Nom complet : Penelope, un prénom que peu de personnes utilise, exception faite d'eli, son grand-père, l'homme de sa vie. Elle se présente sous son surnom le plus populaire, presque un deuxième prénom usuel, Pen mais bien sûr, elle n'échappe pas non plus à Penny, réflexe chez ses ami·e·s. Glover, le nom de famille de sa mère. Son père biologique, Penny ne l'a pas connu et sans doute en aura-t-elle envie, un jour, peut-être, mais elle n'a pas manqué d'amour, ni de figures masculines, à commencer par son grand-père et son beau-père (le deuxième, en tout cas). Âge, lieu de naissance : trente-cinq ans, une charnière d'une certaine manière. le juste milieu entre sa vie de trentenaire et un avenir de quarantenaire, déjà proche. Pen est née à Miami, où elle a grandi. Nationalité, origines : américaine(s). Emploi, situation financière : pompier, une vocation, presque un appel, qui a surpris ses proches, inquiété aussi. Pen estime vivre confortablement de sa profession, principalement parce qu'elle a passé une partie de sa vie à regarder sa mère jongler entre plusieurs emplois pour boucler ses fins de mois, une expérience qu'elle n'a, elle, pas eu à vivre. Statut civil, orientation sexuelle : célibataire, queer. À Miami depuis : toujours et elle n'en partirait pour rien au monde. Traits de caractère : énergique et infatiguable, Penny frisait l'hyperactivité étant enfant mais elle a su se canaliser avec l'âge, bien plus calme ces dernières années ; aimable, avenante, pro du small talk et du bavardage sans fin, des anecdotes bourrées de détails et de personnages hauts en couleurs, Pen sait mettre à l'aise, sans trop d'effort ; solaire, chaleureuse, bouffe le bonheur par kilos, digère les regrets avec facilité, ne s'attarde plus sur les contrariétés, l'agaçante copine que rien ne semble ébranler (ou presque) ; bavarde et bruyante, incapable de se taire, qu'il s'agisse de débattre du bar où aller boire un verre après le service ou d'expliquer les origines du Black Lives Matter ; un peu chiante et engagée mais toujours soucieuse d'éduquer, Pen ne juge pas, Pen ne s'emporte pas, Pen se contente d'expliquer et, en désespoir de cause, de lever les yeux au ciel en s'éloignant ; un brin rancunière, pardonnant difficilement, a trop bonne mémoire pour tourner vraiment la page, Pen sourit mais n'en pense pas moins lorsqu'on la blesse ; brutalement honnête, vaguement grossière selon certains standards, n'a pas sa langue dans sa poche, ne sait pas non plus la tourner sept fois dans sa bouche avant de l'utiliser ; attentive aux détails, perspicace et curieuse, note les changements capillaires comme les variations d'humeur, s'interroge un peu trop, mentalement ou à voix haute, avec la même détermination qu'un enfant de six ans éternellement insatisfait des réponses à ses trop nombreux pourquoi ; allergique à l'engagement amoureux, paradoxalement incapable de s'empêcher de penser au pire, ne sait pas s'ouvrir, pas totalement, pas profondément ; joueuse mais mauvaise perdante, Pen gueule quand elle perd un ballon sur un terrain de basket, hurle au scandale si on refuse l'une de ses réponses en trivia night, peut renverser le plateau du Monopoly si la partie ne se déroule pas à son avantage ; obstinée mais patiente, tout vient à point à qui sait attendre, surtout lorsqu'il s'agit d'avoir ses proches à l'usure. Groupe : eat.
we don't deserve happy endings001. [HERE'S TO MY MOMMA] Fille unique survenue comme un accident, le genre heureux, dans la vie de sa mère, Pen en a toujours été très proche. Elles ont ensemble connu galères et joies, toujours main dans la main, toujours dans le partage. C'est sa mère qui lui a appris à se concentrer sur le bon côté des choses, sa mère qui lui a enseigné à penser avec son cœur, sans jugement et sans haine. Sa mère est associée à chaque souvenir heureux ou presque, rattachée à chaque peine aussi puisque c'est toujours vers elle que Penelope s'est tournée. Il ne se passe pas un jour sans qu'elles se parlent, si tant est qu'elles ne déjeunent pas ensemble. Pen n'est plus une enfant, Pen est une adulte indépendante et responsable, mais Pen est toujours ébranlée par une vague d'amour lorsque sa mère lui murmure
you'll always be my baby girl, qu'elle s'efforce de la réconforter dans le confort de son foyer ou qu'elle passe juste à la caserne pour lui déposer son déjeuner. Elles ont tout vécu ensemble, les déboires comme les victoires, et si l'adolescence a été une période difficile pour l'une comme pour l'autre, elles s'en sont sorties sans trop de dommages. Pen a, pendant un temps, tourné le dos aux principes transmis par sa mère et a refusé tout dialogue, influencée par des fréquentations un peu douteuses et une inexplicable envie de se détacher de l'image de petite fille parfaite qu'elle imaginait façonnée par sa mère. Cette dernière, secondée par Eli, le patriarche, a su trouver les mots pour regagner sa confiance et malgré les cris et les conflits, elles ont su avancer, main dans la main. Chaque épreuve a été surmontée ainsi, ensemble.
002. [1999] Les battements affolés d'un cœur timide, les regards qui se cherchent dans les couloirs, les lèvres qui frémissent sous l'envie de sourire, un premier amour dont Pen garde un souvenir ému. Un premier amour discret, dissimulé loin des regards intolérants, caché des préjugés et de l'intolérance. Elle se doutait, bien avant de tomber amoureuse pour la première fois, qu'il n'y avait pas que les garçons, qu'il n'y aurait jamais que les garçons. C'est à quinze ans qu'elle a compris, vraiment. L'histoire n'a pas duré, elles ne durent jamais mais elle a été aussi belle et tendre que tout ce que Pen aurait pu imaginé et désiré.
003. [BECAUSE YOU LOVED ME] Du plus loin qu'elle se souvienne, le quotidien de Pen a toujours été rythmé par la musique du rire de son grand-père. Eli Glover est une belle âme, si infiniment lumineuse. Eli Glover est une armoire à glace aux mains délicates qui l'ont bercée et consolée. Si son père est l'éternel absent de l'existence de Pen, son grand-père en est l'un des héros. C'est à ses côtés qu'elle a appris à faire du vélo, s'est prise de passion pour la peinture, a développé un sens de l'humour aiguisé. Eli était un géant lorsque Pen était une enfant et le voir décliner au fil des années a été difficile. Ses mains se sont mises à trembler, son visage s'est amaigri mais son œil est resté vif, sa langue, acérée. Eli Glover est un roc qui s'effrite petit à petit au gré des années et Pen est impuissante face à ce déclin. Impuissante mais déterminée à profiter de chaque instant, si futile soit-il, qu'il leur reste.
004. [2002] L'odeur d'essence qui prend à la gorge, les cris des voisins terrifiés, les regards médusés des passants ahuris, une tragédie brutale qui a façonné la vie d'adulte de Pen. Elle avait dix-huit ans, elle était un peu paumée et si sa vie de famille avait retrouvé un équilibre salvateur, elle n'en avait pas moins connu des années chaotiques. Rien ni personne n'aurait pu prévoir l'incendie, si ce n'est l'ex de sa mère, profondément déséquilibré, abîmé par la vie et meutri par la rupture. Pen était seule dans ce petit appartement où elle avait grandi, à contempler un énième brouillon d'une lettre de motivation pour une université où elle ne voulait pas aller. Pen n'attendait pas de visite lorsqu'elle a entendu la serrure cliqueter puis la porte d'entrée s'ouvrir. Pen n'a pas tout de suite identifié l'odeur qui s'est glissée dans sa chambre pour la prendre à la gorge. Pen n'a pas compris mais Pen a fui, consciente malgré tout du danger. Dans sa course jusqu'au couloir, elle a eu le temps (et la surprise) d'apercevoir la silhouette voutée d'un homme qui l'avait vue grandir. Le choc a été rude, si rude qu'elle n'a pas une chronologie très claire de cette journée, malgré les nombreux interrogatoires et sa longue thérapie. Il y a des instants ciblés, des souvenirs très précis. Les mots, durs et amers, lâchés par un homme qu'elle aimait, son regard aussi, vide et froid. Le
clac des menottes passées sur ses poignets maigres, les chuchotements des voisins, et la violence des flammes dévorant les fenêtres et léchant les façades. L'incendie a détruit ce qui restait de sa relation avec son premier beau-père et les miettes d'un bonheur familial auxquelles elle se raccrochait alors. L'incendie a bouffé son identité, son adolescence et ses souvenirs. L'incendie a failli l'avoir, elle aussi, mais Pen s'est relevée, doucement mais sûrement.
005. [REBEL WITH A CAUSE] Pen et les problèmes, une grande histoire d'amour. Gamine, ce sont les genoux écorchés après une pente dévallée à toute allure en vélo, les klaxons qui hurlaient lorsqu'elle traversait une rue sans regarder, les voisins qui se plaignaient auprès de sa mère ou de son grand-père pour son franc-parler imagé. Son enfance a été mouvementée, littéralement. Penny ne tient pas en place, tape des pieds, tremble des genoux et joue avec les stylos à ressort à en faire enrager ses professeurs. L'adolescence attire d'autres types de problème, découlant principalement de son manque total de filtre cerveau-bouche, d'une propension évidente à chercher à avoir le dernier mot à tout prix et d'un indéniable penchant pour le risque et les histoires pourries. Un peu naïve, un peu trop optimiste, un peu trop tête brûlée, Pen se perd en fréquentations douteuses et amitiées un rien dangereuses. Elle n'y voit aucun mal, prend systématiquement le parti des potes, en particulier face aux adultes de sa vie (
mummy dearest et Eli en tête, le beau-père pas très loin derrière). Vive et virulente, Pen défend la veuve et l'orphelin, devant sa mère, ses profs ou les flics du coin. Passionnée mais polie, Penny ne s'assagit pas vraiment avec l'âge. Elle se calme, un peu. Gueule toujours aussi fort mais moins souvent. Ne juge pas, éduque et explique, convaincue que le changement passe par l'éducation sans jugement, qu'il s'agisse d'écologie ou de féminisme, de cuisine ou de tolérance. Sous ses airs d'éternelle femme-enfant, Pen a grandi, mûri aussi. Un peu seulement mais un peu déjà.
006. [2006] Le brouhaha joyeux des vestiaires, les regards peu amènes de certains collègues, le cliquetis des sangles et des mousquetons anarchés avec hâte mais précision, les bouteilles de bière qui s'entrechoquent gaiement après une garde sans embûche ou une intervention rondement menée, un épanouissement que Pen n'aurait jamais pu imaginer connaître un jour. Rien ne prédestinait Pen à devenir pompier, absolument rien. L'uniforme ne représentait pas grand-chose à ses yeux, pas s'il n'était pas bleu et accompagné d'une casquette et d'un flingue, et elle n'avait pas besoin d'avoir suivi le moindre entraînement pour venir en aide à autrui, déjà bien occupée par les actions de charité de sa paroisse et les diverses associations qu'elle fréquentait déjà depuis quelques années. Puis il y a eu l'incendie, brutal et dévastateur, et doucement mais sûrement Pen a commencé à graviter autour de la caserne de son quartier. Il y a eu les bonnes excuses, le besoin de remercier ces braves types en tête, besoin intarissable d'ailleurs, que les nombreux cookies et autres pâtisseries préparées avec soin avec sa mère n'ont su étancher. Il y a eu les bons prétextes, en la personne de Samuel, joli cœur qui savait faire battre celui de Penny. Et il y a eu la vérité, pas si évidente que ça. Une vocation, une vraie. La pilule a été difficile à avaler pour sa mère, traumatisée par sa propre expérience de victime, presque allergique au simple son d'une sirène. Eli s'est inquiété, conscient de la nature majoritairement masculine du milieu. Pen, elle, a persévéré.
007. [I'LL WALK THROUGH HELL WITH YOU] Si on le lui demandait, Pen dirait certainement qu'elle ne se souvient pas du jour où elle a croisé le chemin d'Alexa pour la première fois. La date est pourtant gravée dans sa mémoire, la première d'une longue série d'événements liés de près ou de loin à sa meilleure amie, des petits points perdus dans leurs existences à toutes les deux. Certains insignifiants, futiles mais tendres, d'autres colossaux, capables d'étouffer Penny lorsqu'elle y pense. Des instants de vie qui l'ont construite, importants ou non, décisifs ou pas. De la première bière aux premières disputes, des conneries d'ados aux responsabilités d'adultes, des premières larmes au premier sourire de Jace. Lex est une constante dans sa vie, aujourd'hui plus que jamais, et si elle n'est peut-être pas la première amie que Penny ait jamais eu, elle est celle qui est restée. Celle qui est revenue, surtout. Elles ont eu des hauts, ont eu des bas aussi, un en particulier, un qui a bien failli leur coûter leur amitié, mais elles en sont remontées, petit à petit. Pardonner n'a pas été simple mais pardonner ne l'est jamais. Pen s'y est employée pourtant, pour Lex, et pas un jour ne passe sans qu'elle s'en félicite.
008. [2009] Les rires agaçants de ses collègues en salle de repos, une tasse de café froid abandonnée à côté d'un carnet aux pages noircies de croquis fébriles, la télévision qui ronronne dans un coin sur un
Hallmark movie mortellement emmerdant, des dizaines de fois diffusé déjà, et un mauvais pressentiment que Pen n'oubliera probablement jamais. C'était une journée banale, un mercredi tout ce qu'on fait de plus normal, un jour comme un autre, propice aux petits tracas comme au plus grand bonheur. Une journée ordinaire, quoi que peu remplie. Les camions étaient étincelants, les exercices, répétés et mémorisés, les corvées, achevées. L'ennui guettait, sournois, et à la réflexion, Pen l'aurait accueilli avec joie. C'était une journée banale, jusqu'au coup de fil fatidique lui annonçant le transport d'urgence de son petit-ami à l'hôpital.
Sam, Sam, Sam. Ce n'était pas sérieux entre eux, pas vraiment, mais rien ne l'était jamais avec Penny. Samuel était patient, Samuel était gentil, un peu idiot parfois mais gentil, si gentil. Samuel voulait bien faire, tout le temps, avec tout le monde, et Samuel avait fini par le payer. C'était une journée banale pour sa caserne à elle et un jour de deuil pour sa caserne à lui. C'était une journée banale de 2009 et, alors âgée de vingt-cinq ans, elle avait fini par comprendre,
vraiment comprendre, que la vie ne tenait pas à grand-chose. Dans le cas de Samuel, c'était les poutres d'une maison délabrée où des mômes imprudents avaient atterri qui n'avaient pas tenu. Une histoire de timing, sans doute. Un accident bête. Tragique mais idiot.
009. [PAINT WITH ALL THE COLORS OF THE WIND] La peinture, Pen est tombée dedans lorsqu'elle était gamine, littéralement. Eli, le grand-père, le premier homme de sa vie, a encore sa première œuvre accrochée dans son bureau, réalisée sur un pan de papier peint avec toute la force du petit corps d'une môme de deux ans qu'on a laissé s'approcher du matériel des peintres venus raffraîchir certaines pièces. La peinture a longtemps été la seule activité qui permettait de canaliser la débordante énergie de Penny et elle ne s'en est jamais détournée, loin de là. A-t-elle du talent ? Non, pas vraiment, mais ça n'a pas d'importance. Pen aime peindre et se fiche pas mal de ce qu'on peut penser de ses toiles.
010. [2016] Des portes de placard qui claquent, des vêtements qui volent jusqu'à une valise grande ouverte, des larmes de rage qui roulent sur des joues satinées, le chat, terrifié, qui feule à chaque bruit, chaque pas, et l'absence totale de réaction de Penelope.
Penelope, Penelope, Penelope. Le prénom est alors accompagné de reproches et la principale intéressée n'y trouve pas le moindre intérêt. Des histoires, Pen en a vécu quelques unes avant celle-ci. Des histoires d'amour ? Peut-être, peut-être pas. Aimer n'est pas si simple et il semblerait que Penny en soit incapable. À moins qu'il ne s'agisse de son manque d'implication dans ladite histoire ? Ou est-ce son attachement à sa liberté, son refus de faire de la place dans son placard, son besoin de garder sa famille et sa vie amoureuse séparées, les trop nombreuses heures passées à la caserne, les messages restés sans réponse durant quelques jours ? Penny a du mal à suivre, Penny s'en fout. Penny a déjà été larguée plus d'une fois et Penny sait que ça arrivera de nouveau. Alors pourquoi cela fait-il si
mal cette fois ? Ce n'est pas la première, pas la dernière, et elle connaît si bien la chanson qu'elle pourrait la chanter toute seule. Penny ignore comment aimer correctement, sans crainte, sans barrière, mais Penny voulait apprendre cette fois. Raté.
000. [TRIVIA] Sleep is for the weak. Avoir un rythme de sommeil régulier, Pen ne connaît pas, une sale habitude qui remonte à l'adolescence. Elle dort, oui, quelques heures par ci, une sieste par là. Elle dort, mais d'un œil et d'une oreille, toujours à l'affût de l'urgence, du problème qui l'éloignera de son lit ou du canapé de la salle de repos de la caserne.
● Bien piètre cuisinière, elle survit grâce aux nombreux restaurants qui bordent sa rue.
● Du plus loin qu'elle se souvienne, elle a toujours vécu avec des chats à la maison. Attraper Rufus, l'énorme boule de poils noirs qui a jugé silencieusement son adolescence, a été son premier réflexe lorsque l'ex-petit-ami de sa mère a incendié leur appartement. Elle vit aujourd'hui avec Picatso, une femelle hyperactive passionnée par le plastique et les chargeurs de téléphone.
● Le yoga et la méditation lui ont permis d'apaiser ses angoisses et de dompter ce besoin constant d'être en mouvement, physique ou intellectuel. C'est sur les conseils de son thérapeute que Pen s'y est intéressée.
● Suite à l'incendie de son appartement, elle a consulté de nombreux psychologues et psychiatres avant de trouver le bon et d'entamer une thérapie qui lui a fait le plus grand bien.
● Pen parle beaucoup, pour ne rien dire parfois, pour se perdre dans des théories et des discussions un peu trop profondes aussi. Pen parle pour meubler, pour éviter le silence, pour mettre à l'aise.
● Il paraît qu'avoir des hobbies, c'est plutôt sain. En trouver un nouveau toutes les semaines, peut-être un peu moins. Pen a déjà essayé le tricot, la plongée, le bulletjournaling et la calligraphie, la photographie, les collections en tout genre, s'est passionnée pour les dramas coréens, le jazz, la poterie, la poésie romantique mais rien ne remplacera jamais la peinture, c'est certain.
● Son placard est un joyeux bordel fait de vieux jeans qu'elle portait à dix-sept ans et n'a jamais pu jeter, de trouvailles chinées dans des friperies et de récupération dans la garde-robe de sa mère. Démodée, Penny ? Peut-être un peu mais assurément écolo.
● Passer son permis de conduire a été une épreuve en soi. Pen l'a raté trois fois et s'en souvient encore avec effroi.
● Le simple fait de vieillir la terrifie. Peut-être parce qu'elle se souvient avec nostalgie et tendresse de l'époque bénie de son enfance, sans problème, sans bagage émotionnel lourd à traîner, sans trop de passé à dévoiler. Peut-être aussi parce qu'elle se voit, elle, vieillir et suivre un chemin incertain. Peut-être parce que rester une enfant est une manière comme une autre d'éviter de voir la réalité en face,
sa réalité, celle de la solitude, de la colère et d'un manque certain d'affection.
● Pen a une excellente mémoire, principalement pour des détails idiots et des anecdotes qui ne laissent de forte impression sur personne, excepté sur elle.
● moodboard.
Pseudo/prénom : Valtersen/Julia
Âge : Idk about you but I'm feelin 22 jusqu'au 6 juin
Où as-tu connu le forum ? J'ai vu passer une publicité pour des préliens sur Je suis RPGiste & J'assume v2, j'ai cliqué, j'ai fouiné un peu, je me suis demandée si j'avais le temps (je l'ai pas vraiment) et si j'avais envie (ça par contre, oui) et voilà
Crédits photos : gael-garcia@Tumblr
Avatar : Tessa Thompson
Type de personnage : inventé
Un petit mot ? J'ai craqué, parce que je suis incroyablement faible mais je tiens à préciser que j'ai des horaires de boulot un peu chelous et je dois gérer des petits problèmes de concentration qui m'empêchent de rester trop longtemps devant un écran, donc navrée par avance si je mets trois plombes à répondre à un mp de deux lignes