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Message () Sujet: Like Bonnie and Clyde (harry&ash)   Like Bonnie and Clyde (harry&ash) EmptyMar 29 Oct - 15:10


Like Bonnie and Clyde.



Il a suffit d’un appel, un seul appel de l’assistante du procureur pour que Ash fasse demi tour pour retourner au bureau. Ash vient d’apprendre par la jeune femme que le chef de la brigade des stups le cherche. Il y a de nouveaux éléments dans l’enquête. Ash ne réfléchit pas, fait crisser les pneus et vrombir le moteur, retour au bureau. Tant pis, il rentrerait tôt une fois prochaine. Il roule vite, peut être un peu trop, mais cette histoire l’obsède, elle le consume de l’intérieur. A chaque petit élément, il l’étudie sous toutes ses formes. Il veut le faire tomber. Il doit le faire tomber. Cela fait des mois que rien n’avance, c’est trop long. Trop d’erreurs sont commises, trop de choses lui passent sous le nez. Ash est fatigué de courir après une ombre. Il arrive au bureau, à vitesse grand V, courant presque pour arriver à destination. Doyle a toujours une avance sur les flics, sur la justice. Mais pas ce soir. Non, il vient de commettre une erreur. Ash l’apprend de la bouche de l’assistante, le chef de la brigade a du partir, mais il a laissé les documents à Darrow. Doyle, le grand baron de la drogue, vient de commettre une erreur de parcours. Un client un peu trop gênant, des hommes de mains peu consciencieux et un survivant aujourd’hui dans le coma. Une aubaine pour le substitut du procureur. Vous savez ce que l’on dit ? Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Il récupère le dossier que lui tend l’assistante du procureur. Il la remercie et s’éclipse rapidement dans son bureau qu’il ferme avec fracas sans le vouloir. Alors qu’il ouvre la pochette et en sort les éléments, il décroche son téléphone et appelle Olivia. Une, deux, trois sonneries plus tard et la jeune femme décroche enfin. « Ash ? » lance-t-elle avec cette douceur dans sa voix. « Ecoute Oli, ne m’attend pas ce soir, on a du nouveau sur une affaire importante et je dois rester au bureau. Je ne sais pas à quel heure je serais à la maison, je suis désolé. », prévient-il pour ne pas qu’elle s’inquiète parce qu’il sait qu’elle déteste ne pas le voir rentrer à des heures normales, parce qu’il sait qu’elle déteste le boulot qu’il fait et son dévouement à ce dernier. Il l’entend soupirer dans le combiner puis raccrocher. Elle ne prend même plus le temps de répondre ou de tenter de le convaincre de rentrer, elle sait qu’il ne le fera pas. Ash garde son téléphone dans les mains, réfléchissant quelques secondes. Il n’a pas le choix, il doit faire appel à Harry, elle a sûrement plus d’éléments que lui et il en a besoin. Le problème c’est que c’est devenu compliqué avec la flic, enfin seulement pour lui. Elle commence par l’obséder un peu trop à son goût. Et même s’il tente de ne rien laisser paraître, c’est une tornade qui se provoque en lui à chaque fois qu’elle passe la porte de son bureau. Il doit se reprendre, il n’a pas le choix. Alors, sélectionnant les messages sur son portable, il frappe un rapide sms.

« Il faut qu’on se voit, ton boss a déposé de nouveaux éléments, je suis au bureau, je t’attends ».

Message envoyée, il prie pour qu’elle le voit ce soir et qu’elle vienne rapidement, elle aussi, à l’allure grand V. En attendant, il s’installe à son bureau, il regarde les éléments qu’il a en sa possession depuis des mois et tente de faire le lien avec les nouvels. Mais seul, il n’y parvient pas, il a besoin de l’œil avisé d’Harry, de sa capacité à étudier les éléments d’une façon différente de la sienne. Il se lève de sa chaise et fait les cents pas dans son bureau. Le temps lui semble long, interminable. Les minutes défilent, et toujours personne dans son bureau. Pas un bruit de pas, pas une voix. Ash ouvre la baie vitrée, l’air frais s’engouffre dans la grande pièce. Darrow a l’impression que Harry ne va pas venir, le temps est long. Il étouffe, comme si l'oxygène manquait dans la pièce. Il prend son téléphone, aucune réponse. Puis d'un coup, la porte s'ouvre dans un grand fracas et Harry apparaît. « J'ai cru que tu ne viendras jamais. »

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Harry Lopez
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Message () Sujet: Re: Like Bonnie and Clyde (harry&ash)   Like Bonnie and Clyde (harry&ash) EmptyVen 1 Nov - 12:42

@ash darrow


Son téléphone a sonné au moment où elle se garait devant chez sa mère, prête à passer une soirée en compagnie de la Mama pour se vider un peu l’esprit. Elle a hésité à ignorer l’appel avant de voir le nom de son boss s’afficher. Doyle a fait une erreur. Elle a eu le cœur qui se serre, l’envie de sourire parce qu’elle n’y croyait plus. Elle a demandé plus d’informations, les a obtenues au compte-goutte. Un client curieux, un assassinat bâclé. L’homme a survécu, est au bloc opératoire. Elle prend à peine le temps d’envoyer un texto à sa mère qu’elle a le moteur qui ronronne et elle fonce au Mercy. Parce que les chirurgiens sont capables de le sauver, elle veut être là pour prendre sa déposition et le convaincre de témoigner – hors de question d’attendre une heure ou deux et tant pis si elle doit passer la soirée dans la salle d’attente de l’hôpital. C’est une aubaine, une ouverture possible dans le dossier. Un miracle, presque. Surtout que les caméras de vidéo surveillance de la gare n’ont rien donné pour le squat, lui enlevant la possibilité de ronronner et le camé a disparu des radars dès que les médecins et les flics lui ont tourné le dos. Pas de témoignage de sa part (de toute façon, elle sait que la parole d’un drogué ne vaut rien, dans un tribunal). Elle arrive à l’hôpital, ne prend même pas la peine de se garer correctement qu’elle est déjà ruée dans les couloirs des urgences, à héler infirmières et secrétaires. « Détective Lopez, vous avez un patient qui a été emmené il y a… » Coup d’œil à sa montre. « Presque deux heures, victime de balles… ? » « Oh oui, il est sorti du bloc opératoire il y a dix minutes, vous pourrez parler avec le chirurgien, c’est au deuxième. » Elle court vers les escaliers parce qu’elle n’a pas la patience d’attendre l’ascenseur. Elle pousse, joue des coudes, se retient d’insulter une mamie avec son déambulateur qui ne marche pas assez vite et ces mômes qui pleurent au milieu du couloir. Dans des moments comme ça, elle déteste les gens. Elle reconnaît un patrouilleur qui a été le premier sur les lieux et à qui ils ont ordonné de rester jusqu’à ce qu’elle arrive. Quelques mots échangés, il lui apprend que leur super témoin est dans un putain de coma et l’injure manque de quitter ses lèvres (elle ne se retient que parce qu’il y a une gamine de quatre ans qui la dévisage avec des étoiles dans les yeux, sans doute à cause du badge qui brille à sa ceinture). Le chirurgien ne tarde pas à venir et elle commence son interrogatoire pour en apprendre le plus possible.

Darrow a écrit:
Il faut qu’on se voit, ton boss a déposé de nouveaux éléments, je suis au bureau, je t’attends.

Elle ne devrait pas avoir le cœur qui s’affole, moins encore cette sensation au creux de l’estomac, quand elle lit le texto qui lui a été envoyé. Mais le fait est, elle les a et elle sait qu’elle peut pas trouver d’excuse pour faire demi-tour, envoyer quelqu’un d’autre à sa place même si ce serait bien plus simple. Elle essaie de se convaincre que c’est juste parce qu’elle a pris l’habitude de bosser avec lui, qu’ils se découvrent plus de points communs qu’elle ne l’a imaginé, lors de leurs précédentes collaborations et rien de plus (parce qu’il n’y a rien de plus parce qu’elle refuse de s’enticher d’un avocat). Elle ferme les yeux, glisse le téléphone dans la poche de son blouson avant de se remettre au volant. Le message de Darrow date d’il y a près d’une heure, déjà, mais elle a interrogé le personnel médical qui s’est occupé de la victime et attendu que trois flics viennent assurer la garde de la chambre – au cas où Doyle aurait l’idée de vouloir terminer le boulot. Elle roule bien au-delà de la limitation de vitesse, le giro enclenché parce qu’elle peut se le permettre (qui ira l’arrêter ?) et s’arrête au pied de l’immeuble qui abrite le bureau du procureur. Comme à chaque fois qu’elle doit pousser les portes, elle s’arrête quelques secondes, vérifie son reflet dans la glace (juste pour paraître professionnelle, qu’elle se dit toujours et cette fois-ci ne fait pas exception). Elle prend l’ascenseur, les mains moites, le cœur pourtant un peu plus calme. Elle traverse le couloir, s’arrête en arrivant au niveau du bureau d’Ash. A travers la fenêtre, elle l’aperçoit ; il lui tourne le dos, fait face à sa grande baie vitrée. La même sensation s’empare d’elle. L’envie d’esquisser un sourire parce qu’ils vont encore passer une nuit à échanger des idées ; l’attirance qui resurgit. Le petit plus qu’elle renie et repousse parce qu’on ne peut pas faire confiance aux avocats, elle est bien placée pour le savoir.

Elle ouvre finalement la porte brusquement, plus brusquement qu’elle ne le voudrait, et lève le regard vers Ash. Ses mots blessent. Elle devrait pas ressentir cette chaleur au fond de son ventre, être heureuse de voir ce que son absence provoque – elle se fait des idées – mais ses mots blessent, quand même. Parce qu’elle sait qu’il ne le dit pas comme ça, pas comme elle espérerait qu’il les pense et ça fait mal. « Quoi, tu ne peux plus te passer de moi ? » Elle force un sourire moqueur, pose ses affaires sur une chaise comme si c’était son bureau (et peut-être que ça l’est un peu, vu le temps qu’elle passe ici plus qu’au poste de police). « J’étais au Mercy, je voulais prendre des nouvelles de notre comateux avant de venir. » Elle se laisse tomber sur un fauteuil, les coudes enfoncés sur ses cuisses. « Cary Roberts, quarante-sept ans, employé dans une entreprise d’import-export axé sur l’électronique. Il s’est pris trois balles, deux dans l’abdomen, une autre dans la tête. C’est celle-ci qui a provoqué une hémorragie sur la table de chirurgie et mener au coma. J’te passe les détails, mais en gros, ils pensent à un hématome sous-dural qui l’a plongé dans le coma. » Elle se passe une main sur le visage, soupire. « Le chirurgien pense qu’il y a peu de chance pour que Roberts se réveille un jour de son coma. Mais on peut jamais dire donc on attend. Faut qu’on essaie de contacter sa famille. » Et les convaincre de pas le débrancher, malgré le coma et le pronostic peu engageant. « J’ai demandé à ce que la chambre de Roberts soit surveillée vingt-quatre heures sur vingt-quatre, au cas où Doyle apprendrait la nouvelle et déciderait de finir le travail. » Elle se redresse, dévisage Ash un instant avant de tourner les yeux pour les poser sur le dossier, sûrement celui qu’il a mentionné.
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