5'2 but my attitude is 6'1

MAYNARD O'HARE

Nom complet : maynard jean o'hare un enchevêtrement  sinueux de seize maudites lettres qui tantôt accrochent la glotte, tantôt le palais, gravent leur forme en relief sur la peau. elles dégorgent d'anecdotes qu'on raconte en chuchotement, en éclats de rire qui secouent et s’élèvent jusqu'aux  poutres apparentes; tout détonne et résonne chez l'individu. On se surprendrait presque à apprécier l'effet d'engourdissement sur la langue. Maynard Jean O'Hare un pseudonyme, un personnage de composition né drapé de désillusions; l'héroïne d'un salinger, cigarillo au bec et attitude nonchalante,  sur le qui-vive, prête à toutes les conquêtes, à toutes les échauffourées. Parce que dawg, elle a ça dans le sang. Âge, lieu de naissance : les premières vocalises ont été poussées il y a de cela vingt quatre ballets à Elko, lopin de terre désolé, frôlant les confins du Nevada. Le genre de bastide dont on a vite fait le tour; qu'on connait comme sa poche et qu'on rêverait de quitter au pas de course. Maynard a toujours fait montre de trop d'audace et de folie pour les retraités républicains qui participaient à la démographie de sa ville matrice - alors, dès qu'elle a pu, elle a fait comme tous les jeunes : elle s'est tirée, elle l'a fait vite, sans prévenir, comme un sale voleur dans la nuit (au grand désespoir de son dentiste de père). Nationalité, origines : dans ses veines un mélange insidieux de guinness et d'hémoglobine file à vivre allure; si le patronyme rappelle les prairies de cette terre d'Ire dont elle n'a jamais foulé l'asphalte, sa mère vient de ce pays incandescent dont le soleil de mayo orne les bandières. pourtant, elle est aussi américaine que l'oncle Sam (ses papelards ont toujours été en règle, comme la carnation pêche héritée de ses colonialistes d'ascendants venus chercher bonheur, arrachant aux autochtones tout ce qui faisait leur richesse - des trucs débectant qu'on se garde bien d'raconter dans les livres d'histoire). Le stars and stripes surpique tous les pans de palpitant visibles à l'oeil nu, à condition qu'on écarte les côtes, elle mordra quiconque tentera l'expérience.  Emploi, situation financière : la sapidité du danger imprégnée jusqu'aux derme le plus profond, parfois rôdant à fleur de peau; quelque chose qui débarque et dont elle sentirait les secousses résultant de cavalcades à travers la semelle de ses chaussures. Puis, les pics d'adrénaline, les rushs à travers le moindre vaisseau capillaire et la terrible sensation d'être sur le point de prendre un envol. Fils de dédale épris d'un astre luminescent, le feu; quelque chose dans cette métaphore des ailes qui brûlent rappellent le zéro instinct de survie qui longtemps l'a défini, avant qu'elle ne devienne un lieu commun, une simple figure de style. Peut-être juste le cliché de la firefighter manquant d'ambition. On oublierait presque l'époque où elle étudiait la médecine et se destinait à devenir cardiologue; c'était pas plus tard que l'an dernier. Mais, elle a enterré ses rêves, contrairement à ce que pense le monde, ils ne sont pas parties en fumée. Aujourd'hui, financièrement, elle n'est pas du genre à courir après le dernier sac à main à la mode (bien qu'elle claque tout son fric dans les talons hauts: chacun sa came), ses repas se composent essentiellement de plats surgelés et de bière bon marché dégustés sur le pouce.    Statut civil, orientation sexuelle : elle attire le genre de mec à vouloir s'emmerder dans une routine ou l'exact opposé; l'amour elle n'y croit qu'à travers un prisme sarcastique : la faute à sa mère, c'est elle qui a bousillé la notion de couple, de mariage, d'association synergique. Lorsqu'elle s'est faite la malle pour aller vivre en californie avec son amant, laissant Jim O'Hare et la petite Maynard tout juste âgée de quatre ans, c'était pas pour envoyer des cartes à tous les anniversaires, ni pour s'encombrer d'un appel tous les mois. Alors, forcément, c'est la môme qui a le plus morflé dans l'histoire et qui aujourd'hui encore refuse de se laisser emprisonner  par qui que ce soit. L'amour s'accompagne d'expressions  comme "tomber" et se "faire frapper par la foudre", tout ce qu'elle sait c'est que ça a l'air de faire sacrément mal, pourquoi donc s'infliger cela ? Madame est célibataire, par choix et hétérosexuelle confirmée depuis son premier crush télévisuel. Si vous n'êtes ni le sosie de chris hemsworth, ni celui de di caprio elle ne vous accordera pas plus que quelques salamalecs échangés dans le seul but de ne pas paraître malpolie. À Miami depuis : six mois - suffisamment de temps pour s'habituer à l'éventualité de croiser un alligator en allant faire son footing . Traits de caractère : tous ceux qui ont le malheur de la fréquenter s'accorderont à dire que Maynard ne tient malheureusement pas du cadeau : qui serait capable d'élever les décibels en moins de temps qu'il ne faudrait au plus idiot de prendre le risque d'éternuer dans sa direction ? Tempérament régalien et promptitude à se lasser, l'irlandaise s'impatiente et s'ambitionne vite, diablement. 'Comme ton père' siffle sa conscience délétère et déjà May désapprouve, tempête et argumente (feinte attitude de celle qui malgré tout, malgré le manque du modèle maternelle, s'enorgueillit d'un héritage ). Chez les O'Hare, on demande la plus inapprivoisable, la plus impertinente, la plus 'cocky' 'is she rolling her eyes at me, srsly ?' la réponse est 'oui' mais, sachez que le geste est complètement indépendant de sa volonté. et arrêtez de croire qu'il suffit d'évoquer un passage rapide par le 'pub' pour que vous vous retrouviez couché sur ses petits papiers (pour cela, il suffirait seulement de lui acheter un tacos). Pourtant, elle sait également faire profil bas - lorsque la situation l'exige et qu'elle ne peut faire autrement, par exemple lorsqu'un supérieur hiérarchique décide de faire siffler ses oreilles. Groupe :eat

(●) On pourrait se demander comment celle qui était destinée à une brillante carrière dans la médecine, impliquant le gain de grands prix, des recherches sérieuses concernant le cœur et la nanotechnologie, s'est retrouvée enfermée dans une caserne occupée par une population majoritairement masculine ? Un coup de tête ? Un virage à 360° mal engagé, un soir de cuite ? Une réalité un peu fucked-up rattrapant celle qui pourtant se voyait déjà inscrite au panthéon ? L'expression d'une folie plus absconse, allant au delà des "qu'est-ce qui t'est passé par la tête ?" " mais, enfin, Maynard ? T'allais peut-être révolutionner la prothèse de valve" - au delà des reproches, des paroles surfaites balancées dans le seul et unique but de soulager une conscience encore plus fardée qu'une tapineuse. Jim O'Hare se le demande toujours mais lui, contrairement à tous les autres (ceux qui ont longtemps cru et cela à tort avoir des droits sur May), a fini par se faire à l'idée. Si elle avait prescrit un antiagrégant plaquettaire à ce mec là, si seulement elle avait demandé un second avis - avec des "et si", son monde étalerait d'autres dégradés de couleurs qu'un monochrome grisâtre, bardé d'une culpabilité archétypale. (●)  Mais, le mauvais diagnostic n'a rien fait d'autre que révéler le reste de l'iceberg; l'embarcation se l'est pris un soir en pleine rangées de dents. La médecine, c'était Jim et ses ambitions de dentiste; ses attentes paternelles frustres, conséquences directes de l'abandon de l'autre ('l'autre' faisant ici référence à Jessica Lopez, l'épouse indigne, la mère du même acabit). Après le départ de cette 'autre'  c'est tout naturellement que Maynard a changé de position, de rôle, d'identité; elle est devenue Maynard O'Hare, fille de Jim O'Hare, réceptacle-des-peurs-parentales par intérim. Et ce, jusqu'à ce que la gamine devenue ado décide de prendre son courage à deux mains et un ticket de car, direction Yale et son cursus médical. D'abord pour mettre plusieurs milliers de kilomètres entre son père et elle, ensuite pour embrasser à pleine bouche l'avenir tracé pour elle (que d'excellents résultats aux examens lui avaient permis). (●) On ne peut pas poursuivre sans évoquer Jessica Lopez - le premier élément mobile, le premier facteur déclenchant, celle sans laquelle Maynard O'Hare n'aurait pas été Maynard. Magnifique, intelligente, attentionnée, sur le papier, la dryade avait absolument tout pour elle et longtemps ce fut  le cas : on aurait  même pu lui tendre un mug arborant l'inscription "mother of the year" durant les premières années de la vie de sa fille. Elle préparait des sandwichs thon-tomate, chantait du mariah carey en faisant son ménage, pansait toutes les blessures ; elle dessinait archi bien et dégageait toujours une odeur de lavande et d'assouplissant, elle sentait merveilleusement bon. Et puis, la magnifique, l'intelligente, l'attentionnée s'est un jour éclipsée; Jim O'Hare revenant du cabinet, découvrit les cintres dépourvus, les tiroirs vides et un simple post-it rose comportant le mot "sorry". Mais qui donc abandonnait un tableau idyllique en ne laissant qu'un vulgaire morceau de papier , qu'un vulgaire mot, qu'en disant 'désolée'? Bientôt, pour Maynard, Jessica ne devint plus rien d'autre qu'une inconnue à l'équation de sa vie; un mal niché à mi chemin entre l'estomac et la bouche. Des hauts le cœur spastiques,  secouant lors des réunions parentales (où tous ses camarades étaient entourés de leurs deux parents lorsque le divorce n'était pas encore à la mode), lors des remises de prix, lorsqu'elle aurait dû être là. Toutes ces fois où Maynard aurait désespérément eu besoin d'une mère. Pour cela, la jeune femme en a toujours autant voulu à Jim qu'à Jessica. (●) Pendant dix ans, le monde ne fut rien d'autre qu'un conglomérat formé par l'association bancale de Jim et de Maynard; un père et sa petite, unis tel les héros d'un mauvais Dickens. Puis, un jour, un soir pour être plus précis, alors que Maynard âgée de quatorze ans  s'attendait à une séance cinéma devant un james cameron entre père et fille, elle fut surprise d'être présentée à Nicole. Nicole était secrétaire (fort heureusement, elle n'était pas celle de son père, aussi elle fut soulagée qu'il eut résisté au cliché), avait un fils - Carter - et était visiblement très tactile avec Jim. Tout se succéda à vitesse grand v et avant même de s'habituer à l'idée que son père ait refait sa vie, Nicole et Carter s'installaient sous leur toit. Elle n'éprouva aucun remord lorsque quatre ans plus tard, elle claqua la porte avec l'optique ferme de ne plus y remettre un ripaton à moins d'avoir une bonne excuse (oui, excuse et non pas raison, le choix des mots avaient toujours eu beaucoup de sens chez celle à qui on avait donné du 'désolée' en guise d'adieux).  (●) Entre le Connecticut et Miami, seulement vingt heures et quarante minutes de trajet au volant d'une vieille pontiac à la peinture complètement écaillée - et plusieurs milliers de kilos de détermination la séparaient du renouveau. Ça avait été un virage, oui, pas à 360°; juste une décision importante, mûrement réfléchie, empaquetée dans trois cartons, une valise - bu en café noir à chaque station service délabrée visitée sur la route. Maynard dira toujours qu'il existe beaucoup plus de Jessica que de Jim en elle et qu'il est fort probable qu'elle finisse un jour par construire une famille pour en abandonner les composants dès qu'une opportunité pointera. Pourtant, la jeune femme s'est toujours évertuée à montrer qu'elle était différente en tout point : elle , elle porte les cheveux longs, s'habille comme un mecton , s'éloigne de la seule photo ayant survécu au "grand ménage" (celui où Jim a pris soin de se débarrasser de toutes les affaires restantes de son ex épouse). Elle, elle est loyale - et elle fera tout pour que vous ne pensiez pas le contraire. (●) May a quitté Elko , autant que le Connecticut parce qu'elle avait envie d'air; de répartir sur de nouvelles bases, de s'éloigner de tous les facteurs qui concourraient à la définir (et contre lesquels elle se montrait particulièrement démunie). A Elko elle avait toujours été 'la petite O'Hare, pauvre petite', celle qui avait été abandonnée par sa mère et qu'on traitait avec complaisance. A l’hôpital de New Haven, elle avait toujours été la seconde de sa promo, celle qui se trouvait déjà sur tous les petits papiers et qui avait surpris tout le monde lorsqu'elle s'était plantée. 'c'est elle, oui, c'est bien elle. j'aurais pas cru ça possible'. Ce n'est ni une fuite, ni un abandon; ce n'est qu'un rebondissement, Maynard retombe toujours sur ses pattes. (●) C'est peut-être pour cette raison qu'elle s'est toujours retrouvée engagée dans trente six milles projets différents; une envie intrinsèque de ne pas laisser filer le temps : une crainte ancrée dans le génome. Tant qu'elle meuble son temps, qu'importe comment elle le fait, cela suffit. Peut-être que c'est exactement sur cette envie constante qu'elle a basé sa recherche de reconversion. Se donner l'impression d'être utile, chercher à combattre ce qui peut causer du tort autrement qu'à coup de cacheton, autrement qu'en restant prostrée derrière un plan en formica, à attendre que les choses s'arrangent, grâce à du lobbying pharmaceutique. Ou peut-être que c'est la seule façon qu'elle a trouvé pour faire taire la culpabilité qu'elle ressent depuis son erreur. (●) Il peut lui arriver de se demander comment elle a réussi a faire tenir ses vingt sept paires de chaussures à talons hauts et sa collection de casquettes dans trois cartons et surtout, comment elle a réussi à résister à la nécessité de les vendre pour se faire suffisamment de fric pour ne pas finir à dormir dans sa vieille caisse ou à la rue. Parce qu'on lui a toujours servi des sermons où il était immanquablement question de savoir se surpasser; comme des mantras lancés par les soins de coach en développement personnel dont les cds, les bouquins étaient souvent disponibles chez les libraires entre les rayons "sexualité" et "cuisine". Jim adorait la pêche et la chasse, toutes ces activités d'australopithèques susceptibles de la sortir de la panade si elle avait le malheur de se retrouver un jour perdue en pleine nature; avec seulement un cure dent et un cutter pour seuls outils de survie. Son spécialiste des dents de père lui a appris à tirer à plusieurs mètres de sa cible, à faire un feu de pierre à l'aide de quelques brindilles. On l'aurait flanqué d'un sourire et d'une écharpe et elle aurait quasiment été cheftaine; de ses années à barouder avec son père tous les étés, l'ingratitude ne lui a permis de retenir qu'une seule et unique chose:  elle aurait préféré faire du shopping avec sa mère, à se goinfrer de crème glacée, en parlant de garçons. (●) Puisqu'on en parle, les garçons, les adolescents, les jeunes adultes puis, trop vite, trop tôt, ce sont les hommes qui attirèrent son regard. Le premier à tout foutre en l'air arborait un sourire de bandit et c'est sur les grands chemins de son innocence qu'il vida son chargeur; il était plus âgé, plus expérimenté, plus mature mais surtout si éperdument accroché à ces doctrines de norme versus morale qu'il n'hésita pas à la larguer dès que le monde fut au courant de leur relation. Maynard clame haut et fort qu'Elko n'est qu'un mauvais souvenir mais tout ce qu'elle a toujours fui dans cette ville, c'est surtout tous les souvenirs qu'elle associe à cet amour bâtard, extraordinaire, malhabile - mort étouffé dans l’œuf, à cause de l'autrui. Aussi , pas vraiment étonnant que ses histoires de cœur se résument à des accolades furtives, à des flirts qui climaxent dans des bastringues (finalement à des histoires de cul); encouragés par des abus d'alcool coupés à une recherche de risque. Comment faire confiance lorsqu'on se trimbale un complexe psychanalytique foireux en casserole ? (●)  Elle n'a d'ailleurs pour cela jamais consulté; parce qu'il existerait forcément une dimension à chaque geste esquissé, chaque décision prise, parasitée par cette crainte ancrée en elle. Sinon, pourquoi s'appliquerait-elle à saboter tout ce qu'elle réussirait ? Si, de prime abord, on s'imagine la jeune femme forte, dextre et sûre d'elle; on est loin de se douter qu'elle se remet constamment en question. (●)  Son récent choix de carrière fut un bel exemple d'indécision et jusqu'au début des entraînements - au cours desquels furent sélectionnés les futures recrues du département -, Maynard considéra l'éventualité de ne pas y assister; elle se serait épargnée la défaite, le goût de bile et un nombre incalculables de démonstrations d'sexisme dont elle se serait bien passée. Pourtant, un appel de Jim, la veille, finit de la convaincre. C'était comme ça, son quotidien complexe - c'était ce qu'elle était devenue; passer de l'enfant prodigue à l'enfant rebelle ne se fit pas sans éraflures. Elle sait qu'elle est jeune mais, à ses yeux, elle n'a tout de même pas le droit à l'erreur. (●) L'une de ses erreurs auxquelles elle ne se trouve pas de pardon est bien celle ayant consisté à se créer une page sur le gram; l'agrémentant de clichés lisses, recelant du rêve non pas en sable mais en gravillon. On la voit souriante, on la voit parfois même insouciante, vêtue de ces robes près du corps et de ses stiletto shoes qu'elle affectionne tant, une flûte de champagne à la main. On la croirait tirée d'un magazine de mode, vestale sur du papier glacé; prodigieusement engoncée dans un costume parfois trop grand pour des épaules trop frêles. D'autres où on la contemple avec sur le dos cet uniforme gagné à la sueur de son front, elle s'éloigne progressivement de cet effet blouse blanche qui déroute et rassure; elle s'éloigne des idées préconçues et elle adore choquer, hausser les épaules dans une attitude 'je suis pleine de surprise' alors qu'elle n'a même pas le don de se surprendre elle-même.(●)Elle crut cela possible, au cours de sa première mission, un incendie à l'huile éteint malgré l'ampleur prise à cause d'une mauvaise gestion en interne. Découvrir la patience; l'instinct de survie, l'esprit d'équipe, le vrai. Celui qui avait si souvent manqué à l'appel à New Haven et qui avait, entre autres, expliqué sa déchéance. C'est exact, elle faillit se surprendre à jeter l'éponge; acheter un billet direction le nevada et retourner dans sa vieille chambre d'adolescence. Se donner l'occasion de contempler un poster de twilight, des jonas brothers; se donner l'occasion d'admirer le papier peint craignos rose planqué en dessous. Elle faillit mais elle se rendit compte d'une chose : les chances étaient minces que Nicole ait conservé l'endroit tel qu'elle l'avait laissé. Parce que si elle , elle avait changé, les choses changeaient tout autant. Il fallait surtout qu'elle se fasse à cette idée. De toute façon, ses sons à elle, c'était Rammstein et Metallica; et elle n'avait jamais vraiment aimé le rose.  (●) Laisser tomber, c'était pas plus son truc. (●)Et peut-être que c'était parce que Jessica n'était qu'à six kilomètres de là, que Maynard O'Hare qui durant tant d'années s'était considérée comme orpheline de mère s'était petit à petit persuadée qu'arriverait un jour où ces six kilomètres ne représenteraient rien qu'une unité de mesure, aussi dérisoires que facilement réduits.

Pseudo/prénom : gentry, n. Âge : twenty-ish Où as-tu connu le forum ? bazzartCrédits photos :prynce Avatar : danielle campbell Type de personnage : inventé Un petit mot ? la petiote n'aurait rien contre des liens pour bien l'ancrer