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| | (tc) oh baby, baby it's a wild world / opheliam | |
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William Montgomery- fire on fire
PROFILposts : 701 Points : 156 face + © : macht, av/ mine, profil gif/mine pseudo : manon (atlantis) age : turned forty four but still acts like he's a teenage boy sometimes. job : substitut senior au bureau du procureur, attend l'opportunité de passer adjoint du procureur statut : single bird, used to push feelings away to avoid hurting people. might be falling for one of his closest friend, tho and has no idea how to deal with it. rps : ON ( krisliam #4)
DONE krisliam #1 - krisliam #2 - krisliam #3 () Sujet: (tc) oh baby, baby it's a wild world / opheliam Jeu 28 Nov - 10:08 | |
| - - - - - - - - - - - - - - - - - and it's breaking my heart in two 'cause i never wanna see you a sad girl@ophelia levinson La plage est déjà bondée quand il arrive, le costard délaissé pour des vêtements plus casual. Un regard et il reconnaît sans peine le Maire qui sert des mains, les traits du visage tirés en une peine évidente ; un autre regard et il aperçoit le procureur en pleine conversation avec le juge Emerson. William, il sait qu’il a sa place dans ce décor de personnalités au nom respecté et pourtant, il a le sentiment de ne pas savoir comment se fondre parmi eux, ce soir. Lui, il a eu de la chance et les dégâts subis par le tsunami n’ont été que minimes. Pas comme la moitié, les trois-quart en réalité, des personnes présentes sur la plage. Il a lu les journaux, à suivi les informations et il sait que nombre des visages fermés viennent pleurer la perte d’une personne chère et il ne peut que se sentir soulagé – et chanceux, incroyablement chanceux – que Leonie était en sécurité. Après son accident, il n’est pas certain qu’il aurait été capable d’appeler une nouvelle fois sa sœur pour lui annoncer quelque chose de plus terrible. Il ferme les yeux, chasse cette pensée d’un souffle et se dirige vers un groupe de ses collègues, sert des mains et offre des condoléances à ceux qui viennent pour se recueillir. Lui, il ne vient que parce que c’est un devoir, parce qu’il n’a nulle part où aller – et parce que Leonie est là, elle aussi, venue pour soutenir des amis et il garde un œil un peu moins lointain sur elle depuis l’accident. Une chevelure rousse attire son attention au coin de sa vision et il tourne la tête. Reconnaît Ophelia, accompagnée par ce qu’il devine être ses enfants probablement (il se rend compte qu’il ignorait qu’elle avait des enfants, jusqu’à ce qu’il apprenne que l’un d’eux avait bien failli mourir le jour du tsunami). La conversation dans laquelle il s’était lancé tournant à la politique en Europe, il s’y désintéresse, s’excuse d’un demi-mot auprès des autres avant de se diriger vers la rousse. Avec tout ce qu’il s’est passé, il n’a fait que la voir au détour d’un couloir (ou, parfois, assise à son bureau quand il se rendait au tribunal ou à un rendez-vous avec un client) et s’il a appris par des rumeurs au bureau qu’elle était sur la première ligne quand le tsunami a frappé, ils n’ont pas eu l’occasion de parler. Non pas qu’il aurait su quoi lui dire, en réalité – il ne le sait pas davantage ce soir, s’il se doit d’être honnête, mais ses pas le portent quand même jusqu’à elle et il ne s’arrête que lorsqu’il lui fait face, les mains dans les poches et sans savoir quoi lui dire. « Hey, » qu’il commence maladroitement, esquissant le fantôme d’un sourire parce qu’il lui semble que tout a changé, que plus rien n’est comme avant et il ne sait pas quoi faire de ce constat. « J’ai appris pour… » Un mouvement du poignet, vague, leste, pour désigner tout ce qui les entoure. Les âmes épleurées, les yeux rougis et puis, enfin, un regard en direction de ces adolescents aussi roux que leur mère et maintenant éloignés de quelques pas. « Comment tu vas ? » Il lève vers elle un regard sincère, partagé entre son envie de retrouver la légèreté qui marque généralement chacune de leur conversation et la conscience que ce n’est ni le moment, ni le lieu. Son regard se baisse sur le sable, remonte quand il constate qu’elle a les mains vides, Ophelia, tout comme lui alors que tout autour d’eux, les lanternes commencent à être distribuées. Il y voit une échappatoire, un moyen de combler le silence qui lui devient pesant, lui qui ne sait toujours pas comment s’exprimer (lui qui a toujours les mots de son père qui résonnent dans son crâne et qui a conscience qu’il ne saura jamais complètement comment s’exprimer). « On devrait peut-être aller en récupérer. Ils vont sans doute pas tarder à… » Les mots lui manquent parce que ceux qui lui viennent ne correspondent pas à la situation. Trop versatiles ou trop frivoles pour être prononcés à voix haute. « Il y a un stand un peu plus haut. » Il désigne d’un geste du menton, invite Ophelia à faire demi-tour la première avant de lui enjoindre le pas. - stuff nobody cares about:
est-ce que j'avais attendu que t'aies fini Suits pour mettre des gifs Darvey ? (tout ça pour ne même pas utiliser des gifs de la saison 9, je crains mdrr)
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| | | | Ophelia Levinson
PROFILposts : 128 Points : 101 face + © : Sarah Rafferty pseudo : .PINK SIREN age : 42 ans job : Secrétaire au bureau du procureur statut : Célibataire, divrocée RPG () Sujet: Re: (tc) oh baby, baby it's a wild world / opheliam Jeu 28 Nov - 17:58 | |
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Le tsunami. La vision de cette vague qui venait sur nous. Le souvenir de cette peur qui me faisait encore froid dans le dos. Je ne sais pas ce qui m’avait fait le plus peur : perdre mes enfants ou voir cette vague énorme ? Nous avions été au mauvais endroit, au mauvais moment. Et heureusement qu’Alexa, ma fille, m’avait informé de ce qu’elle voyait. J’avais fait courir les jumeaux le plus rapidement qu’il le pouvait. On avait été aidé par quelqu’un de très gentil. On avait survécu. Mais combien d’autres n’avaient pas eu cette chance ? Alexa avait perdu une copine, pour Julian certains de ses copains étaient à l’hôpital. Moi, par chance, je ne connaissais personne de mort ou dans un état critique. J’avais eu peur. Je n’en dormais plus vraiment. J’avais peur qu’une nouvelle vague arrive. Pourtant, je n’habitais pas à proximité de la ville. Et mon appartement était au quatorzième étage d’un building. Je ne risquais rien. Mais j’avais eu peur. A la maison, on ne parlait pas de ça. Du moins, si mes enfants avaient envie d’en parler, ile le pouvait librement. Mais je ne voulais pas leur rappeler ce mauvais souvenir. La nature pouvait être parfois méchante. Au travail, j’avais un peu perdu ma joie de vivre. Je faisais mon travail, j’essayais de croiser le moins de monde possible. Je voulais à tout prix éviter ces regards de pitié ou de désespoir qu’on pouvait parfois me lancer. Je n’avais perdu personne, je ne méritais pas cela.
La ville avait organisé un lancer de lanterne pour les victimes. J’avais longuement parler avec mes enfants : la décision leur appartenait. Ils n’étaient pas obligés de venir, mais ils y avaient tenu. Nous nous étions tous habillés, un peu plus chaudement. Les températures avaient chuté. Nous n’étions pas revenus depuis le drame. Tout avait été nettoyé ou presque. On voyait encore quelque séquelle du drame. Des tas de personnes étaient là. Je m’avançais avec mes enfants, parmi la foule. Aucun de nous trois parlaient. Après tout, il n’y avait rien à dire. C’est à ce moment-là que William se pointe. J’avais l’impression que cela faisait une éternité que je ne l’avais pas vu. Alexa et Julian s’éloignaient déjà pour rejoindre leur bande de copains, pour ce qu’il en restait.
« Hey, » J’étais contente de voir William, mais le cœur n’y était pas vraiment. Je voulais lui sourire, mais c’était difficile. J’essayais, néanmoins, d’en esquisser un petit : « Ca va mieux qu’il y a quelques jours. Enfin, j’essaie de penser à autre chose, mais c’est difficile. Et toi ? »
Personne ne pouvait comprendre cet épisode traumatisant tant qu’il ne l’avait pas vécu. Parce que oui, les images parlaient d’elles-mêmes. On entendait que cela à la télé ou la radio. Mais le vivre, c’était autre chose. Et ça faisait peur. Réellement peur.
« Allons-y. » Je me dirige avec William vers le stand qui donne des lanternes. Je n’aime pas vraiment le silence, mais ce n’était pas comme si c’était un jour de fête. Mais j’ai toujours détesté les silences. Je décide finalement de prendre la parole : « J’espère qu’autour de toi, tout le monde va bien et que tu n’as perdu personne. En tous cas, si jamais tu as besoin, tu sais que je suis là… »
Je détestais ces moments de deuil. Même si j’avais perdu personne, j’étais dévastée. Et me retrouver sur cette plage, aussi proche de l’eau m’effrayait un peu. Mais je ne voulais pas le montrer. Je ne voulais pas avoir l’air ridicule, encore moins devant William. On arrivait finalement au stand qui distribuait les lanternes. J’en demandais deux et en tendit une à William.
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