Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam

Aller en bas 
William Montgomery
- fire on fire
William Montgomery

PROFILposts : 701
Points : 156
face + © : macht, av/ mine, profil gif/mine
pseudo : manon (atlantis)
and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam JNL7O
age : turned forty four but still acts like he's a teenage boy sometimes.
job : substitut senior au bureau du procureur, attend l'opportunité de passer adjoint du procureur
statut : single bird, used to push feelings away to avoid hurting people. might be falling for one of his closest friend, tho and has no idea how to deal with it.

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam EU9T7Sd
rps : ON (krisliam #4)

DONE krisliam #1 - krisliam #2 - krisliam #3
RPG
– JUKEBOX LIFE
relationships:

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Empty
Message () Sujet: and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam   and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam EmptyDim 12 Mai - 11:51

because i'm fast enough to get in trouble and not fast enough to get away
- - - - - - - - - - - - - - - - -
@ophelia levinson


Huit heures quarante-cinq, il pousse les portes du bureau. Il ignore les agents de sécurité qui veillent au grain, adresse un sourire à la réceptionniste, un clin d’œil et il disparaît dans l’ascenseur. Quarante-cinq minutes de retard mais il conserve sa nonchalance, son pas détendu et son assurance. Les portes s’ouvrent, laissent apparaître sa secrétaire qui lui tend un gobelet de chez Starbucks – elle n’a pas encore compris qu’il n’est pas amateur de Starbucks – et un dossier. Il attrape l’un, glisse le second sous son bras et sans écouter un traite mot des rendez-vous qu’elle lui liste (parce qu’il n’a pas besoin qu’elle les lui liste en début de journée, il a besoin qu’elle vienne le chercher dans son bureau quand il est l’heure pour lui d’aller à un rendez-vous) il se dirige vers son bureau. Comment a-t-elle fait pour savoir qu’il allait arriver avec autant de retard, il l’ignore – tout comme il ignore comment elle a pu savoir la veille qu’il allait débarquer avec dix minutes de retard et le matin précédent encore avec vingt-cinq minutes. William, il joue avec elle, la teste et ses talents de secrétaire. Il a conscience qu’elle ferait l’affaire pour quiconque n’est pas lui – sans doute que plusieurs de ses collègues seraient ravis d’avoir une secrétaire en mesure d’anticiper leurs demandes. William, il ne la trouve pas suffisante. William, il voudrait qu’elle ait quelque chose en plus, quelque chose qui la rende plus nécessaire qu’utile – Tina anticipe bien ses mouvements, mais elle devrait anticiper ses pensées. Son pas ralenti en arrivant devant son bureau. La secrétaire parle encore, elle divague un peu, balbutie quand elle voudrait demander un jour de congé pour le mois prochain (il le sait et il trouve insupportable le fait de savoir qu’elle va avoir besoin d’un jour de congé avant même qu’elle ne lui en parle parce qu’il est son patron et qu’il ne devrait pas à savoir ça), elle s’arrête quand il se tient devant la porte vitrée ouverte. « Qui est-ce ? » Il faut quelques secondes à Tina pour suivre son regard, William retient un soupir devant ce manque de discernement, et elle pince les lèvres. Peu importe qui est la silhouette qui se reflète vaguement dans le bureau de Jeffords, elle ne fait pas une bonne impression à Tina. « Et si vous retourniez à votre bureau pour organiser le rendez-vous de dix heures ? » Il a le ton charmant de la suggestion mais l’ordre sous-jacent n’est pas pour être ignoré – Tina, elle a déjà tourné les talons et sûrement qu’elle se doute qu’elle sera virée avant la fin de la semaine. Ou déplacée à un autre bureau pour peu qu’il y ait une place vacante. William il se dirige vers le bureau de Jeffords, un autre substitut senior, aperçoit une chevelure rousse quand les deux se lèvent. Il ne se trouve pas de prétexte, reste au milieu du couloir, à l’angle du bureau, les mains dans les poches et attend. La porte s’ouvre, il relève les yeux, ouvre légèrement la bouche, le souffle coupé. Ophelia. Les flashes de leur nuit passée ensemble lui reviennent aussitôt sous les paupières et sans doute qu’il aurait pu le savoir, s’il avait fait mine de lui poser des questions personnelles, quelques soirs plus tôt. « Ah, William ! Tu tombes bien, tiens. Je te présente Ophelia Levinson. » Et William, il a le regard fixé sur le visage qu’il a vu sous un angle bien différent avant de tendre la main dans la direction de la rousse, sans un regard pour son collègue. « Yeah, we met. » Il snobe la question qui traverse le visage de Jeffords, même quand il s’arrache enfin à la vue d’Ophelia. « J’ignorais que tu étais avocate. Ou que tu visais le bureau du procureur. » Sans doute parce que les mots échangés ont été plutôt minimes – quelques banalités, une présentation trop vite balancée et encore plus rapidement oubliée pour échanger quelques baisers brûlants derrière le bar à la manière de deux adolescents. Assez pour savoir son prénom, assez pour savoir qu’elle est canon, qu’elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, assez pour savoir qu’elle lui plaisait et qu’ils allaient passer le restant de la nuit ensemble, à tordre les draps jusqu’à épuisement.
Revenir en haut Aller en bas
https://jukeboxhero.forumactif.com/t97-word-as-weapons-william https://jukeboxhero.forumactif.com/t136-i-wish-i-was-special-wil
Ophelia Levinson
Ophelia Levinson

PROFILposts : 128
Points : 101
face + © : Sarah Rafferty
pseudo : .PINK SIREN
and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Source
age : 42 ans
job : Secrétaire au bureau du procureur
statut : Célibataire, divrocée

RPG

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Empty
Message () Sujet: Re: and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam   and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam EmptySam 25 Mai - 12:08

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Giphy

Huit heures et demie. Le réveil fut plutôt difficile, au vu de la nuit que j’avais passé. Je m’étais lever avec dix minutes de retard contrairement à d’habitude. Mais étant professionnelle, je m’étais dépêchée pour arriver à l’heure au bureau. Je détestais être en retard. Ponctuelle, je faisais toujours en sorte d’arriver quelques minutes plus tôt. Néanmoins, ce matin, j’arrivais pile à l’heure. Personne ne fut choqué, puisque je ne travaillais pas ici depuis longtemps. Les autres employés ne connaissaient pas mes habitudes. Je posais mon sac et mes affaires à mon bureau, prenant le temps d’allumer mon ordinateur. Jefford n’arrive pas bien longtemps après moi. Comme chaque matin, depuis que je suis ici, il a son rituel. En réalité, je pense que n’importe quel employé de n’importe quelle entreprise a son rituel le matin. Après tout, il n’y a rien de plus monotone que d’aller travailler. On échange deux, trois mots concernant notre soirée. Je ne rentre pas les détails. Moins les gens en savent sur moi, mieux je me porte. Mais c’est également que je ne peux pas expliquer ce qu’il s’est passé. Après tout, ça ne le regarde pas et ça fait partie du domaine privé. Il ne pose pas plus de questions. Il me propose finalement d’aller boire un café. J’accepte volontiers. On se lève et nous commençons à nous diriger tranquillement vers la salle de pause. C’est à ce moment-là que je croise… William. Celle-là, je ne m’y attendais vraiment pas. Heureusement que je savais cacher mes émotions. Personne n’allait voir que cette situation était quelque peu malaisante. Sans parler du fait qu’il était horriblement sexy en costume également.

Mais William ne fait pas semblant de ne pas me connaître. Il assume même le fait qu’on se soit déjà rencontré. Au moins, c’est une bonne chose. Je me laisse à croire que c’est un homme qui arrive à porter ses couilles. Combien aurait fait semblant de ne pas connaître la fille après une nuit torride ? Et pas uniquement que des gamins. Je lui souris et réponds simplement :

« Je vais certainement te décevoir, mais je ne suis pas avocate. » Je marquais une brève pause avant d’ajouter : « Je suis secrétaire. » Je continuais de le regarder. Pour que la situation ne devienne pas plus gênante, j’ajoutai alors à son intention : « Et toi, j’imagine que vu ton costume, tu ne récures pas les toilettes. Tu es quoi ? Avocat ? Ou peut-être substitut du procureur ? »

Nous étions deux, mais la conversation se faisait à deux. Jeffrod préféra s’éclipser, m’informant qu’il allait dans la salle de pause. J’hochais la tête, avant de reposer mon regard sur William, qui était face à moi. Je lui lançais alors :

« Un conseil la prochaine fois que tu dragues une femme : essaie de te renseigner sur le métier ou l’endroit qu’elle travaille. Ce serait dommage que tu mettes toutes tes collègues dans ton lit. Enfin quoi que ça à pas l’air de trop te déranger. »

Petit clin d’œil. Je rigolais, bien évidemment. Je ne regrettais rien de la soirée, ni même de la nuit. Je continuais de le regarder, attendant une réponse ou une réaction de sa part.
Revenir en haut Aller en bas
William Montgomery
- fire on fire
William Montgomery

PROFILposts : 701
Points : 156
face + © : macht, av/ mine, profil gif/mine
pseudo : manon (atlantis)
and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam JNL7O
age : turned forty four but still acts like he's a teenage boy sometimes.
job : substitut senior au bureau du procureur, attend l'opportunité de passer adjoint du procureur
statut : single bird, used to push feelings away to avoid hurting people. might be falling for one of his closest friend, tho and has no idea how to deal with it.

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam EU9T7Sd
rps : ON (krisliam #4)

DONE krisliam #1 - krisliam #2 - krisliam #3
RPG
– JUKEBOX LIFE
relationships:

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Empty
Message () Sujet: Re: and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam   and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam EmptyMer 29 Mai - 9:13

Il oublie rapidement son collègue, en oublie aussi rapidement qu’ils ne sont plus dans le bar de l’autre soir mais sur leur lieu de travail. Il la scrute, essaie de deviner si Ophelia savait qu’ils allaient être amenés à bosser ensemble, sort of, ou si c’est autant une surprise pour elle que ça l’est pour lui mais elle ne laisse rien paraître. She’s good. Il n’a aucun doute quant au fait qu’il n’aurait aucune envie de se retrouver en face d’elle lors d’un procès si elle est une nouvelle avocate employée dans l’entreprise – sa poker face ne laisse rien deviner de ses pensées et il est prêt à parier qu’elle doit être une adversaire redoutable au poker. L’idée de s’en assurer autour d’une partie se fraye un chemin dans son esprit, rapidement balayé par quelque chose d’un peu plus intéressant. Un strip poker, et il n’a pas besoin de beaucoup d’imagination pour visualiser son corps longiligne en sous-vêtement, juste d’une bonne mémoire. Elle offre un sourire, l’un de ceux qui l’a poussé à l’aborder quelques soirs plus tôt et il se pare de son air le plus détaché. « Non ? » Il ne l’imagine pas paralégale, doute que Jeffords se serait donné la peine des présentations si elle n’était qu’une cliente. Elle se complète et la surprise marque ses traits. « Secrétaire ? Quelle coïncidence, je suis justement à la recherche d’une nouvelle secrétaire à embaucher. » Tant pis si Tina écoute aux portes invisibles du couloir, tant pis si elle comprend qu’il ne compte pas la garder indéfiniment – il n’a pas besoin de voir Ophelia à l’œuvre pour savoir qu’elle ferait un meilleur job. Son sourire mi-narquois, mi-charmeur revient sur ses lèvres, ignorant quant au regard que son collègue lui lance parce que même s’il a bien compris que Jeffords a la chance de l’avoir en tant que secrétaire, William n’a pas encore dit son dernier mot – et s’il peut la lui voler, il ne compte pas s’en priver. La remarque lui arrache un rire bref, il se passe la langue sur les dents, amusé. « Hey, tu peux récurer les toilettes tout en ayant la classe, c’est probablement ce qui fait de moins le meilleur cleaning lord de tout Miami. » Elle est perspicace, Ophelia, a visé dans le mille. « But you’re right, je suis substitut du procureur. » Il ne rajoute pas le pour l’instant qui lui brûle pourtant les lèvres – personne, au bureau, n’ignore ses ambitions, pas même le district attorney actuel et il ne faudra pas plus d’une semaine à la rousse pour les découvrir à son tour. Une chance pour elle d’être davantage que la secrétaire d’un douchebag qui stagne à la même place depuis des années. Ce dernier marmonne quelques mots d’excuses en direction d’Ophelia, lui coule un regard avant de s’éloigner mais William, il ne lui accorde pas plus d’intérêt ; n’a pas davantage l’attention de laisser celle qui lui fait face aller rejoindre son patron aussi rapidement. « Je pourrai te retourner la remarque. De ce que je me souviens, tu ne t’es pas vraiment intéressée à ce que je faisais. » Il se penche légèrement en avant, la voix diminuée d’un cran pour une confidence qui ne les regarde qu’eux. « Enfin… En dehors de ce que je te faisais, je veux dire. » Son sourire cocky s’élargit quand il se redresse mais il sait qu’elle a raison, encore une fois. S’il n’a jamais vraiment été trop regardant sur ses choix de conquêtes ou d’amantes d’un soir, il a toujours mis un point d’honneur à ne pas franchir cette limite avec ses collègues du bureau – trop de complications qu’il préfère ne pas prendre le temps de gérer. « So, Jeffords, uh ? Ma proposition de venir bosser à mon bureau est réelle, meilleur bureau, meilleures horaires, meilleure paie et… Well, ce n’est pas pour me vanter mais je suis plus agréable à regarder que lui. » Il garde la situation légère, plus enclin à flirter qu’à s’élancer dans une conversation qui impliquerait de mettre de vrais mots sur leurs instants de plaisir, sur savoir si oui, ou non, il voudrait la retrouver entre ses draps une nouvelle fois. Il préfère ne pas avoir à y penser, parce qu’elle est devenue off limit à l’instant où elle a admis travailler ici. Et ça lui convient, qu’il s’affirme mentalement, repoussant les images de son corps nu dans les méandres de son esprit.
Revenir en haut Aller en bas
https://jukeboxhero.forumactif.com/t97-word-as-weapons-william https://jukeboxhero.forumactif.com/t136-i-wish-i-was-special-wil
Ophelia Levinson
Ophelia Levinson

PROFILposts : 128
Points : 101
face + © : Sarah Rafferty
pseudo : .PINK SIREN
and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Source
age : 42 ans
job : Secrétaire au bureau du procureur
statut : Célibataire, divrocée

RPG

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Empty
Message () Sujet: Re: and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam   and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam EmptyJeu 11 Juil - 17:56

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Giphy

Coucher avec mes collègues ? C’était clairement quelque chose que je m’étais refusé. Après tout, je savais plus que n’importe qui que tout finissait par se savoir. Et les rumeurs pouvaient aller très vite. De plus, parfois, il n’y avait même pas besoin d’avoir coucher avec quelqu’un pour que tout le monde le pense. Les gens aiment bien se faire des idées, et j’étais persuadée qu’ici c’était pareil. Non mais franchement ? Certaines personnes manquaient cruellement d’histoire à se mettre sous la dent. Tandis que d’autres préféraient, et de loin, se mêler de la vie des autres plutôt que de la leur. A croire que ces mêmes personnes n’avaient aucun problème dans leur vie. Si c’était le cas, je voudrais bien la recette. Bref quoi qu’il en soit je ne m’attendais vraiment pas à rencontrer l’un de ceux avec qui j’avais couché. Certainement pas ici et encore moins dès le matin. Je laissais échapper un rire, lorsqu’il m’annonça chercher une secrétaire. Je répondis donc :

« Ah oui ? Je te souhaite bon courage dans tes recherches dans ce cas. » Petit clin d’œil. J’avais parfaitement compris que c’était potentiellement une allusion qu’il me faisait. Mais je savais également qu’il avait déjà une secrétaire. Qui dans un cabinet comme celui-là, n’en avait pas ? Ou alors, était-il aussi insupportable que ça ?

Il annonça être substitut du procureur. Il avait bien la tête : beau parleur, propre sur lui, une belle gueule. Tout ce qu’il fallait pour faire tomber tout le monde dans le piège. Mais je ne laissais rien paraître de ma réflexion. Hors de question que je m’abaisse à ce niveau-là. Je continuais de le regarder, avant de lui sortir, le plus naturel du monde :

« Substitut du procureur ? Rien que ça ? » Je marquais une brève pause. Je ne remettais pas en doute son statut. Il n’aurait aucune raison de me mentir là-dessus. Et même s’il osait me mentir, tout finirait par se savoir. Mais je savais qu’il était plutôt honnête. Du moins, sur ce sujet-là. En ce qui concerne ses conquêtes, là rien n’était moins sûr.

Jefford finit par partir. Après tout, il n’avait rien à faire dans cette conversation, qui devenait de plus en plus privé. Il me renvoya ma remarque. Depuis quand c’était aux femmes qui se faisait aborder de demander ce qu’exerçait comme métier l’interlocuteur ? Non mais et puis quoi encore ? Mais c’était la gente masculine qui était comme ça. Toujours remettre la faute sur les autres. Heureusement que nous les femmes, nous remontions un peu le niveau, tout de même. J’eus un sourire puis lui répondis, le plus discrètement possible :

« C’est pas faux… Mais ce serait plus judicieux pour toi de savoir où la personne que tu dragues, travailles. Ca éviterait d’avoir ce genre de conversation au boulot, en plein milieu d’un couloir. » Je marquais une brève pause avant d’ajouter : « Parce que autant je peux être discrète, autant d’autres ne le sont pas forcément. Penses-y la prochaine fois ! »

Je continuais de le regarder. La réunion n’allait pas tarder. William me relança sur le sujet de la secrétaire. J’eus un deuxième sourire et ne put m’empêcher de lui répondre :

« Comment s’appelle ta secrétaire actuelle déjà ? Tina, il me semble ? » Je marquais une brève pause avant d’ajouter : [b]« Comment le prendrait-elle si je lui annonçais que tu voulais la remplacer ? »(/b]

J’arquais un sourcil, affichant un sourire plutôt fier. J’attendis la réponse de William. Après tout, peut-être avait-il une excellente excuse.
Revenir en haut Aller en bas
William Montgomery
- fire on fire
William Montgomery

PROFILposts : 701
Points : 156
face + © : macht, av/ mine, profil gif/mine
pseudo : manon (atlantis)
and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam JNL7O
age : turned forty four but still acts like he's a teenage boy sometimes.
job : substitut senior au bureau du procureur, attend l'opportunité de passer adjoint du procureur
statut : single bird, used to push feelings away to avoid hurting people. might be falling for one of his closest friend, tho and has no idea how to deal with it.

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam EU9T7Sd
rps : ON (krisliam #4)

DONE krisliam #1 - krisliam #2 - krisliam #3
RPG
– JUKEBOX LIFE
relationships:

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Empty
Message () Sujet: Re: and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam   and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam EmptyMar 23 Juil - 20:41

Elle ignore la perche tendue avec sarcasme et confidence. Il s’est fait avoir à son propre jeu – une première, pour lui, habitué à mener la danse en toutes circonstances. L’amertume glisse dans sa gorge mais il laisse échapper un rire. Elle est sassy, Ophelia – une attitude renforcée par le clin d’œil qu’elle lui adresse et qui ne fait que l’amuser un peu plus, parce que c’est exactement ce qui l’avait attiré, chez elle. Elle entre dans le jeu avec la même légèreté que lui, capable d’attraper la couronne pour la revêtir. Elles sont rares, à avoir cette capacité et ça le rend légèrement admiratif (non pas qu’il irait jamais gonfler son égo à le lui avouer, plus, William Montgomery ne fait pas dans les compliments). Il pourrait insister, souffler qu’elle a très bien compris son allusion, sa proposition, mais il préfère laisser couler. Prendre la défense des agents de maintenance pour finalement confirmer ses soupçons. Un sourire cocky flirte sur ses lèvres, non peu fier de sa position durement gagnée. Il a toujours eu conscience d’être le meilleur dans son domaine et ne voit aucune raison de s’en cacher – hell, le bureau entier en a conscience. Il hausse les épaules, nonchalant. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Tu as une bonne intuition et je suis encore meilleur que ce que les gens le disent. » Il n’entre pas dans les détails, ne précise pas qu’il est bon pour s’entourer des bonnes personnes pour récolter les preuves, qu’il sait comment apprivoiser ses témoins, comment décontenancé les accusés. Il ne dit pas comment il parvient à moucher la partie adverse en ridiculisant l’avocat qui lui fait face, qu’il connaît la loi sur le bout des doigts et que c’est ce qui lui permet de la tourner à son avantage. Peu importe les circonstances. He’s that good, mais ça ne sert à rien de s’en vanter alors il ne le fait pas plus que nécessaire (même si aucune vantardise n’était nécessaire de sa part, dans ce cas de figure, il aime se laisser aller à quelques écarts de conduite). Du coin de l’œil, il aperçoit Jeffords s’échapper d’une conversation qui l’ignore royalement mais il n’a pas de regard pour lui. Pas plus qu’il n’a de mots à son intention. Jeffords n’est pas méchant, mais William limite leurs discussions au domaine purement professionnel. Cette interlude avec Ophelia n’a rien de purement professionnel – pas encore, du moins, parce que William le sait, ils vont devoir le devenir et mettre de côté cette nuit de passion qui les a rapproché. Probablement la taire à moins d’être dans l’intimité d’une discussion en tête à tête pour ne pas faire courir trop de rumeurs – il ne voudrait pas qu’Ophelia se construise une réputation négative dès ses premiers. « Je sais qui travaille dans ce bureau et même dans les locaux de Grey, Mostow, Felter et Mitchel et crois-moi, si j’avais su que tu allais venir travailler ici quelques jours après, je ne t’aurai pas abordée. » Il ancre son regard dans celui de la rousse, tout à coup plus sérieux. Il garde ses liaisons le plus loin possible du domaine professionnel, n’aurait jamais envisagé de faire une exception. Il se penche légèrement, l’esprit léger et le sourire charmeur retrouvés. « Et puis, si tu veux éviter que ça s’ébruite, mieux vaut avoir cette conversation dans le couloir. Si on en parlait dans un bureau, la porte fermée, les gens pourraient croire qu’on a une vraie liaison. » Parce que plus tu as l’air de vouloir dissimuler quelque chose et plus tu as l’air suspect au reste du monde. Il l’a appris avec son père, l’a appris avec Robert, aussi. Voir son mentor perdre sa famille pour des rumeurs, même s’il a toujours refusé de se prononcer sur la question, lui a enseigné cette leçon. Il n’a jamais remis en doute la loyauté, ou la fidélité, de celui qui a été un père de substitution, mais il sait qu’il a été l’un des rares et que les apparences ont été déterminantes. Son sourire s’élargit alors qu’elle s’inquiète pour Tina. Une altruiste. « Elle serait probablement soulagée et préférerait se faire transférer au bureau de Deeks. Elles sont déjà quasiment inséparables et Tina passe déjà la moitié de son temps dans son bureau, alors autant rendre tout ça officiel. » Pas besoin de critiquer les méthodes de travail de Tina parce qu’il sait qu’elle est une bonne secrétaire – il a juste quelque chose contre elle, un quelque chose qu’il n’arrive pas à s’expliquer et qui le rend réfractaire à l’avoir en tant que secrétaire. « Pas de remarque sur le fait que je sois plus beau à regarder que Jeffords ? Ouch, je suis blessé. » Il porte une main à sa poitrine, théâtral avant de passer la langue sur ses lèvres pour les humecter. « Mais je note que tu n’as pas dis non. Donc, tu peux commencer demain, je suppose qu’un préavis d’un jour suffira amplement à Jeffords, après tout, il a encore les numéros de celles qu’il a vu en entretien. » Il pointe le pouce par-dessus son épaule, en direction de son bureau et de celui de Tina, placé devant où sa secrétaire répond probablement au téléphone (ou lit un énième magazine people en pensant qu’il l’ignore).
Revenir en haut Aller en bas
https://jukeboxhero.forumactif.com/t97-word-as-weapons-william https://jukeboxhero.forumactif.com/t136-i-wish-i-was-special-wil
Ophelia Levinson
Ophelia Levinson

PROFILposts : 128
Points : 101
face + © : Sarah Rafferty
pseudo : .PINK SIREN
and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Source
age : 42 ans
job : Secrétaire au bureau du procureur
statut : Célibataire, divrocée

RPG

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Empty
Message () Sujet: Re: and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam   and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam EmptyMar 24 Sep - 11:58

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Giphy

Je n’étais pas du genre à vouloir des relations personnelles avec un collègue de travail. De manière générale, je restais loin de ce genre de comportement. Même les rares collègues que je voyais en dehors et que je considérais comme des amis comprenaient mon point de vue. Et sur mon lieu de travail, j’étais toujours beaucoup plus distante que lors d’un happy hour. Avec William, je ne ferais pas d’exception. Il était carrément irrésistible, mais il était hors de questions pour moi de le traiter autrement que comme un collègue. Aux vues de sa façon de parler, cela devait être pareil de son côté. Du moins, je l’espérais. Si nous n’étions pas sur la même longueur, il risquerait d’être grandement déçu. J’eus un léger sourire lorsque je l’entendis me répondre. Il avait vraiment réponse à tous, c’était presque incroyable.

« Ce n’est clairement pas la modestie qui t’étouffe. » Je marquais une brève pause, avant d’ajouter sur un ton malicieux : « Tu ne serais pas en train d’essayer de m’impressionner, j’espère ? »

Parce qu’il fallait bien qu’il comprenne que peu de chose pouvait m’impressionner. Je travaillais dans un milieu de requin. Il fallait bien se l’avouer, le domaine juridique était assez horrible. Si l’un pouvait écraser l’autre pour réussir, il le ferait sans sourciller. Et la façon dont William me parlait, je compris rapidement qu’il n’était pas du genre à faire de cadeaux. C’était sans doute la recette pour garder une bonne place, après tout. Je lui fis ensuite remarquer que certes, il était bon, mais apparemment pas tant que ça non plus. Mais il me fit une démonstration pour me prouver le contraire. Deuxième sourire avant de dire :

« A ton avis, lequel de nous deux sera le plus gêné si tout le monde apprend ce qu’il s’est passé la dernière fois ? Je ne dis pas que je m’en moque qu’on le sache, mais simplement que tu dois tout de même avoir une sacrée réputation dans ce domaine-là. » Ca pique. Mais j’étais comme ça. Je continue de le regarder quelques instants avant de dire : « Soyons réaliste : un substitut du procureur, célibataire, et qui n’a pas l’air d’avoir eu beaucoup de relations sérieuses dans sa vie, ça cache forcément autre chose ! » J’ajoutais également : « Et si tu savais tout ce que je peux entendre, en allant d’un bureau à l’autre. Les gens pensent que personne ne les écoute, mais je sais déjà qui a couché avec qui dans ce bureau. »

Je lui fis un clin d’œil. Il est vrai que j’avais pu entendre certaines bribes de conversation en allant à l’imprimante ou en allant me chercher un café. Personne ne se méfie de la petite nouvelle, parce qu’elle ne connaît personne. Les gens sont tellement persuadés d’être discret que cela en serait presque risible. Mais qu’importe. Je continue de le regarder, alors qu’il me propose de remplacer sa secrétaire, avant de parler de Jeffords. Puis je me tourne vers ce dernier, déjà dans la salle de conférence, avant de regarder de nouveaux William. Avec une moue, je lui lance :

« Quoi ? Tu le trouves si moche que ça Jeffords ? Franchement, il y a pire… » Evidemment, c’était une nouvelle fois pour le piquer. Et surtout pour lui montrer qu’il n’aurait pas l’ascendant sur moi. Il avait peut-être l’habitudes des femmes qui se pavanent devant lui et qui feraient n’importe quoi pour être dans son lit, mais moi ce n’était pas le cas. Je n’étais pas une femme facile et il fallait qu’il s’y habitue. Je rigolais en entendant sa réponse :

« J’ai pas dis non, mais je n’ai pas dis oui non plus. Tu me proposes un job, alors que j’en ai déjà un. Tu ne me présentes même pas les clauses du contrat ? » Je marquais une brève pause avant d’ajouter : « Pour un substitut du procureur, je te croyais plus prévoyant que ça. » Une deuxième pause, avant de dire : « Mais tu sais quoi ? J’attends que tu rédiges un contrat de travail. Si les clauses me conviennent, on pourra peut-être en discuter. Si ça me convient, je reste là où je suis. Marché conclu ? »

Le connaissant, il prendrait certainement cela comme un challenge. Avec la position qu’il occupait, je doutais fort qu’il trouve le temps de rédiger un contrat pour le lendemain. Mais au moins, ça me permettrait de voir ce qu’il a dans le ventre.
Revenir en haut Aller en bas
William Montgomery
- fire on fire
William Montgomery

PROFILposts : 701
Points : 156
face + © : macht, av/ mine, profil gif/mine
pseudo : manon (atlantis)
and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam JNL7O
age : turned forty four but still acts like he's a teenage boy sometimes.
job : substitut senior au bureau du procureur, attend l'opportunité de passer adjoint du procureur
statut : single bird, used to push feelings away to avoid hurting people. might be falling for one of his closest friend, tho and has no idea how to deal with it.

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam EU9T7Sd
rps : ON (krisliam #4)

DONE krisliam #1 - krisliam #2 - krisliam #3
RPG
– JUKEBOX LIFE
relationships:

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Empty
Message () Sujet: Re: and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam   and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam EmptyMar 1 Oct - 14:23

Un haussement d’épaule, un regard rapidement jeté sur le couloir et les allers et venues de certains de leurs collègues. William, il n’a rien perdu de son sourire, ne compte rien n’en perdre en réalité. Il se sait être arrogant, il sait qu’il est parfois trop sûr de lui et que cette attitude en dérange plus d’un – il sait qu’on l’a déjà accusé d’être prétentieux, qu’on le pointe du doigt pour être le vaniteux de service mais les adjectifs ne l’atteignent jamais. Parce qu’il sait que s’il dérange, c’est parce qu’il a raison. Il sait ce qu’il vaut, il sait le travail qu’il a accompli toutes ces années pour parvenir à la place qu’il occupe aujourd’hui (et, plus important encore, il sait que la place qui vise pourrait très bien lui être attribué d’ici quatre à cinq ans parce qu’il sait qu’il a un taux de réussite supérieur à ses collègues). « Je ne vois pas l’intérêt de prétendre. » Et tant pis pour ceux qui aiment à croire que la fausse modestie pourra les mener quelque part – William, il a fait de l’honnêteté son travail et il ne compte pas s’arrêter-là. Un rire le secoue légèrement avant qu’il ne secoue la tête. « Je ne pense pas avoir eu besoin de t’impressionner l’autre soir. » Il sait qu’il suffit d’un sourire et des bonnes paroles pour obtenir la femme qu’il souhaite – pas de paroles qu’il ne pense pas et encore moins de redorer son blason. Ce n’est, de toute façon, pas comme s’il cherchait à dissimuler quoique ce soit parce qu’il ne cherche rien, à travers toutes les femmes avec lesquelles il prend le temps de batifoler. Juste quelques heures de plaisir, de bon temps et, parfois, de quoi remettre ça plusieurs soirs de suite – mais rien qui ne devrait durer parce que la durée, la stabilité et la vie de famille, ce n’est pas pour lui. Pas alors qu’il a fuit la sienne dès que l’occasion s’est présentée. Il ne dupe pas celles qui sont souvent présentées comme des conquêtes – il ne leur vend pas une relation avec monts et merveilles, ne perd pas son temps à prétendre vouloir les rappeler ou à retenir leurs noms (la plupart du temps, en tout cas parce qu’il y a toujours quelques exceptions, comme Ophelia, dont le prénom semble s’être ancré en lui). Et si elles se bercent d’illusions, ce n’est certainement pas de sa faute – il blâmera le romantisme alimenté par tous les films à l’eau de rose diffusés à la télé. Son sourire s’élargit, sa langue passe sur ses dents avant qu’il ne tourne la tête pour laisser son regard brun se poser sur les portes vitrées d’un bureau. « Qu’est-ce qui te fait dire que je prête la moindre attention à ce que les autres peuvent penser de moi ? » Il sait être admiré par les plus jeunes avocats qui rêvent d’une carrière similaire à la sienne ; il sait être traité de goujat par toutes celles qui sont passé dans ses bras ou qui ont des connaissances parmi celles-ci ; il sait être détesté par tous ceux qui visent la place de procureur. Une opinion de plus ou de moins ne pourra sûrement pas lui coûter – pas après tout ce que lui a coûté la seule opinion qui ait jamais compter à ses yeux. Son propre père le déteste, alors qu’importe que ses collègues de bureau le méprise. « Honnêtement ? Ma réputation ne craint rien. Nous savons tous les deux que lors d’une liaison, celle qui souffre le plus des rumeurs et des bruits de couloir, c’est la femme. C’est elle qui est pointée du doigt, insultée et accusée d’avoir couché pour sa position. Moi ? Je vais être acclamé par tous ceux qui voudraient être à ma place et encore un peu plus détesté par celles qui assument déjà que je suis un crétin qui se sert des femmes. » Il a haussé les épaules, pris un ton nonchalant mais ce comportement machiste l’affecte – il a vu des collègues perdre leur place à cause de ce genre d’attitude. Il a vu plein de femmes perdre espoir et abandonner un procès contre leur employé parce qu’elles ne supportaient plus de se faire injurier en allant au boulot jour après jour. C’est ce qui l’a motivé à ne jamais s’intéresser à une collègue, peu importe son attirance pour celle-ci. Il ne sera pas celui qui brisera la carrière d’une bonne travailleuse – et comme il ne peut, hélas, pas casser la gueule à tous ceux qui crachent sur leur dos, il préfère encore rester professionnel. « Qui te dit que je suis pas marié ? » Outre l’absence d’alliance à son doigt – il pourrait prétendre une séparation ou un divorce sur le feu. « Les gens penseront toujours quelque chose, peu importe mon comportement. Je pourrai être marié que ça ne les empêchera pas de trouver quelque chose à dire sur moi. La jalousie, c’est moche. » Il retrouve son sourire du chat du Chesire, secoue la tête parce qu’il n’a aucun doute qu’elle en sait déjà beaucoup sur tous les employés du bureau alors qu’elle vient juste de débarquer. Elle dégage une assurance rare et, pourtant, il se doute qu’elle doit savoir se faire discrète pour entendre tout ce qui se raconte d’une bouche à l’autre. Il prend une moue horrifiée quand elle compliment Jeffords et il la dévisage, les yeux écarquillés. « Ne le prends pas mal, mais tes goûts sont absolument affreux. Il a un début de calvitie, sa bouche donne l’impression qu’il a soit beaucoup trop de dents soit clairement pas assez et c’est plus que perturbant surtout quand tu manges avec lui et quand il sourit, on dirait le clown du film It. » Il a conscience d’être injuste envers l’autre substitut – Jeffords n’est pas méchant, il aboie bien plus qu’il ne mord et, well, il n’y peut rien s’il a le charisme d’une huître et l’éloquence d’une otarie. « Hey, on est dans le bureau du procureur ici, les contrats, c’est la ville qui s’en occupe et crois-moi, la ville se moque bien de savoir si t’es au bureau de Jeffords ou au mien. » Lui, il ne fait déjà pas passer les entretiens pour sa secrétaire lui-même (il a marché à ce propos avec l’un des substituts juniors que William a décidé qu’il appréciait). « Mais pour toi, je veux bien faire un effort, » reprend-il après un bref silence, des idées germant dans son esprit tandis qu’il tend la main dans sa direction. « Tu auras un contrat rédigé demain à la première heure, » qu’il précise comme une promesse. Il aperçoit Jeffords qui leur lance un regard appuyé, probablement ennuyé qu’il squatte sa nouvelle secrétaire dès son premier jour. « Je peux déjà te dire que je suis plus patient que lui, » désigne-t-il en se tournant vers Ophelia – même s’il sait qu’il exagère, qu’il abuse juste pour le plaisir de faire enrager Jeffords une nouvelle fois.
Revenir en haut Aller en bas
https://jukeboxhero.forumactif.com/t97-word-as-weapons-william https://jukeboxhero.forumactif.com/t136-i-wish-i-was-special-wil
Ophelia Levinson
Ophelia Levinson

PROFILposts : 128
Points : 101
face + © : Sarah Rafferty
pseudo : .PINK SIREN
and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Source
age : 42 ans
job : Secrétaire au bureau du procureur
statut : Célibataire, divrocée

RPG

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Empty
Message () Sujet: Re: and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam   and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam EmptyMar 22 Oct - 20:44

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Giphy

Je n’étais pas du genre à coucher avec un collègue. C’était une limite que je souhaitais ne jamais franchir. Et j’aurais certainement réfléchit à deux fois, si j’avais su que je retrouvais William le lendemain au bureau. Mais j’assumais amplement cet acte. Et si on venait me poser la question, je répondrais de la plus honnête des manières qui soit. Après tout, s’il y a une chose que je n’aimais c’était bel et bien le mensonge. Je faisais partie de ces personnes qui prônait la vérité. De toute façon, la vérité finissait toujours par se savoir. Dans cet optique-là, autant être honnête dès le début, ça évitait de se disputer et se prendre la tête pour des broutilles. J’eus un léger sourire en entendant la réponse de William. Il ne manquait pas d’air. Et je voyais le genre de personne qu’il était. Il faisait partie de ces hommes bien trop confiants, qui pensent qu’une femme est incapable de leur dire non. Et pourtant, peut-être que lorsqu’on s’était croisé, j’aurai dû l’envoyer bouler. Après tout, il aurait certainement choisi une conquête plus facile. Je continuais de le regarder quelques instants, avant de répondre :

« Tu n’en as pas eu besoin en effet mais, il faut tout de même que tu comprennes quelque chose… » Je marquais une brève pause avant d’ajouter : « Si j’avais voulu refuser, j’aurai largement pu le faire. »

Il s’avérait que ce soir-là, j’avais envie de m’amuser. Ça aurait été William, comme un autre. Je ne me serai pas montré réticente. Disons simplement que depuis mon divorce, je voulais profiter de ma vie. Bien évidemment, je ne ramenais n’importe quel homme à la maison. Je les voyais chez eux ou à l’hôtel. Après tout, mes enfants n’avaient pas besoin de se retrouver au petit déjeuner avec mes conquêtes. Ce serait certainement une situation plutôt malaisante. Je continuais de regarder William et répondis simplement :

« Je vois quel genre d’homme tu es William. T’es beau, tu le sais, tu en joues. T’aimes être un peu macho sur les bords parce que c’est ton caractère. Tu as de l’assurance et t’as une bonne réputation. Tu fais celui que rien n’atteint, mais je suis certaine qu’au fond de toi, tu n’es pas si bien que cela dans tes baskets. » Brève pause, avant d’ajouter : « Et tout ça, tu ne l’admettras jamais puisque tu n’as pas envie de passer pour quelqu’un de faible. Mais un jour, tu te rendras compte que la vie que tu as mené jusqu’ici ne te convient peut-être plus ! »

Pour en avoir côtoyé des hommes, je savais pertinemment que j’avais raison. Les mecs et leur égo, c’était une vraie histoire d’amour ! On ne pouvait pas lutter contre cela. J’eus un léger rire lorsque je l’entendis me sortir sa théorie comme quoi c’était toujours la femme qui finissait par pleurer. Cela se voyait comme le pif au milieu de la tronche qu’il ne me connaissait pas. J’avais assez pleuré pour mon ex-mari, je n’allais certainement m’attacher et souffrir pour un coup d’un soir.

« Tu vois, c’est là où tu ne me connais pas ! » Je marquais une brève pause avant d’ajouter : « Je ne suis pas du genre à pleurer parce qu’un homme avec qui j’ai couché ne voudra pas de moi. Tu sais, les rumeurs ne me font pas peur. Et puis, je n’ai pas de réputation à tenir moi ici. Donc si jamais cela s’apprend, je ne risque rien. Toi, par contre, comme tu le dis, tu vas être encore plus détesté par la gente féminine. Mais méfie-toi, peut-être qu’un jour, plus aucune autre femme ne voudra de toi. » Léger sourire, j’adorais envoyer des piques. J’avais toujours été bonne à cela. J’enchainais : « Tu n’es pas marié. Tu n’as pas d’alliance, tu dois certainement vivre dans un appartement tellement grand que tu dois te perdre dedans. Tu restes jusqu’à très tard au boulot, ce qui signifie que personne ne t’attend chez toi. Tu vis pour ton boulot et tu n’as pas le temps d’y inclure une personne. Tu veux que je m’arrête là ou je continue ? Parce que tu sais la liste est longue ! »

Je continuais de le regarder et sourie en entendant sa réponse. Mes goûts étaient affreux, vraiment ? J’arquais un sourcil et répondis du tac au tac :

« Avant de dire que mes goûts sont affreux, rappelle-toi que j’ai accepté de coucher avec toi. »(/b] Je marquais une brève pause avant d’ajouter : [b]« Qu’est-ce que je dois en déduire ? »

Mais nous n’avions plus beaucoup de temps. Jeffords me lançaient déjà des regards noirs m’informant que je devais me dépêcher de finir cette conversation. Je continuais de regarder William et lui dis simplement :

« Tu as tout compris, si tu me veux, c’est toi qui te débrouille pour faire le contrat. Après tout, t’as fait une école de droit il faut que ça te serve ! » Brève pause, avant de commencer à m’éloigner. Je me retournais et lui dis : « A demain, dans ce cas ! »

Je continuais ensuite mon chemin en direction de la salle de réunion, sans plus prêter attention à William. Je pris place et sortie un bloc note, ainsi qu’un stylo. La réunion allait bientôt commencée.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


PROFIL
RPG

and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Empty
Message () Sujet: Re: and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam   and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
and i'm old enough to know i'll end up dying / opheliam
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» wait til my dying days are gone / harry
» (tc) oh baby, baby it's a wild world / opheliam

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
JUKEBOX HERO :: the people we meet :: 
Nobody Else is Dying Today
 :: RP Terminés
-
Sauter vers: