Nom complet : un jeson raccourci dès ses plus jeunes jours en jesse. nomination affectueuse d'aînés pourtant peu scrupuleux. le tout sublimé par des fantaisies chevaleresques. knight pour un, knight pour tous. Âge, lieu de naissance : trente-trois belles années qu'il a posé son cul saupoudré de talc dans la toute aussi somptueuse miami. Nationalité, origines : des ancêtres lui prêteraient des origines européennes. mais il n'y a que le drapeau aux cinquante étoiles qui lui fasse poser main sur le coeur. Emploi, situation financière : ça sonne comme une tradition chez les knight. flic de père en fils, de frère en frère. le salaire n'est pas juteux. les heures supplémentaires seulement graciées d'une reconnaissante tape dans le dos. vie de chien. Statut civil, orientation sexuelle : le célibataire qui ne vibre que pour les silhouettes féminines. À Miami depuis : toujours. pour sûr, il y crèvera également. Traits de caractère : téméraire - impulsif - impatient - obstiné - fier - dévoué - protecteur - loyal - sociable - spontané - franc - juste. Groupe : eat.
we don't deserve happy endings(01) jesse, il a l'insouciance du petit dernier. la conviction d'être protégé par la divinité fraternelle. ses frères à l'assaut du bully de l'école. apprêtés à ses côtés à chaque grand combat de sa vie. ça l'a pas empêché de voler de ses propres ailes, jesse. ça a juste pris plus de temps. décollage compliqué avec un excédant de poids. oisillon devenu adulte. malgré l'indépendance, malgré les responsabilités, il ne pourra jamais vraiment se défaire de son statut. de son numéro dans l'ordre des naissances. ses frères y veillent.
(02) il garde à l'esprit la berceuse susurrée à son oreille les soirs d'insomnie. la chaleureuse sensation de ses doigts sur son front les jours de maladie. l'amour dans son regard. l'odeur vanillée. les sourires distillés malgré la fatigue. le lit d'hôpital, couché à ses côtés. le foulard vissé sur la tête en remplacement. les derniers mots éparpillés au grès des larmes - les siennes à elle, les siennes à lui. la main qui s'abat dans un chaos silencieux. ce père entouré de ses quatre fils. le cercueil blanc en dernier hommage. les souvenirs d'une mère perdue trop jeune.
(03) huit ans et sans maman. sans personne à qui offrir les colliers de pâte. à qui destiner ses dessins. un père perdu dans son deuil. dans son travail. dans ses responsabilités toujours "très importantes". papa aux priorités inversées. des aînés qui prennent le relai. s'affairent à lui cuisiner ses repas. à lui faire réciter ses leçons. à s'assurer que l'absence de maman est, si ce n'est remplacée, apaisée. l'impression de trahir la disparue en se réjouissant d'une journée passée sans la pleurer. l'envie de réapprendre à vivre. la réalité d'un sourire vrai. le premier depuis des mois.
(04.) première partie de football américain disputée depuis sa disparition. tradition familiale des thanksgiving annuels. père, frères, oncles, tantes, cousins et cousins sont présents. ça prend d'assaut un stade proche de chez les grands-parents pour l'occasion. ballon entre les mains du paternel. moins de dix mois sont passés. les camps se forment. les lignes s'opposent. papy souffle le début du match.
(05) la boxe en étendard. discipline salvatrice de ses excès de colère. les poings qui s'élèvent au son de la provocation, de l'insulte de trop. l'orphelin tape juste. bruyamment. avec l'acharnement de la rage. toujours plus fort à mesure de son entrée dans l'adolescence. ça ouvre la gueule devant plus fort que lui. accepte, dents serrées, le rugissement d'autres dominants. ça veut se contrôler mais se perd dans les mauvais souvenirs. dans l’amertume d'une enfance pillée.
(06.) il perd pied, jeson. ignore si c'est le cannabis consommé à ses quinze ans qui le fait dérailler. ou la meuf inconnue retrouvée la langue agrippée à son trésor. il se sent trop jeune, bien trop jeune pour toutes ses conneries. mais le daron est sur messagerie. et les frères disséminés jusqu'à outre-atlantique. plus personne pour lui tenir la main. pour lui faire différencier le bien du mal. la gauche de sa droite. quinze piges, sans maman. sans personne. forcément qu'il se perd dans les méandres de consommations torturées. il sonne l'alerte. désespère de recevoir une main tendue.
(07) la main prend de l'altitude. s'étire. fait rugir ses doigts. pour venir s'abattre frénétiquement sur sa joue. jackie est de retour. le grand des grands frères. le déserteur parti s'amouracher des tranchées alliées. le shit est balancé aux toilettes. les mauvaises fréquentations menacées et expédiées aux oubliettes. jackson marque son grand retour. l'adolescent grogne, se rebelle. multiplie les conneries malgré les interdictions. mais l'aîné n'en démord pas. une nouvelle fois, il enfile les bottes abandonnées par le paternel. une nouvelle fois, il devient ce père dont le cadet a terriblement besoin.
(08) les mauvaises habitudes persistent. la clope personnifie son manque de calme. ses rencontres d'un soir comblent temporairement ses besoins primaires. il dépoussière les gants, jesse. enfile ce qu'il pensait laissé derrière lui. sur le ring, la violence a un autre gout. elle est contrôlée. repue dans ses meilleurs moments. il déguste chaque instant. intensifie les séances d'entrainement pour ne pas laisser ses pensées s'égarer sur des démons défendus. il va mieux. s'entend dire qu'il va mieux. il se refuse les conventions sociales d'après lycée. ignore les universités alentours pour se concentrer sur ses premiers amours. la boxe.
(09) flamboyant, il s'y fait une petite carrière. rien de grand. se tape les matchs des environs en enchaînant avec difficulté les semestres universitaires. loin de l'élève studieux, il attend son tour, jessie. attend le moment opportun pour asséner le coup final. le souhait de devenir quelqu'un. d'en finir avec les erreurs passées. de tirer un trait sur une adolescence bâclée. il le doit à jackie, à sa mère, à lui-même.
(10) la majorité sonne le début du reste de sa vie. malgré l'ombre des aînés présente, il persiste. se fait sa place à l'académie de police. fait taire les comparaisons de ceux passés avant lui. le rookie est tenace. s'aventure sur des dangers comptés aux repas familiaux. à l'instar de ses frères, il est doué. la tradition familiale ne l'aura pas épargné. il se découvre une assiduité inconnue. enchaîne les succès aux examens pour s'affirmer dans ses souliers.
(11) sept ans à la criminelle. à se repasser en boucle les clichés de victimes ensanglantées. à farfouiller le passé des suspects à la recherche de l'élément clé. à s'autoriser des interrogatoires brutaux pour leur faire cracher la vérité. des blâmes à la chaîne pour contrer l'appétit féroce d'un soldat passionné. jesse, il vit de son métier. l'homme a l'impulsivité rageuse. l'envie de défoncer aux moindres mensonges relevés. son empathie à la hauteur de sa fouge. prêt à raser monts et enfers pour défendre le monde contre brutus.
(12) jesse, c'est un célibataire. un vrai. un de ceux respectueux des belles silhouettes féminines. jesse, il n'a jamais fait dans l'amoureux. s'encombre pas des identités de ses conjointes d'un soir. le tout fait sans promesses, sans possibilités de lendemain. le deal arrangé dès le verre offert. c'est pas un connard. juste un bon vivant. un qui se refuse rien. ni personne.
(13) l'appel du destin. la mission meurtrière. la vue des cadavres à peine le pied posé à terre. il s'est élancé, jesse. n'écoutant que sa bravoure et son impulsivité. il a sauté dans la gueule du loup. les coups de feu se sont rapprochés. mais la belle blonde à terre a retenu son attention. gretchen. l'amie diaboliquement séduisante. la main sur ses plaies, à retenir vainement le sang de s'y échapper. le sol déjà rougit par le liquide. les promesses réconfortantes. son regard apeuré. puis, la première balle. le choc de l'impact. la douleur qui n'est pas là. l'incompréhension. la silhouette assombrie par les émotions se penchant sur sa carcasse. une deuxième balle, suivi d'une troisième. la sensation de n'être que gibier. le calme. les tympans qui hurlent dans les oreilles. la vue du sang - du sien cette fois-ci. le bruit de pas désertant la scène de crime. d'autres, plus vivaces. le regard croisé du frère affolé. les lèvres qui bougent mais restent silencieuses. la douleur qui, enfin, parait. les yeux se ferment. le noir.
(14) jesse, le comateux. le perdu dans ses ténèbres à l'ennui fatal. l'envie de sortir de ce foutu lit mes les yeux qui restent férocement fermés. les frères qui se chamboulent à ses côtés. la main lourde de leurs touchés. de leur espoir. de leur doute.
(15) cinq mois sont passés et jesse dort toujours. le coma approfondi par des blessures encrées. les médecins gardent espoir. relèvent les premiers signes d'activités neurologiques. les mots des proches les pressant de les retrouver. le premier oeil qui s'ouvre, se ferme sous la luminosité de l'habitacle. l'amour qui l'entoure. l'envie d'y voir clair. d'ouvrir les yeux. de les garder ouvert. de continuer à vivre.
Pseudo/prénom : mélanie.
Âge : même plus envie d'le dire.
Où as-tu connu le forum ? par dieu bazzart.
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Avatar : boyd holbrook.
Type de personnage : inventé.
Un petit mot ? déjà sous le charme
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