression, mais Solal avait l’impression que l’homme allait se faire lyncher s’il ne faisait rien. Et comme ça, il allait être entendu par le plus grand monde dont sa sœur qui allait le tuer.
() Sujet: Re: (intrigue N°1) justice pour toutes. Dim 2 Juin - 17:24
On t’empêche de sortir du bâtiment. Pour ta propre sécurité apparemment. Et tu ne résistes pas Gabriella. Parce que tu as beau souffler ton mécontentement, tu sais que le mec de la sécurité a raison. Un coup d’œil vers cette foule en colère et tu sais que ça pourrait très vite dégénérer. Et, clairement, tu ne fais pas le poids. Et ta fierté mal placée n’y fera rien. Alors, tu râles, croise les bras et demande si quelqu’un a appelé la police. Personne ne semble l’avoir fait. En tout cas, personne ne te répond que oui. Et alors que tu sors ton téléphone pour le faire, une voix familière t’interpelle. @William Montgomery prend la parole sur un ton qui ne te plaît pas vraiment. Mais tu ne dis rien Gabriella. Te contente de hocher la tête alors que tu es déjà en train de taper le numéro de la police quand William décide d’aller dehors pour tenter de raisonner cette foule en colère. Et tandis que la sonnerie d’appel retentit au creux de ton oreille, tu ne peux t’empêcher de rouler des yeux en le voyant faire. Pourtant, et même si tu sais que son geste sera vain, tu le suis à l’extérieur (l’homme de la sécurité essayant de t’en empêcher avant de se raviser) tandis que tu explique à l’opératrice ce qui se passe. Lorsque William finit sa tirade, tu t’approches de lui avant de te pencher dans sa direction. « Les renforts sont en route. Mais pas avant vingt bonnes minutes » que tu lui souffles, avant de porter à nouveau ton attention sur la foule en colère et les banderoles qu’ils brandissent. Et tu les comprends Gabriella. Tu peux comprendre ce qu’ils ressentent parce que c’est exactement la même chose pour toi. Une injustice restée impunie. Toi-même, alors que tu es de l’autre côté, trouve que la peine encourue par le violeur en question est bien trop clémente pour le crime commis. Mais tu ne peux rien y faire pas vrai ? Car ce n’est pas l’un de tes dossiers.
Le discours de William ne semble pas avoir eu l’effet escompté. Pire encore, la foule semble encore plus en colère. Au loin, tu vois des poubelles prendre feu alors que la colère des gens gronde encore plus. Tu sens bien que la rupture est sur le point d’arriver. C’est alors qu’un inconnu, @Solal Andrews, braille dans son mégaphone. Et alors que ton attention est focalisée sur lui, tu vois un truc voler dans votre direction. Tu as tout juste le temps d’esquisser un mouvement pour l’éviter. L’objet te frôle mais ne te blesse pas. Mais pour combien de temps encore. « On devrait rentrer jusqu’à ce que les flics se pointent. Ça risque de vriller rapidement » que tu dis à l’intention de William avant d’attraper son bras pour l’obliger à retourner à l’intérieur, la foule qui commence à vous envoyer tout ce qu'ils ont à portée de main comme pour appuyer tes dires...
() Sujet: Re: (intrigue N°1) justice pour toutes. Mer 5 Juin - 15:22
Intervention The 911
Les manifestants situés devant le cabinet d'avocats ne semblent pas en découdre, ils sont bien décidés à obtenir justice et à rester planter là aussi longtemps qu'il faut pour avoir la révision du jugement. @William Montgomery substitut du procureur, accompagné de @Gabriella Clark, tente de calmer les choses en expliquant que ça ne sert à rien et que tous les employés du cabinets ne sont pas responsable de cette peine clémente. Alors que la foule est emmenée par le manifestant au mégaphone, les esprits commencent à s'échauffer et les manifestants armés de tomates, commencent à en jeter sur William et Gabriella. La foule se rapproche de plus en plus de porte d'entrée, la sécurité de l'établissement n'est malheureusement pas suffisante et les manifestants pénètrent dans l'enceinte du cabinet. Ainsi, @Solal Andrews se retrouve malgré lui dans le cabinet d'avocat. Certains commencent à détruire tout ce qu'ils trouvent sur leur passage et même s'ils ne sont pas violents envers le personnel, c'est l'ensemble de leur mobilier et de leurs affaires qui se retrouvent sans dessus-dessous.
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() Sujet: Re: (intrigue N°1) justice pour toutes. Jeu 6 Juin - 0:22
justice pour toutes
intriguen°1 - grey, mostow, felter & mitchel
Porte d'entrée sur cet échiquier. Je vivais pour ça. Miami regorgeait d'affaires les plus folles, les plus diverses. On veut se faire une place, la garder bien au chaud au milieu de cette routine compétitive. Au milieu de cette cage aux lions. Justice pour toutes. C'est ce qu'ils crient dehors. Frustration quand on est de l'autre côté de la barre. Défense quasiment impossible. Finalement rien n'est jamais assez. L'affaire avait fait le tour de la ville, voire du pays. Elle avait secoué le cabinet. Journée banale. Enfin, cette banalité mordante pour nous les avocats. Routine qui s'entremêle dans une espèce de cercle vicieux. Toute notre vie on pense se préparer à ça, en faire notre métier, et finalement se retrouver au milieu de cette foule, de cette agitation, près des caméras, sous les feux des projecteurs. On fait face à toutes ces vies qui défilent. On court derrière la justice, parfois on se perd, on tribuche.
Justice pour toutes. On le répète encore une fois. C'était assez contradictoire ce jour là. Le coeur de la ville battait la chamade. Elle bougeait, elle rugissait, elle rougissait. Le cabinet quant à lui, restait figé. C'était le monde qui s'inversait. On était restés bloqués à l'intérieur à cause des émeutes. Ça allait empirer. On le pensait tous. Je fronçais des sourcils. Si seulement j'avais été dehors à cet instant là. Mais est-ce que cela aurait été utile ? Je ne le pensais pas vraiment. Mais en attendant ils étaient à deux doigts d'entrer et quelqu'un allait y passer si personne ne fait rien. D'ailleurs mais que fait la police. Je retrouvais enfin un visage familier. @William Montgomery que je saluais ainsi que les autres présents qui me voyaient quelque peu essouflé, sortant de mon bureau à quelques couloirs de là. La foule était à notre portée, il fallu que je hausse le ton de ma voix pour me faire entendre. "Quelqu'un a appelé la police déjà ? On va pas les laisser tout saccager !" Je commençais à réellement m'inquiéter au fur et à mesure qu'ils avançaient vers nous. "Surtout que j'ai un nouveau costume.." plaisantais-je presque au vue des tomates qui nous prenaient pour cible. On n'avait pas signé pour ça surtout que nous sommes là pour défendre les citoyens. Pour LES défendre. Je m'approchais de @Gabriella Clark que j'avais croisé quelques fois au cabinet, mais sans vraiment la connaître depuis le temps. "Vous allez bien ? Attention!" lui lançais-je près de cette foule impatiente. "On dirait que quoiqu'on dise, ça ne fonctionne pas." restais-je frustré.
code by exordium.
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() Sujet: Re: (intrigue N°1) justice pour toutes. Lun 10 Juin - 1:15
X @TC
Solal avait peur que la manifestation dégénère. Les gens étaient de plus en plus féroces et même si le fait d’avoir crié dans son micro avait détourné l’attention de l’avocat. Les manifestants continuaient d’avancer, de plus en plus menaçant. D’ailleurs un mouvement de foule l’emporta sans qu’il ne sache comment dans le cabinet d’avocats. Les manifestants commencèrent à tout casser et Solal décida d’essayer de calmer le jeu en s’approchant de l’un d’eux. Arrête, ils font la sourde oreille. Casser des trucs ne t’apportera que des emmerdes. La personne ne l’écouta absolument pas et il se fit repousser sans ménagement terminant sur le derrière. Dire que j’essayais d’amener quelqu’un à résipiscence, j’aurais mieux fait de rester dormir et manger. Il arrêta de se parler à lui-même avisant un membre de son association dont il s’approcha. Il faut calmer les gens. Cette manifestation ne me donne pas envie de rire, ça tourne au fils d’épouvante.
Il suffisait de le voir pour le comprendre, les gens jetaient des choses, menaçaient les avocats. D’ailleurs Solal se mit devant eux essayant de calmer la foule sans grand succès. Vos actes vont assombrir ce mouvement, vous faites le contraire de la quintessence du bien.
Il poussa un soupir avant de se tourner vers les avocats. Vous devriez vous mettre à l’abri, ils sont bruyants et d’un tempérament insubordonné. Je vais essayer de les ralentir, le fait que je ne bouge pas prouvera qu’ils ne sont pas sur la bonne voie. Une immobilité qui traduit l'absence de peur, enfin il espérait vu que sa sœur bossait ici et il ne souhaitait pas qu’elle soit blessée. En plus elle avait eu la bonne idée de s’habiller d’un haut couleur smaragdine s’il se souvenait bien. Une vraie cible vivante, malgré qu’il ne la voit pas apparaître pour le moment.
() Sujet: Re: (intrigue N°1) justice pour toutes. Mar 11 Juin - 18:42
Ses mots se répercutent contre un mur de personnes – d’en-bas, les voix s’élèvent, peu enclines à écouter ce qu’il a à dire, ce qu’il essaie de leur faire comprendre. Il ferme les yeux un quart de secondes, les lèvres pincées et détourne le regard des visages furieux qui sont dirigés vers lui quand @Gabriella Clark le rejoint en quelques pas. Il a le réflexe de lui dire de retourner à l’intérieur, que ça ne sert probablement à rien qu’ils soient plusieurs à l’extérieur pour se confronter à une colère à la fois justifiée et inutile mais il n’en a pas le temps. Il opine lentement quand il est énoncé que la police devrait arriver mais un coup d’œil en direction des manifestants suffit pourtant à comprendre que vingt minutes est déjà trop long. « Dans vingt minutes je crains qu’ils se lâchent totalement. » Le comportement bestial de certains individus l’intrigue autant qu’il lui tire un soupçon de mépris à leur encontre tandis que les poubelles sont bousculées, ravagées sur le sol, les poings qui se lèvent et cognent contre les pancartes. Des flammes jaillissent et il ravale sa propre colère à l’encontre des manifestants parce qu’il sait que ça ne fera qu’attiser le feu – et il ne vaut mieux pas diriger leur haine avec quelques mots bien choisis. La voix grésillante d’un mégaphone retentit soudainement, attirant son attention. Un leader éventuel, à en juger par son attitude et le fait qu’il soit le seul à tenir quelque chose permettant de se faire entendre plus clairement. Il aperçoit un geste du coin de l’œil, n’a pas le temps de retenir Clark ou de la rapprocher qu’un premier fruit s’écrase contre les portes derrière eux. Il a la langue qui passe sur ses dents, le regard qui s’assombrit. William, il n’a jamais été contre le droit de manifester mais il n’a jamais compris ce besoin de faire preuve de violence, de casser des biens publics pour se faire entendre – ça ne lui donne qu’envie de les laisser dans leur coin et d’ignorer leurs revendications plus que de les aider. « Il faut qu’on essaie de parler à celui qui a un mégaphone, » répond-il plutôt à l’avocate qui tire sur son bras pour l’entraîner à sa suite. Il n’a, toutefois, pas l’occasion de se libérer de son emprise pour faire signe au jeune homme de s’approcher que les choses dégénèrent et s’accélèrent. La foule se rapproche dangereusement et les portes se ré-ouvrent derrière eux pour ne pas se fermer tout de suite. Ses doigts se referment sur le poignet de Gabriella pour la tirer à l’écart tandis que les manifestants s’enfoncent dans le hall du bâtiment. « Ça va ? » s’enquiert-il en la relâchant avant que @Winston Juliusson ne vienne les rejoindre. « La police devrait arriver d’ici une dizaine de minutes mais vu les propensions que ça prend, je doute qu’ils soient d’une quelconque utilité. » Il a le souvenir brûlant de manifestations qui dégénèrent encore davantage après l’intervention des forces de l’ordre et c’est généralement plus simple pour eux d’intervenir en extérieur qu’au sein de bureaux. Sa patience s’effrite à mesure qu’il les observe saccager les locaux et il s’éloigne de ses collègues pour empêcher un vase d’être renversé sur un bureau. « Hey ! Ces fleurs ne vous ont rien fait. » Le regard qu’il lance à la jeune femme farouche est plein d’éclairs mais il s’en détourne pour retourner auprès de Clark et Juliusson, le vase toujours dans les mains. « Personne n’a trouvé une issue de secours ? Qui est l’architecte de ce bâtiment ?! » Il prend note d’en toucher deux mots à Robert, à l’occasion – que les locaux sont beaux mais visiblement mal pensé s’il n’existe aucune sortie de derrière pour leur permettre d’évacuer les lieux avant qu’il y ait des blessés. L’homme au mégaphone, @Solal Andrews, est de nouveau visible et, après avoir fourré le vase dans les mains de Gabriella, William se dirige vers lui. « Vous êtes le leader ? Pourriez-vous leur dire que nous sommes prêts à discuter s’ils arrêtent de saccager nos locaux car ça ne les avancera à rien ? » Il doute que l’immobilité qu’il préconise soit d’une grande efficacité, préfère ne pas le mentionner pour ne pas envenimer la situation.
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() Sujet: Re: (intrigue N°1) justice pour toutes. Dim 16 Juin - 12:59
A peine as-tu le temps de dire à @Winston Juliusson que pour le moment ça va et d’éviter un projectile que la situation dégénère rapidement. Pour votre propre sécurité, vous décidez de vous remplier à l’intérieur, suivis par les manifestants en colère. En retrait, vous observez tous ces gens en colère saccager les lieux, impuissants. @William Montgomery tente bien de calmer quelques-uns d’entre eux, usant du sarcasme pour souligner le ridicule de cette situation, mais rien n’y fait. Les gens sont en colère, et ce sentiment est si puissant qu’il rend toutes ces personnes complètement hermétiques au moindre raisonnement. En témoigne cette manifestante. Elle fait la sourde oreille face à l’intervention de ton collègue pour l’empêcher de tout saccager.
Sans comprendre ce qui t’arrive, tu te retrouves avec un pot de fleurs entre les bras, tandis que William part à la rencontre de l’inconnu au mégaphone. S’il semblait être l’instigateur du mouvement, désormais tu en doutes fortement. Depuis tout à l’heure tu l’observes. Les gens sont bruyants, incontrôlable tandis que lui, semble vouloir essayer de les calmer. Mais encore une fois, ses actes sont vains. Les gens sont devenus ingérables et tu commences à craindre le pire. « On doit se mettre à l’abri » que tu souffles à Winston resté près de toi, tandis que tu fais quelques pas vers la petit table basse près de vous et que tu y déposes le vase. Ton visage commence à s’assombrir. Car cette situation te rappelle un peu ton premier cas, celui qui a permis à ton nom de te faire connaître quelques années auparavant. Tu te rappelles des manifestants en colère alors que tu étais parvenue à acquitter un homme que tous pensaient coupable. Tu te souviens des insultes proférées à ton encontre, et de la rancœur des gens à ton égard. Ça t’avait chamboulée, parce que même si tu pouvais comprendre, tu n’avais fait que ton boulot. Surtout que tu n’avais pas eu le choix de le défendre. Alors oui, tu as une vague idée de comment pourraient tourner les choses. Cela ne présage rien de bon et la peur commence lentement à s’emparer de toi alors que tu imagines le pire… « Ils ne voudront pas nous écouter. » Tu t’approches de William et de @Solal Andrews, sur tes gardes de peur que tout ça ne dégénère encore plus. Il suffisait de le voir pour comprendre. Cette situation pourrait s’aggraver avec une prise d’otage par exemple…
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() Sujet: Re: (intrigue N°1) justice pour toutes. Dim 23 Juin - 21:20
X @TC
Solal n’avait pas participé à ce genre de truc depuis des années. Bien entendu, il faisait des manifestations depuis des années, mais jamais il n’y avait eu de dégâts ou de blessure. La manifestation d’aujourd’hui n’était heureusement pas organisée par son association. D’ailleurs il n’y avait pas d’association qui avait participé à ce rassemblement. C’était uniquement des gens lambda qui avaient décidé de venir se rassembler pour protester contre l’affaire qui avait fait la une des journées. Autant dire qu’il n’y avait pas de personne chargé d’assurer la sécurité et aucun plan d’action. Solal avait songé au début qu’il avait eu une mauvaise idée en venant à cette manifestation. Il n’avait peut-être pas eu la meilleure idée de sa vie et il commençait déjà à regretter sa venue.
D’ailleurs il essaya de trouver tous les membres de son association avant d’hurler dans son magnétophone de faire demi-tour pour éviter toutes les emmerdes. Le fait de se faire entendre attira l’attention sur lui attisant la colère de certains manifestants qui s’approchèrent de lui. Il recula de plus en plus s’approchant du groupe d’avocat sans même s’en rendre compte. Il commençait à se dire qu’il allait se faire lyncher par la foule et la remarque d’un des avocats faillit le faire rire.
Absolument pas, je n’ai rien organisé et je ne suis responsable de rien. Nous sommes justes une petite association venu exprimer nos idées. On ne connait personne ici, enfin moi je connais ma sœur dans cette boîte. Elle va me tuer d’ailleurs. Il se passa la main dans les cheveux évitant de justesse un jet de d’ordinateur ou un truc comme ça. Il n’avait pas pris le temps de regarder ce qu’on lui balançait essayant de sauver sa tête et plus largement sa vie. Il n’exagérait même pas, la tension commençait à être de plus en plus forte. La situation l’inquiétait de plus en plus, il n’était pas venu ici pour se faire casser la gueule.
Et vu que techniquement il faisait partie des manifestants, il n’était pas certain que les avocats allaient l’accueillir les bras ouverts. Sa sœur n’avait pas l’air d’être dans les parages donc elle n’allait même pas pouvoir l’aider. Il était un peu triste de ne pas pouvoir compter sur elle, mais en même temps heureux qu’elle ne soit pas dans ce combat. Il ne voulait pas rendre visite à sa sœur à l’hôpital en espérant qu’elle n’allait pas lui rendre visite à lui. Vous n’avez pas une sortie de secours ?
La manifestation dégénérait, paralysant certains membres du personnel du cabinet. Les bureaux les plus proches des entrées sont saccagés, quelques vitres, brisées. Les colères grondent des deux côtés, quelques avocats essayant d’empêcher physiquement les manifestants de provoquer davantage de dégât et quelques coups sont rapidement échangés avant que les agents de la sécurité n’interviennent pour les séparer. @Solal Andrews et @William Montgomery profitent de l’intervention pour tenter de parlementer avec les manifestants, le substitut laissant la parole au jeune homme. Le dialogue est lancé, les voix s’entrecoupent pour rebondir et asséner des accusations les unes par-dessus les autres mais les tensions ne s’apaisent pas pour autant.
@Winston Juliusson, incommodé par cette agitation, s’éloigne de quelques pas et découvre finalement une porte de secours. Aidé de @Gabriella Clark, il parvient à laisser s’échapper le personnel du cabinet les uns après les autres, en toute discrétion pour ne pas alerter les manifestants et ne pas raviver leur colère. Au même instant, les sirènes de voiture de police se font entendre à l’extérieur, provoquant une vague de panique qu’ils essaient de contenir. @Solal Andrews calme les esprits des manifestants les plus inquiets et les plus colériques pendant que @William Montgomery accueille les premiers uniformes aux portes. En quelques minutes, les manifestants sont priés de quitter les lieux et les plus téméraires d’entre eux voient les menottes leur être passé autour des poignets. Une réaction jugée exagérée par bon nombre de témoins mais que les avocats les plus secoués acceptent avec un soupir soulagé.
Le cabinet est finalement vidé des troubles fêtes, les policiers restant un peu pour constater des dégâts et prendre les dépositions des avocats présents au cas où le cabinet déciderait de porter plainte.
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