Nom complet : Catalina (Marisol, Teresa). C'est sûr le prénom de sa feue arrière grand-mère paternelle que le choix final s'est porté, après près d'une semaine à avoir fait tourner en bourrique l'administration locale. Pendant les six jours et demi qui ont suivi sa naissance, l'absence de consensus entre ses géniteurs avait fait sourire le personnel soignant et soupirer la famille ; elle était Gina à l'aube, Mercedes au crépuscule du soir, Penelope ou Irene le lendemain. D'après la matriarche, la nouvelle-née qu'elle était avait de manière évidente, exprimé son refus en leur explosant - ses mots - les tympans à l'énonciation d'une nouvelle proposition. Ortiz, c'est la fierté - paternelle, là encore. Un nom qu'elle se jure d'honorer, celui de quelqu'un qu'elle idéalise depuis toujours, quand bien même ses souvenirs se raréfient. Dans le flou qui persiste, dans son imaginaire, c'est le patronyme d'un homme qu'elle choisit de voir en héros parti trop tôt Âge, lieu de naissance : Trente-deux ans, qu'on ne lui concède que rarement au premier abord. Ses traits sont indéniablement juvéniles, particulièrement lorsque son visage est vierge de tout additif. Trente-deux ans qu'elle assume et porte presque avec impertinence, trente-deux ans qu'elle vit bien. Les crises de certains et insécurités des autres la font rouler des yeux, à peine discrètement. Nationalité, origines : Américaine depuis toujours, au patriotisme variable. Américaine, bien qu'étrangement, sa réponse ne satisfasse que partiellement les curieux, les sceptiques et les xénophobes. José Ortiz était un mexicain majestueux et digne, Mimi (Monica) Ortiz est une péruvienne légèrement déjantée. La colonisation s'étant mêlée à l'histoire de ses ancêtres, son ADN comprend des origines latines, native american, anglo-saxonnes et, parait-il, slaves.Emploi, situation financière : Personne n'aurait misé un dollar sur sa personne, et pourtant, la voici avocate. Loin du glamour que vendent les séries télévisées, elle s'est d'abord occupée principalement de défendre ceux que la société considèrent comme des "petits délinquants" : vols à l'étalage, possession ou distribution de substances illicites, conduite sous influence ; parfois, les vols à main armée ou l'illégalité vient s'ajouter à la pile de dossiers qu'elle gère. Commise d'office, elle a fait partie de ceux qui mettaient (encore) du coeur à l'ouvrage. spécialisée en droit pénal du travail. Désormais spécialisée en droit pénal du travail, les litiges entre employés et employeurs n'ont plus de secret pour elle, et n'a changé. Toujours aussi farouche, elle a la défaite très amère. Statut civil, orientation sexuelle : Les choses qui blessent, les choses qui fâchent et qu'on ignore. Officiellement célibataire (et très hétérosexuelle), elle se dit heureuse de son statut; on la croit ou pas. Le bonheur de sa vie se résume à sa fille, Paloma, qui est désormais âgée de deux petites années. À Miami depuis : Le tout premier jour. Traits de caractère : Sympathique, sanguine, sarcastique, wannabe diplomate, ambitieuse, ouverte d'esprit, charismatique, impatiente, fidèle, perspicace, rancunière, dépensière, taquine, têtue, revancharde, audacieuse, fière. Groupe : Eat.
we don't deserve happy endings1. Cat, c'est le contraire de la force tranquille, à la base. Caractère de feu, elle réagit au quart de tour et se laisse envahir par une impulsivité qu'elle abhorre. Elle tente -
or so she says - par tous les moyens en sa possession d'acquérir cette sagesse qu'on lui vente depuis toujours - il semblerait cependant qu'elle se fasse désirer. Elle a l'attaque facile, la réplique, celle qui pique, toujours prête à être dégainée. Pas méchante, non. Juste très grande gueule; Volcanique pour certains, entière pour d'autres.
2. Enfance heureuse, passée aux côtés d'un père dur mais aimant (
it's for your own good mija), d'une mère (trop) joviale (
so, so excited for this), et d'une soeur aînée tout autant envahissante, mais ô combien touchante. Enfance typique, rythmée par les joies et aléas de la vie. Les crêpages de chignon, les enchiladas du dimanche, les soirées karaoke improvisées, les battles de danse, et oh, les crêpages de chignon.
3. Papa Ortiz est tombé malade à l'été 2003. S'il a tenté pendant de longs mois de ne pas mettre ses proches dans la confidence, ses malaises répétés l'ont conduit à faire ses aveux. Un cancer du sein; on croyait au départ à une mauvaise blague. Le genre qu'il était capable de faire; ses larmes - que ses filles n'avaient jamais vu couler auparavant - ont malheureusement suffit à confirmer ses dires.
4. Un an plus tard, il décédait brutalement. Faute d'assurance suffisamment efficace, faute de moyens, les soins nécessaires n'ont pas pu lui être prodigués. C'est le début de la rage pour Catalina, qui enterre son père,
mort parce que trop pauvre.
5.Les études de droit se sont imposées, comme une évidence, c'était
ça ou rien. Pour défendre la veuve et l'orphelin, surtout. Pour l'agrent, aussi (
'cause let's be real). Pour la prestance que le métier permet d'arborer une fois le diplôme obtenu, bien entendu.
6. Dans une autre vie, celle où elle aurait écouté des gens plus ou moins bien intentionnés, le mannequinat, elle aurait pu y toucher. Cat, on l'a souvent qualifiée de beauté. Toute sa vie, depuis aussi loin qu'elle puisse s'en souvenir, elle s'est
d'abord faite remarquer pour ça. Pour une chevelure remarquable et plus tard, une silhouette singulière. Naturellement fine sans être squelettique, suffisamment grande et élancée; elle avait tout pour devenir une star des podiums - d'après des agents en carton. On lui avait annoncé monts et merveilles, promis la carrière d'une Naomi Campbell si elle acceptait, du haut de ses dix-sept ans, de quitter sa modeste vie pour la grande pomme. Si sa décision n'avait pas été prise, l'interdiction formelle de sa génitrice de s'engager dans cette voie pseudo artistique aurait été suffisante. A ce jour, elle peut encore entendre ses cris stridents, et particulièrement menaçants concernant les dangers de cette industrie toxique - lus dans le magazine
People de la semaine.
7. Catalina est baptisée, officiellement catholique, peu pratiquante. Plus par tradition que par réelle conviction, elle accompagne encore sa mère à l'église quelques dimanches matins par mois - habitude instaurée depuis la disparition de son père, c'est la seule activité mère-fille qu'elle ne rechigne pas à faire.
8. Elle ne sait absolument pas cuisiner, c'est une catastrophe naturelle, à ce niveau-là. Capable de rater une omelette, elle est collectionne les applications de livraison rapide, qu'elle ne remerciera jamais assez d'exister, en véritable foodie. Elle nourrit sa fille aux petits pots sans honte
(hm), et au lait en poudre depuis qu'elle a cessé d'allaiter.
9. Cat, on ne lui connait que peu d'hommes. Si certains sont persuadés qu'elle enchaine les conquêtes, la voient en maneater... Difficile d'avoir une quelconque confirmation. Discrète, elle peu vocale quand on en vient à sa vie privée, probablement parce qu'elle la considère comme un échec vibrant. Elle n'a aimé (aime?) qu'une fois; comme dans une mauvaise rom-com, elle le connait depuis son adolescence - c'est le genre d'histoire qui fait initialement rêver. High school sweethearts, fiancés, séparés. Couple, ennemis. De l'amour, trop d'amour, de la haine, de la peine et des assiettes brisées. Incompatibles, trop différents pour être ensemble, incapables de rester bien longtemps éloignés, tout de même. Voilà trop longtemps qu'ils se font du mal, même sa grossesse n'aura pas réussi à les faire se décider, concrètement.
10. La maternité, la surprise de son existence. Pas forcément rebutée à l'idée d'être mère, le fait de le devenir ne faisait pas non plus partie de ses plans. Les enfants, elle les a toujours apprécié de loin, et avec parcimonie. Quand ils sont mignons et sourient, quand ils sentent bons et font des compliments. Le déni de grossesse ne lui a pas laissé le choix, il lui restait quatre mois pour accepter la nouvelle ; un traumatisme dont elle a déjà bien failli ne jamais se remettre.
11. Elle peut aujourd'hui l'affirmer, Paloma est l'amour de sa vie. Sa plus belle réussite, le bijoux de sa vie. Pourtant, la dépression post-partum l'a guetté e pendant des semaines, la perspective d'être une mère
normale lui a semblé compliquée. L'instinct maternel immédiat, elle ne l'a pas connu. Beaucoup de sentiments à la naissance de l'enfant, mais pas cet amour inconditionnel qu'on lui a tant conté. Il est venu avec le temps, avec de la patience et une réelle volonté de "bien faire".
12. Elle fait de son mieux,
struggle toujours un peu. Elle en apprend tous les jours, tente de ne pas paniquer à chaque fois que sa progéniture verse un peu trop de larmes et que des témoins sont présents. L'art et la manière de dire "non" de manière ferme, elle ne le maîtrise pas encore, paradoxalement. Une vraie bout-en-train professionnellement, une amatrice totale en tant que responsable de la vie.
13. Elle n'attend pas forcément les jeudis confessions, jour consacré au déballage de vie, avec ses plus proches amies pour siroter un verre de Chardonnay. Une fois sa fille couchée, il n'est pas rare qu'elle s'offre ce petit luxe, en regardant une émission de télé-réalité particulièrement débile.
14. Elle voue une haine inexplicable aux policiers; leur arrogance naturelle, ce droit qu'ils pensent pouvoir exercer sur tout un chacun, uniquement de par leur statut la mettent hors d'elle. Un peu drama queen quand on en vient à eux, le fait que ce soit le métier exercé par le père de sa fille n'a selon elle, rien à voir avec son mépris profond pour la profession.
15. Elle ne se chausse quasiment que de talons hauts et fins. A la ville comme à la scène (au travail), on ne la connait que perchée sur des escarpins vertigineux - et hors de prix, la plupart du temps.
Pseudo/prénom : adèle suffira.
Âge : twenty something. you know.
Où as-tu connu le forum ? bazz.
Crédits photos : mayoosh, tumblr.
Avatar : shay mitchell.
Type de personnage : inventé, reboot d'un perso.
Un petit mot ? je remplis tout ça asap, promise. aussi, si un quelconque lien te passe par la tête, harcèle-moi pls.
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