TC N° 1 - cinco de mayo

S'il y a bien une chose que Kristen apprécie depuis qu’elle s’est installée à Miami il y a un peu plus de vingt ans, c’est l’ambiance hétéroclite qui règne dans la capitale de la Floride. Tout ça est bien loin de son Texas natal puritain et conservateur. Elle se souvient encore de la réaction de ses parents lorsqu’ils ont rencontré Ali, son mari afro-américain. Sa mère lui avait même fait la remarque de l’avoir fait exprès. Kristen n’avait pu s’empêcher de sourire à cette remarque. Elle se rend souvent au clandestin pub, souvent après une opération difficile ou la perte d’un patient. Boire un verre, se retrouver entre amis c’est important lorsqu’on fait un métier comme le sien. Ce soir, elle est de congé mais elle n’a pas loupé les affiches qui indique une soirée mémorable en l’honneur du cinco de Mayo. Elle est venue en taxi et compte bien boire plusieurs margaritas. Depuis quelques temps, en réalité depuis que Jack et son fils sont venus habités chez elle, elle ressent le besoin de s’évader. Si elle le fait par amitié et qu’elle les aime tous les deux, il lui arrive dans certains moments de regretter sa solitude. Vêtue d’un jean et d’un petit haut noir laissant apparaître ses épaules, la chirurgienne entre dans le bar. Son instinct la pousse à se diriger au comptoir pour commander sa boisson favorite. C’est alors qu’elle est vite happée avec une autre personne sur le ring pour reproduire les mouvements de lutte des lutteurs du spectacle. Elle se sent très vite mal à l’aise et arbore un sourire crispé. Le seul endroit où elle apprécie d’être vue en public, c’est dans son bloc opératoire, parce que c’est là qu’elle est la plus douée. Bien qu’elle soit adepte du yoga et des techniques de relaxation, elle n’aime pas particulièrement danser en public.

Note : Libre à qui veut

Il suivit le mouvement, sans vraiment se poser de questions, ni même écouter ce qui lui a été dit. Ses collègues sont loin d’être idiots, ils ont employé les termes magiques pour le faire céder à leur requête – alcool à foison et jolies filles présentes. William, il pénètre dans le bar à la suite du groupe d’avocats, les mains dans les poches, l’esprit encore un peu ailleurs (il y a ce dossier qui lui tient tête et son attention a bien du mal à s’en défaire depuis quelques jours), sans prendre la peine de regarder autour de lui. Il entend quelques mots être prononcés, on dirait de l’espagnol, il ignore, passe à autre chose. Les verres sont commandés, rapidement servis, il s’accoude contre le comptoir et peut-être bien qu’il fait tâche avec son costard Tom Ford au milieu de cette palette de couleurs et de tribales étranges mais, William, il ne se focalise pas sur ça. Il y a bien quelques sourires aguicheurs qu’il repère, quelques visages à qui il offrira bien quelques verres (mais plus tard, la soirée débute à peine, il sait que ses collègues lui reprocheraient de s’être enfui à peine arrivé). Il essaie de comprendre ce qui se déroule sur ce qui semble être à la fois une scène et une piste de danse – il repère quelques mouvements gracieux, des gestes larges et élégants et il affiche une moue ennuyée. C’était un traquenard, il le comprend aux gloussements des gars du bureau qui lui jettent des coups d’œil en coin. L’un d’eux avance quel jour on est, que c’est la tradition et que c’est bien la première année qu’ils arrivent à le traîner, lui, William Montgomery, jusqu’ici pour la fêter. Hors de question qu’il ne s’en échappe. Il expire un soupir, descend une gorgée de magellan lorsque son regard se porte sur une chevelure qu’il reconnaît et qu’un sourire se dessine sur ses lèvres. Well, well. En quelques pas, il est glissé à ses côtés, feint de reproduire grossièrement les gestes que les lutteurs (danseurs ?) esquissent dans le simple but de ne pas être kické de la piste. Son épaule frôle celle de Kristen, sa main se loge dans le dos de la chirurgienne pour attirer son attention. « Je ne savais pas que tu savais danser. » Il a un sourire amusé sur les lèvres, une lueur taquine au fond des yeux. Il se veut léger, peut-être pour retrouver une complicité qu’ils ont eu pendant quelques temps – avant que Kristen ne se taise brutalement et ne se mette à le fuir.

Solal adorait faire la fête sans pour autant être un fêtard invétéré. Il aimait sortir, mais pour lui sortir ne voulait pas forcément dire boire comme un trou ou se défoncer. D’ailleurs il n’avait jamais fini ivre ou complètement stone. Finalement il était assez sage et l’avait toujours été. Plus jeune il avait été le copain qui ramenait tout le monde à la fin d’une soirée et maintenant il assumait encore ce rôle pour être honnête. Enfin certaine chose avait quand même changé, il n’allait plus dans des boîtes de nuit blindées juste parce qu’elles étaient à la mode. Il préférait les bars sympas, les événements organisés par la ville aux boîtes de nuit ou fête à débordement. Il n’avait plus l’âge de ce genre de connerie et surtout il ne récupérait plus aussi bien qu’avant.

Il avait entendu parler d’un événement lier à une fête mexicaine, il n’en savait pas plus, mais l’ambiance lui avait semblé marrante donc il avait également invité Elias. D’ailleurs ce dernier venait d’arriver, Solal venait de le voir au travers de la foule et il fit rapidement des grands gestes pour attirer l’attention du jeune homme. Il était assez repérable surtout qu’il n’avait pas choisi une tenue discrète. Enfin il ne ressemblait pas à une barbe-à-papa ou à un cône de signalisation, mais il avait osé la chemise un peu bariolée.

Il finit par arriver à la hauteur du jeune homme à qui il adressa un sourire. Salut, content de te voir. Comment tu vas ? Tu as vu l’ambiance qu’il y a ? J’adore cette idée, malgré que je n’aie aucune idée de ce que les gens peuvent bien fêter. J’aurais peut-être dû me renseigner. Il lâcha un rire franc avant d’attendre la réaction de son ami et éventuellement de voir ce qu’il voulait faire à cette fête. Solal avait bien envie d’aller voir ces fameux combats de catch dont on lui avait tant parlé.

// @Elias Anderson et toute personne que Solal va certainement bousculer.

J’étais pas le geek associable de service comme le disaient les clichés. Oui, j’aimais bien passer mes heures devant des écrans dans mon petit studio ou dans le hangar avec les autres, mais j’aime aussi sortir avec mes amis, et j’avoue que je finis assez souvent saoul, mais jamais au point de blackout. Non, je suis comme ça, je sais me contrôler, mais l’alcool à tendance à m’aider à me lâcher un peu plus alors je picole un peu que ce que je devrais. J’avoue que ce soir, j’avais envie de bouger, la journée avait éprouvante, on était tous sous-tension avec ce soupçon de taupe dans les services de police. Alors quand Solal m’avait envoyé une invitation pour une fête mexicaine, j’avais accepté directement. Petite soirée bien sympathique en perspective avec un mec que j’adore. Solal c’est un très bon pote, j’avoue que parfois je suis un peu chiant avec lui, je le taquine beaucoup, mais j’aimerais tellement qui s’assume et qu’il ne se pose plus de question. Je sais que suis un peu gamin et donc plus je vous taquine plus je vous apprécie.

Bref, c’est une fête, c’est un peu plus qu’une soirée entre potes dans un pub avec une pint alors oui, j’ai décidé de faire un petit effort dans mes habits, une simple chemise blanche avec des dessins de poissons et un jean noir. J’arrive dans le pub qui était déjà bien rempli, mon regard glisse sur la foule à la recherche de mon ami, et aussi je tente de repère s'il y a des tête connus, mais pour l'instant je ne repère que Solal. Il est la avec une chemise colorée, je vois qu’on a eut la même idée, je sourire et j’avance aussi en ça direction. Je lui fais une accolade. « Salut, content de te voir. Comment tu vas ? Tu as vu l’ambiance qu’il y a ? J’adore cette idée, malgré que je n’aie aucune idée de ce que les gens peuvent bien fêter. J’aurais peut-être dû me renseigner. » « Salut. Longue journée et toi ? Ouai, j’ai vu ça, il y a déjà un monde de fous et il est encore super tôt… Je crois, c’est une histoire de victoire de l’armée mexicaine sur un pays européen...» J’avoue j’avais fait quelques petites recherches, mais je ne me souvenais pas de toute l’histoire dont découlait cette fête. Je ris avec Solal, je sens qu’on fait passer une bonne soirée, je ne vois aucune animation qui à démarrer, et il n’y a pas un monde fou au bar « On vas se chercher à boire avant que tout le monde se précipite au bar »  

@Solal Andrews + autres si il vous prend l'idée de vouloir parler avec un geek

Cinco de mayo ou comment trouver une façon de profiter d'une journée festive dans un quotidien terne. Tu l'attendais, ce jour, depuis une semaine déjà alors que tu étais coincé entre chez toi et l’hôpital pour te soigner, t'avais besoin de cette bouffée d'air frais car tu tournais en rond à ton appartement. Comme un fauve en cage, tes pensées toutes droit tournées envers tes collègues aux cents interventions, auxquelles tu ne pouvais aider comme à ton habitude. Tu te sentais presque diminué, inutile pour ta brigade, tes frères pompiers, ce métier dans lequel tu t'épanouissais depuis des années maintenant à travers cette fraternité plus qu'autre chose, ces interventions qui t'apportaient adrénaline et humanité à l'être. Et t'avais ce besoin de revivre en dehors de cette longue blessure sur tout ce bras gauche, habillé d'une chemise blanche – et ce grâce aux conseils de Chiara à qui tu avais demandé d'un simple texto 'blanc ou noir ?' - et d'un pantalon à pinces noir, tu t'étais avancé tranquillement jusqu'au clandestino pub, une main dans la poche de ton pantalon, le sourire sur les lèvres. La musique dans les rues de Miami rendait ton cœur festif et ta visite au pub venait te faire oublier toute onde négative t'ayant accablé ces derniers temps. Te voici entré et un verre en main, tu ne sais pas exactement ce que tu bois, le cocktail est détonnant mais appréciable et t'es posé face au ring en regardant les autres commencer à danser ou alors peut-être imiter certains pas des catcheurs aux allures parfois dansantes qui viennent faire étirer tes lippes d'un sourire en coin. Tes hazels recherchant tes coéquipiers du regard mais aussi Becks ou Chiara, ta famille, peu importe tu avais envie d'être dans la célébration aujourd'hui, ton corps dans un léger mouvement sous cette mélodie appréciable et latino sur laquelle tu aimais danser en temps normal.

le flyer accroché à son réfrigérateur depuis qu'elle avait mis la main dessus, il était peu dire que chiara attendait ces festivités avec impatience. elle avait toujours eu le coeur aux célébrations et ces temps ci elle avait bien besoin d'évasion. entre l'épée de damoclès menaçant sa place au mercy hospital et les examens de fin d'année qui arrivent à grands pas, ses nerfs étaient mis à rude épreuve. elle avait besoin de faire le vide, de s'oublier le temps d'une journée au milieu d'inconnus et auprès de ses proches. et pour cela rien ne mieux que le populaire cinco de mayo qu'elle avait toujours eu à coeur de fêter. pour l'occasion elle avait revêtu une blouse blanche dont le col était orné de fleurs et une jupe noire à volant - de cette envie de se mêler aux uses et coutumes mexicaines, elle avait fait l'effort de porter ce qu'elle avait trouvé de plus conforme aux traditions. dans les rues se faisaient déjà ressentir l'agitation des miamians liée à la célébration du cinco de mayo. Work chiara, elle arrive seule au clandestino bar les lèvres plantées d'un sourire qui ne la quitte pas. étonnée par le monde déjà présent, elle doit se faufiler à travers les présents pour tenter de croiser une tête connue. pointes alternativement relevées pour faire dépasser sa tête. et ses pas la même droit en direction du bar où elle en profite pour commander une margarita qu'elle sirote doucement, les prunelles tournées vers la foule. elle sent l'ambiance lui embaumer le coeur et se laisse porter par la musique, oubliant presque sa recherche de compagnie.
@libre

Solal avait hâte de voir ce que toute la journée et la soirée allait lui réserver. Il n’était pas vraiment quelqu’un de timide. Il était plutôt l’inverse, sans être totalement exubérant non plus. Ce n’était pas la première personne que l’on remarquait, mais on finissait toujours par le remarquer. Malgré qu’il soit très loin d’être un sex-symbol, il avait un certain charisme. Il avait une bonne tête, une tête qui donnait envie de lui faire confiance et surtout de l’écouter. Il ne se considérait pas comme un beau mec, mais pas comme une laideur non plus.

Enfin il espérait qu’on n’allait pas le remarquer aujourd’hui, il n’avait aucune envie de participer à un combat de catch. Parce que malgré ses muscles qu’il avait acquis en allant régulièrement à la salle, il se doutait qu’il se ferait laminer en deux secondes par l’un de ces catcheurs. Les muscles sur les bras de ces mecs faisaient presque peur à voir et il avait beau se dire que tout ça n’était que spectacle, il devait admettre qu’il était impressionné. D’ailleurs ça devait aussi être le cas d’Eli, ce dernier lui fit d’ailleurs part de ce qu’il savait sur cette fête. C’est-à-dire pas grand-chose, enfin c’était déjà mieux que lui.


Mais le fait que son interlocuteur lui parle d’une longue journée l’inquiéta un peu. Tu as eu une mauvaise journée au boulot ? Ou alors tu as des problèmes ? Dis-moi si je peux t’aider. En t’écoutant ou allant régler son compte à celui ou celle qui t’a emmerdé. Solal fit un clin d’œil à la fin de sa phrase, il n’avait jamais usé de la violence contre autrui et ce n’est pas maintenant qu’il allait commencer. Il était un partisan du dialogue puis il savait que ses chances de victoire étaient très minces. Aussi mince que le short du catcheur qui venait de passer à côté d’eux. Je suis ok pour un verre. On voit que tu es habitué des soirées. Il adorait taquiner son ami et il ne se gêna pas de le faire avant de se taire en arrivant devant le bar.

Il remarqua une jeune femme au bar tout simplement parce qu’il la bouscula, maladroit comme d’habitude. Désolé. Vous n’avez rien ? Il se tourna vers son ami en grimaçant. Pourquoi ce genre de truc n’arrive qu’à moi ? On dirait que je provoque des catastrophes à chaque fois que je sors de chez moi. Enfin même chez moi j’arrive à faire tomber des trucs. Il fut coupé par le barman qui lui demanda sa commande et il paya pour Eli et lui avant que ce dernier ne puisse émettre un son. Celle-ci est pour moi.


//@Elias Anderson et @Chiara Rigsby si tu veux ?

« Tu as eu une mauvaise journée au boulot ? Ou alors tu as des problèmes ? Dis-moi si je peux t’aider. En t’écoutant ou allant régler son compte à celui ou celle qui t’a emmerdé. » Je secoue la tête, je ne veux pas l’inquiète avec des histoires de problème dans la police, en plus, ce n’est que des rumeurs, et je ne pas sur que je peux en parler, mais j’avoue que c’était stressant comme journée de ce savoir potentiellement surveillé h24. Je lui lance un sourire rassurant « T’inquiète, c’est juste le taf… T’auras pas sortir tes muscles ce soir » Je me rapproche de son oreille et lui murmure que seulement nous seul puisse entendre « Même je suis sûr que tes muscles devraient avoir un grand succés au prés de…» Je capte le regard de mon ami sur le fessier du catcher. Un nouveau sourire rempli de malice cette fois s’étale sur mon visage. C’est vrai que le fessier du catcheur était pas mal du tout. Je lui retourne son client d’œil et dans un rire, je ne peux m’empêcher de le taquiner un peu « Quoi que tu es trop occupé par mater le sexy fessier de ce catcheur pour me défendre » Gamin que je suis, je lui tire la langue. Je sais que Solal n’est pas très à l’aise avec sa sexualité, mais je voulais qu’il comprenne qu’il n’y avait aucun souci à aimer le même sexe que soi, et que c’est bien plus fun quand on s’accepter soi-même. Je veux pas le brusquer, c’est pour ça que j’ai fait ma petite blague toute juste murmurer dans son oreille pour qu’il n’y ait que nous qui l’entende « Je suis ok pour un verre. On voit que tu es habitué des soirées. » « J’avoue… En même temps, je suis encore jeune. Je récupère très bien d’une cuite… » J’avoue que j’étais de bonne composition que je n’avais pas souvent la gueule de bois, même après des soirées plutôt arrosées. Mon regard parcourus la salle, et je peux m'emperche de repère des tête connus comme docteur Knight qui a été mon psy pendant quelque années et que je revois de temps à autres, je lui adresse un sourire et un petit signe de la tête

Solal comme à son habitude fonce sur quelqu'un et s’excuse auprès d’une jeune femme… Je me décale et fait face à Chiara, j’avoue que je ne peux pas m’empêcher de rire. C’est la chose la plus improbable qu'avec tout ce monde  dans le pub Solal bousculé mon amie d’enfance.   « Chiara !!! Mais... ça vas ? » Je la prends dans mes bras pour la saluer.   «Celle-ci est pour moi » . J’allais enchaîner quand Solal me tend mon verre.   « Merci mec. Je paye la prochaine, enfin si le barman me prend pas pour un ado » ça m’était arrivé plutôt d’une fois qu’un barman me demande de prouver mon âge. Et même il y a quelques années, un vigile m’avais accusé d’avoir falsifié ma carte parce que je cite, je ne pouvais pas avoir cet age-là, j’avais trop une tête ado pour avoir plus de 21 ans, il avait même appelé les flics.. « Euhh… Pardon, je manque à mon devoir.. Solal, voici Chiara. Chiara voici Solal »

@Solal Andrews + @Chiara Rigsby

Il y a ce léger mouvement de hanche alors que la musique s'élève dans une mélodie qui a tout du rythme latino appréciable et tu te satisfais de l'ambiance vraiment différente de celle que tu connais du bar en temps normal. Ce pub où se rejoignent généralement divers corps de métiers, médecins, avocats, policiers, pompiers, vous vous reconnaissiez rapidement à la carrure, à l'attitude surtout et aux groupes qui se formaient et qui installaient des habitudes, voir même parfois de sacrés défis entre brigades ou certains groupes différents. C'était agréable et la plupart du temps bon enfant, un autre aspect de ta vie avec ta famille chez les pompiers que t'appréciais, faire parti d'un groupe où la fidélité est immuable. Pourtant tu ne les voyais pas aujourd'hui, tes collègues, ta brigade, ceux pour qui tu étais également venu. Profiter d'une accolade, s’enquérir sur comment se portent chacun et savoir si tout le monde est en sécurité, t'as ce besoin d'en savoir plus, de te rassurer, de toujours faire parti du groupe et de sauter ce fossé qui commençait peu à peu à se creuser. Quelque peu inquiet, tu te fais la remarque qu'ils sont peut-être sur une intervention et qu'ils rejoindront la fête plus tard et ô que tu espères que tout se passe bien pour eux. Puis une voix masculine, presque familière qui vient te faire relever le sourcil un instant en te retournant vers ta droite. Tu reconnais aussitôt le compagnon de ton chef de brigade et un sourire plutôt franc se hisse sur tes lippes. James, john peut-être, oui, John. « Mr Knight ! » t'es avenant, amical même et tu relèves légèrement ton verre en guise de salut au moment où tu comprends qu'il ne vaut mieux pas relever ta main blessée pour lui tendre et la faire rencontrer une poignée de main. Ton bras entièrement bandé parle mieux pour toi que toute chose, tu hausses les épaules à sa question. « Oh, comme un jour de fête. » T'as ce sourire un peu contrit sur les lèvres, tout de même poli tandis que tu recherches la stature de ton supérieur non loin. « Et vous ? » t'étais hésitant car tu ne savais si tu pouvais le tutoyer ou non, cette impression de hiérarchie par l'âge peut-être ou tout simplement par cette présence qui se dégageait de lui, tu tentais de garder une allure plutôt détendue tout en notant qu'il était seul et que tes doutes sur une possible intervention de ta brigade en ce moment-même étaient forts possibles. « C'est plutôt agréable de voir tout le monde se réjouir, n'est-ce pas ? » Malgré toi, ton attention est soudainement attirée par le profil de ta meilleure amie qui est rapidement en conversation avec deux autres personnes et t'as ce sourire que tu caches derrière une gorgée, reprenant pourtant rapidement toute ta concentration sur John.

@john knight

les prunelles étincelantes, chiara ne peut masquer son émerveillement face à la transformation du clandestino pub. seule, elle boit son verre à petites gorgées, notant chacun des détails de la décoration comme pour graver ce jour dans sa mémoire. chiara, elle connait assez bien les lieux, passant régulièrement en compagnie de ses amis stagiaires au mercy hospital après une journée de boulot. et elle ne peut en être que plus admirative tant elle a du mal à reconnaître la salle. entre le ring posté au centre du pub et les banderoles aux nuances bariolées, elle ne sait plus tellement où poser son regard. mais elle est interrompue dans sa contemplation par un coup d'épaule qui l'en fait presque sursauter. sa main ébranlée, elle en renverse quelques goûtes de son cocktail sur ses phalanges qu'elle secoue comme ce mouvement pouvait régler le problème. de bonne humeur - et surtout sa tenue intacte - elle tend un sourire à cet homme maladroit. -- y a pas de soucis, c'est rien. de sa main libre elle récupère une serviette posée sur le comptoir du bar pour essuyer les quelques dégâts causés par la bousculade avant de se faire surprendre par une voix familière. c'est en relevant le regard qu'elle se rend compte qu'elle fait face à elias. ses lippes ne s'en étirent que plus intensément alors qu'il la prend dans ses bras. -- c'est pas vrai, ça fait tellement plaisir de te voir ici ! en rejoignant le clandestino pub, elle savait qu'elle tomberait sur quelques amis, mais jamais chiara n'aurait pensé croiser elias d'une façon aussi hasardeuse. et elle s'apprête à répondre à sa question quand celui qui l'accompagne propose un verre à elias. alors elle ne dit rien, se contente d'étouffer un léger rire à la plaisanterie de son ami quand à son minois enfantin. elle ô combien elle peut le comprendre, chiara, avec ses traits juvéniles. ce visage poupon qu'elle aimerait tant voir mûrir. et elias vient à faire les présentations. d'un signe de tête, elle salue poliment le fameux solal ne sachant pas très bien si elle pouvait se permettre de lui faire la bise. -- et bien, enchantée solal. sourire aux lèvres, elle lui tend son verre pour trinquer avec lui, puis en direction de celui d'elias. ses prunelles alternent entre les deux visages lui faisant face alors qu'elle savoure une gorgée de ce qu'il lui reste de sa boisson. -- et vous vous connaissez comment tous les deux ? elle a conscience que sa question peut paraître un peu personnelle, chiara, mais elle a le ton angélique qui la pardonne. ce n'est en rien de la curiosité mal placée, juste une envie d'apprendre à connaître son interlocuteur.
@elias anderson, @solal andrews

Solal ne put s’empêcher de rougir comme un con lorsqu’il entendit parler Eli des fesses du catcheur. Mais ! Je ne regardais pas ça. Je regardais son short. Je te promets que je regardais son short, je me demandais comment on pouvait porter un truc aussi petit. Il essaya de se défendre ne voulant pas passer pour un pervers qui regardait les postérieurs des autres hommes. Mais il finit quand même par comprendre qu’Eli ne faisait que le taquiner. Tu comptes me faire mourir de honte ? Arrête de m’embêter à ce sujet. Il jeta un regard noir à son ami avant de se diriger en direction du bar avec ce dernier qui lui parla de sa capacité à récupérer. Moques-toi de mon grand âge, j’étais le roi de la nuit dans ma jeunesse, sale ingrat. Un éclat de rire ponctua la fin de sa phrase qui n’aurait pas pu être plus fausse. Il n’était pas un fêtard et il ne l’avait jamais été.

Il finit par rentrer dans le bar et bousculer une jeune femme. Le destin voulut qu’Elias connaisse cette demoiselle qui avait fait les frais de la légendaire maladresse de Solal. Elias fit les présentations permettant au jeune homme de mettre un prénom sur le visage de sa victime.

Victime qui trinqua avec lui en se présentant. Enchantée également et encore désolé. Je ne voulais pas vous bousculer. Je suis un véritable boulet quand je marche sur mes deux jambes, même quand je ne marche pas sur les deux jambes d’ailleurs. Il leva les yeux au ciel avant de sourire à la question de la jeune femme. Nous sommes devenus amis grâce à une connaissance commune et depuis il ne peut plus se passer de moi. Il fit un clin d’œil à son ami avant de se concentrer à nouveau sur la jeune femme. Et vous deux alors ? Vous vous connaissez comment ? Parce qu’après tout, Elias ne lui avait jamais parlé de cette jeune femme, elle travaillait peut-être dans le même service que lui. C’est une collègue de ton boulot ?

Il porta son verre à ses lèvres regardant autour de lui. Il remarqua une femme blonde qui avait l’air seule, ce qui le rendit assez triste. Le monde était de plus en plus connecté et pourtant les gens n’avaient jamais été si seuls. Solal avait la chance de diriger une petite association qui lui permettait de voir une certaine quantité de personne.

//@Chiara Rigsby @Elias Anderson @Kristen Walcott

Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire gentiment à sa veine tentative de se de défendre… Je savais qu’il avait mater les fesse du catcheur, et j’avoue je l’avais fait aussi. C’est que l’homme qui venait passer était franchement bien foutus. Je l’attrape. « . Tu comptes me faire mourir de honte ? Arrête de m’embêter à ce sujet. » Je  lui fait mon plus beau sourire innocent en réponse à cette phrase, je n’allais pas m’arrêter avec ça, parce je voulais qu’il s’accepter comme il est . Je voulais pas qu’il se cachent, c’est pas une honte d’aimer les hommes… J’sais que je suis p’tre pas le bon exemple vus que je cache la vérité à ma famille ] « Promis, j’arrête »  Je suivis Solal dans son éclat de rire, et juste pour le taquiner une nouvelle fois, je ne peux m’empêcher de rajouter ]  « Ah ouai tu devais le roi du disco » Il n’y avait pas une grande différence d’âge entre Solal et moi, mais c’était lui qui avait commencer, et j’étais plutôt grand gamin et joueur alors fallait pas me lancer une perche.
Direction le bar pour prendre un petit verre avant que celui-ci ne soit incassable. ‘Fin jusqu’à ce que la maladresse légendaire de Solal frappe, et qu’il buscule Chiara. J’aurais dû me douter que la trouver là. Elle qui aimait me pousse à sortir et à ne pas rester trop planter devant mon écran « Nous sommes devenus amis grâce à une connaissance commune et depuis il ne peut plus se passer de moi. »  Je  lui rend son clin d’œil , et sourit tout en buvant une gorgée de ma bière… Avec un petit rire, je peux m’empêcher de répliquer]  « Mouaii, c’est pareil pour toi »  Et c’est vrai que les deux insomniaques que nous étions nous nous retrouvions souvent la nuit pour un petit netflix] . « Non, c’est pas une collègues… On se connait depuis qu’on est gamin. On devait avoir ou 7 ans il me semble ? »  Je lance un regard à Chaira. Ouai ça commençait à faire un bail qu’on se connaissait même si avec les aléas de la vie on s’était perdu de vus pendant quelque année. Je bois une nouvelle gorgée de boisson et porte pour regard sur les personnes présente tout le monde semblait s’amuser. J’avoue que cette ambiance détend après des jours de travaille compliquer. Mon regard est attiré par un homme plutôt bien foutus qui parlent au docteur tout en nous fixant…. Enfin j’ai plutôt l’impression qu’il fixe Chiara  « Je crois que tu as une touche, ma belle » Avec un petit sourire mais s’il le faut je peux jouer le rôle du petit ami jaloux avec mes amis pour faire fuir les mecs trop relou.

Hj ; desole pour le retard