Nom complet : Je m'appelle Luisa Mendez, bien que mon véritable nom soit Devyani Lakshmi. Âge, lieu de naissance : Je suis née à Miami il y a trente-cinq ans. Nationalité, origines : Je suis américaine et j'ai des origines indiennes et mexicaines. Emploi, situation financière : Je travaille comme historienne en art au Perez Art Museum. Statut civil, orientation sexuelle : Je suis mère célibataire et je suis hétérosexuelle. À Miami depuis : Je suis revenue à Miami en 2004, j’en suis partie pour y être de retour depuis sept mois environ. Traits de caractère : Ouverte; cultivée; généreuse; fière; persévérante; auparavant souriante, beaucoup moins depuis cinq ans; secrète; fidèle; aimante; passionnée. Groupe : Sleep.
we don't deserve happy endings(un.) Mon père possédait une boutique d'antiquité à Miami
(deux.) J'ai une grande-soeur et un grand-frère
(trois.) J'étais, littéralement, la fille de mon père. Sa préférée, celle qui lui ressemblait le plus
(quatre.) Petite, je passais mon temps à la boutique et j'écoutais mon père me raconter l'histoire des objets qu'il vendait
(cinq.) Je suis la seule qui fasse plus typé indienne, ma soeur et mon frère ressemblent à la mama latina
(six.) Je sais parler américain, indien et mexicain
(sept.) J'avais l'habitude de n'avoir peur de rien ni personne, je n'avais pas froid aux yeux et j'étais une grande gueule
(huit.) J'ai toujours aimé l'art, sous toutes ses formes
(neuf.) J'ai vécut à Boston de mes quinze à vingt ans parce que ma grand-mère paternelle était gravement malade
(dix.) J’ai été appelé par le frère de Jensen qui m’a raconté ce que mon ami avait vécut à l’armée, c’est ce qui a fini de me décider à retourner à Miami
(onze.) Je fais mine d'être la même, mais je suis brisée depuis la mort de mon père
(douze.) J'essaie de faire du sport quotidiennement, mais je remercie mes gênes pour ma capacité à m'en passer
(treize.) Je travaille plus que de raison pour tenter de m'occuper et d'oublier
(quatorze.) Je n'ai plus confiance en la justice
(quinze.) Je n'ai pas oublié mon ex, malgré ce qui s'est passé et que je l'en tienne pour responsable
(seize.) Je rêve toutes les nuits de l'explosion qui a coûté la vie à mon père et qui a détruit nos vies
(dix-sept.) Je suis maman d'une petite fille et d'un petit garçon, des jumeaux de cinq ans, Carmen et Eliott.
a little bit of heaven, a little bit of hellFévrier 2014 :-
Baba ? Tu peux me dire pourquoi tu as engagé cet homme ? » Je regardais mon père, légèrement énervée de voir qu'il avait engagé quelqu'un alors que je travaillais déjà pour lui. Je ne comprenais pas pourquoi il avait besoin de quelqu'un d'autre alors que nous avions toujours tout géré tous les deux. Il s'était avancé vers moi et avait posé ses mains sur mes épaules. «
Devy, ne le prend pas mal ma fille, mais je me fais vieux et j'ai besoin de bras pour porter certains objets lourds. » Ne pas mal le prendre ? C'était facile à dire. Je croisais les bras et fronçais les sourcils. «
Mais Baba, je suis autant capable que n'importe qui. » Il m'avait souri et la clochette de la porte avait retenti. Je l'avais suivi jusqu'à l'intérieur de la boutique et je regardais le nouvel arrivant. Il se faisait appeler Franck Gould. Il n'y avait pas à dire, Baba ne manquerait pas de bras pour l'aider. Je m'étais éclipsée pour les laisser parler, mais je restais à bonne distance afin d'entendre la conversation. Il avait l'air travailleur et sérieux. La journée était bien entamée et mon père était sorti pour aller acheter un objet dont il avait entendu parler. Après quelques heures, Franck s'était présenté à moi, il cherchait un vase de la dynastie Ming pour l'inventaire de la boutique. Je fermais donc la porte d'entrée et le retrouvais dans l'arrière boutique.
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J'essaie de trouver ce vase, mais je ne suis pas encore totalement familier avec le système de rangement. » Il me regardait avec un sourire gêné. Je prenais le carnet qu'il tenait et regardait les annotations. «
En général, Baba note toujours la rangée et l'étagère, mais il a dû oublier de le faire lors du dernier inventaire. » Je lui faisais signe de me suivre. «
Si tu ne trouves pas cette annotation, il faut essayer de regarder en fonction de l'année et/ou du pays d'origine. » Je me rendais donc dans la section asiatique et je cherchais sur les étagères. L'arrière boutique n'était pas énorme, mais il y avait une bonne centaine de vases chinois entreposé. «
Regarde, il est là. » J'attrapais le vase et le tendait, non sans difficulté, à Franck. J'avais faillit le laissé tomber et Franck l'avait rattrapé. J'avais alors ri. «
Baba avait raison, des bras musclés ne sont pas de trop ! » Et Franck avait ri lui aussi.
Avril 2014 :Les choses étaient devenues ce qu'elles devaient devenir et j'étais tombée amoureuse de Franck. Nous sortions ensemble en cachette depuis deux mois. Mon père n'était pas au courant où en tout cas, il faisait semblant de ne pas le voir. Je croyais avoir trouvé l'amour de ma vie et j'étais au comble du bonheur. Pourtant, j'allais me rendre compte que mon conte de fée n'était pas si magique que cela. J'avais surpris une conversation téléphonique. Franck expliquait qu'il avait presque toutes les infos qui leur manquaient et qu'il savait que la livraison avait lieux tous les vendredis. Je n'avais pas voulu m'inquiéter sur le coup, mais j'avais fini par m'en mêler.
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À qui tu parlais l'autre jour ? » Nous n'étions que tous les deux et je lui faisais face. Il me regardait, feignant l'incrédulité. «
De quoi tu parles Devy ? » Je croisais les bras et fronçais les sourcils. «
À qui parlais-tu au téléphone il y a deux jours ? Ne me prend pas pour une imbécile Francky. » Il allait tenter de me raconter un bobard, mais il s'était ravisé, constatant que je ne rigolais pas. «
Je… Ça me tue de te le cacher depuis que je t'ai rencontré, mais tu dois comprendre que je n'avais pas le choix. » Je ne décroisais pas les bras et attendais une véritable explication. «
Je ne m'appelle pas Franck Gould… Je travaille à la brigade des stups, je suis l'agent Harvey Wilson et je suis en infiltration. » Je restais sans voix, tentant d'assimiler ce qu'il venait de me dire. Au lieu de m'énerver, je restais calme et demandais. «
Tu enquêtes sur mon père ? » Il acquiesçait de la tête. «
Il est impliqué dans un trafic de drogue pour un cartel. » Mes bras se décroisaient sous le choc. Il s'approchait de moi et me prenait les épaules, tentant de planter son regard dans le mien. «
Je n'ai jamais voulu tomber amoureux, mais j'ai pas su te résister, je ne voulais pas te faire de mal. » Je m'écartais et le repoussais, l'information était arrivée à mon cerveau. «
Mon père n'est pas un criminel ! » Il essayait d'attraper mes mains. «
Il travaille avec un trafiquant Devy ! » Je le repoussais une nouvelle fois et haussais le ton. «
Si tu connaissais un tant soit peu mon père et ma famille, tu saurais que ce n'est pas un trafiquant ! Tu saurais qu'il fait ça pour nous protéger. Mais non, monsieur l'agent sait mieux que les autres ce que c'est de vivre dans un quartier défavorisé. Tu as grandi avec une cuillère en or dans la bouche ou quoi ! Sale merde ! Je veux plus jamais te voir et t'as pas intérêt à toucher à mon père, tu m'as bien compris ? » Quand je me mettais à insulter les gens c'est que j'étais vraiment énervée et il me semble que Franck, enfin Harvey, peut-importe son prénom, ne m'avait encore jamais vu énervée. «
Qu'est-ce que tu entends par vous protéger ? Dis-moi Devy, je peux peut-être vous aider la-dessus… » Essayait-il de se rattraper ? Il était hors de question que cet homme foute ma vie et celle de ma famille en l'air pour sa propre carrière. «
C'est Devyani ! Et explique-moi une seule seconde comment je pourrais te faire confiance après ce que je viens d'apprendre ! » J'étais encore abasourdis d'apprendre qu'il s'était infiltré pour mettre mon père en prison. «
J'essaye d'attraper ce trafiquant depuis des années et on a eu une info qui disait que cette boutique servait de passe, je ne faisais que mener mon enquête sous couverture ! Ce sont des années de travail et si on peut arrêter ce trafiquant grâce à ce que tu me diras, je te promets que ta famille et toi serez en sécurité, ton père ne risquera rien et il n'y aura pas de poursuite ! S'il te plait, Devy… Devyani… » La proposition était alléchante. Avec un peu de chances, mon père pourrait enfin stopper cette activité qu'il exécrait, mais qu'il était obligé de faire si il ne voulait pas qu'il nous arrive quelque chose.
Cela faisait une bonne dizaine de minutes que j'étais adossée à une étagère, les bras croisés et la tête baissée. Harvey se tenait en face de moi, il semblait dépité, mais il ne disait rien, respectant mon silence. J'étais en train de réfléchir à ce qu'il venait de me dire et je ne savais pas quoi faire. Je lui en voulais de m'avoir menti, je lui en voulais d'avoir voulu mettre mon père derrière les barreaux, mais il faisait son travail et de son point de vue, quand on ne connaissait pas toute l'histoire, il était facile de tirer la conclusion qu'il était complice de son plein grès. «
D'accord, je vais tout te dire. » J'avais commencé par les soucis d'argents que mes parents avaient eu et ma mère était allée chercher du côté des connaissances de son frère. C'était illégal, mais c'était ainsi que mon père avait pu ouvrir sa boutique. Il n'en était pas fière, mais grâce à cela, il nous avait offert une vie meilleure et il avait pu s'occuper de ma grand-mère qui était malade à cette époque. Sauf que l'homme qui avait prêté de l'argent à mon père s'était pointé un matin en menaçant notre famille si mon père ne l'aidait pas avec sa drogue et il n'avait eu d'autres choix que d'accepter.
J'avais réussi à convaincre mon père d'aider Harvey et un piège avait rapidement été mit en place. Mon père était seul dans la boutique, comme d'habitude lorsqu'ils venaient poser leur marchandises. Les STUPS attendaient dehors, bien planqué, j'étais assise dans un fourgon avec Harvey quand on a entendu un bruit d'explosion et que j'ai vu la boutique de mon père partir en fumée. Je suis sortie du fourgon, Harvey sur mes talons, et j'ai couru jusqu'à la boutique. Il m'a attrapé et m'en a empêché d'entrer en me serrant dans ses bras. Je tentais de me débattre, je criais et je pleurais. Il me serrait si fort contre lui que j'avais l'impression de me faire happer. J'étais à genou, je n'avais plus de forces. Je me suis réveillée à l'hôpital, Harvey était à mon chevet.
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Devy ! » Je m'étais redressée et j'avais planté mon regard dans le siens. «
Tu m'avais promis qu'on serrait en sécurité ! » Il n'arrivait pas à me répondre et il avait détourné son regard, ne supportant pas celui que je lui lançais. «
Je… Je ne pensais pas que ça se pass… » «
Tu avais promis ! » Je l'avais coupé, j'avais élevé la voix, sentant la colère monter en moi. «
Je ne veux plus jamais te voir. » Il s'était levé et avait quitté la pièce.
Mai 2014 :-
Allo » Je tombais sur la messagerie, mais je préférais cela, ce serait plus facile pour moi. «
Jensen, je t'appelais pour te dire au revoir. » Je me mordais la lèvre pour ne pas pleurer. «
Tu es le seul à qui je dis au revoir et j'espère que tu garderas cette conversation entre nous. » Techniquement, je n'avais pas le droit de révéler quoi que ce soit, je devais disparaître sans que personne ne soit au courant, mais je n'arrivais pas à tout quitter sans au moins prévenir Jensen, mon meilleur ami. «
Avec ce qui s'est passé le mois dernier, je dois disparaitre. J'aurais une nouvelle identité et je vais déménager. La protection des témoins, tout ça… » Je ne pouvais retenir mes larmes. «
Mais je peux pas ne pas te dire au revoir. Embrasse John et les enfants pour moi. Dis à Caroline et Nate que je suis désolée. » Je raccrochais le téléphone et je quittais la maison que j'avais toujours connue, rejoignant ma mère dans la voiture. On était partis vivre à New-York, ma soeur, mon frère, leurs familles, on s'était tous retrouvés là-bas et on avait tenté d'avancer comme on le pouvait.
Juin 2019 :J'étais revenue depuis le mois de novembre 2018. Je n'avais rien dit à personne, mais Miami me manquait et il fallait bien que je dise à Harvey qu'il avait des enfants… Je bossais dans un musée, le Perez Art Museum. Je me fondais dans le décor et je rentrais tous les soirs pour m'occuper de mes enfants. Je n'avais pas encore eu le courage de reprendre contact avec Harvey et je m'enfonçais dans mon mensonge encore un peu plus. Je n'avais pas non plus eu le courage d'appeler Jensen, Nate ou Caroline. Je faisais la femme forte, comme d'habitude, mais je tremblais de peur intérieurement. J'avais donc pris mon courage à deux mains pendant que mes enfants dormaient.
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Allo. » La voix de Jensen retentissait au bout du fil et je restais muette quelques secondes. «
Jensen… C'est moi. Devy… On peut se voir ? »
Pseudo/prénom : Noémésie/Petrova.
Âge : 27 ans.
Où as-tu connu le forum ? PRD.
Crédits photos : tumblr.
Avatar : Priyanka Chopra.
Type de personnage : Inventé.
Un petit mot ? Merci pour votre accueil, c'est adorable
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