young volcanoes / oliver

we're anti-venom, we're the begenning of the end
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@oliver stamati

Gobelet caféiné en main, lunettes solaires sur le bout du nez. Elle se pare de tout ce qui est à sa disposition pour lutter contre la gueule de bois – elle aurait clairement pas dû faire le mélange tequila shot et vodka la veille au soir, essaie d’empêcher ses clés de teinter les unes contre les autres. Elle quitte l’appartement sur la pointe des pieds bien qu’il n’y ait plus personne à réveiller depuis longtemps, s’enfuit sous le soleil qui est déjà levé. Elle serait pas contre un peu de pluie, là, juste pour reposer ses yeux endoloris et apaiser la migraine qui tape fort. Plus jamais elle boit, qu’elle se dit tout en sachant que ce sera faux, qu’il suffira d’un appel d’Andy ou de n’importe qui pour qu’elle se faufile dans un bar de Miami. Journée tranquille – en apparence parce que quand on bosse au Doral PD, les journées ne peuvent pas être totalement calmes – et avec les dégâts causés par le récent tsunami, elle sait qu’elle a de la paperasse en retard qui l’attend. Pleurer sur les indices qui auront disparu, emportés par les vagues destructrices et serrer les dents quand les dealers reprendront le chemin vers la liberté à cause de ça. Elle balaie la pensée d’un geste invisible, se gare plutôt devant le commissariat pour s’occuper l’esprit autrement. Se rappelle qu’elle doit passer chez la Mama ce soir, et qu’il faudrait qu’elle passe un coup de fil à C.J – sa frangine aussi, a dû être surmenée par le boulot depuis la catastrophe et sûrement qu’une soirée entre femmes Lopez lui ferait tout autant de bien qu’à elle. Elle se promet d’envoyer un sms, peut-être de passer à la caserne si elle a le temps, éventuellement. Pousse les portes du central, fait quelques pas en direction de son bureau quand la voix du chef l’interpelle. Elle grimace parce qu’il parle fort (trop) et qu’il a l’air sérieux (trop, encore une fois). Ca sent pas bon mais ça sent jamais bon quand le boss appelle votre nom. Surtout quand y a les affaires internes qui rôdent pas trop loin. « Lopez, on a reçu un appel. Plusieurs grammes d’ecstasy ont été retrouvés dans un squat derrière la gare. » Il a rien besoin de préciser, elle acquiesce en se parant d’un sourire faussement ravi. Yay. Et une virée dans un endroit qui va être bondé et où les journalistes vont mettre deux minutes avant de rappliquer. « Allez-y avec le sourire, Lopez, ça vous tuera pas. » « J’en suis pas si sûre, m’sieur, » qu’elle parvient tout de même à répondre avant de tourner les talons pour effectuer le chemin inverse.

Elle repère la voiture de patrouille à l’angle de la rue et stationne son véhicule juste derrière. Aperçoit la silhouette du patrouilleur avant d’ouvrir la portière et elle secoue la tête, un sourire sur les lèvres. Bien sûr, fallait que ce soit lui. Un tour de poignet et la portière claque derrière elle. « J’aurai dû me douter que c’était toi. Y a que toi pour trouver de l’ecstasy de si bonne heure. » Son café a même pas encore refroidit, elle rejoint Oliver en quelques pas, lance un regard en direction de la gare avant de tourner les yeux. « Il paraît que t’as quelque chose qui pourrait m’intéresser ? » Une main sur le visage, qui rejette quelques mèches de cheveux qui tombent devant ses yeux et elle le suit à l’intérieur du squat. C’est lugubre et délabré, tout ce à quoi on pourrait s’attendre d’un tel lieu – qu’il y ait de la drogue dispersée à même le sol n’a rien de surprenant, en soi. Il ne lui faut pas longtemps pour reconnaître les sachets, la qualité – c’est signé Doyle et elle a le regard qui s’assombrit, Harry, parce que ça fait chier, parce que pas aujourd’hui, parce que putain. « J’suppose que y avait personne quand t’es arrivé ? » Ce serait trop beau qu’ils aient enfin quelqu’un prêt à témoigner contre le malfrat, quelqu’un qui soit suffisamment camé pour oser parler à voix haute et le pointer du doigt.

we're anti-venom, we're the begenning of the end
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@harry lopez

Les lunettes de soleil sont l’accessoire indispensable pour toute personne qui travaille tôt à Miami. Bien vissées sur le nez, elles cachent autant les yeux qui peinent à rester ouvert que l’air torve et vitreux. Les doigts enfoncés dans la ceinture, entre les utilitaires, tu restes brillamment à faire le quota de charisme esthétique du squat en attendant l’arrivée du détective gentiment envoyé par le central. Un sourire qui déforme la cicatrice qui va de ton nez à tes gencives offre une vue brève sur tes dents. Harry était très certainement dans un état aussi pathétique que le tien. « Ouais… Alors qu’on cherchait juste un coin où se poser. » Tu grognes, grommelles, tes dents baignent encore dans les restes de la soirée. Ton coéquipier avait insisté cependant pour appeler le central et parce que tu devais faire office d’exemple et de bonne figure. Tu lui avais dit de s’occuper de l’appel, en espérant que le ton acerbe et la tâche le pousse à finalement se renfoncer dans le siège de la voiture.

Tu passes une main fatiguée dans tes cheveux blonds, le geste ne fait rien pour améliorer leur tenue et si tu étais passé rapidement sous la douche avant d’aller pointer au travail, tout ton être était une immense gueule de bois qui menaçait d’exploser le peu d’équilibre qui te reste. Tu redresses les lunettes pour protéger au mieux tes yeux, la tête encore légère, l’impression cotonneuse d’être perdu dans une machine à laver. La nausée impérieuse qui manque à tout moment de rendre au milieu du squat les litres d’alcool que tu avais ingurgité. Tu viens d’entrer dans cette phase du deuil, le regret, la colère, le refus de boire à nouveau de l’alcool. « Est-ce que les légumes sont considérés comme des personnes maintenant qu’on a prouvé que les carottes pouvaient avoir mal ? » Tu indiques d’un signe de tête un gars étalé dans un coin, les yeux entrouverts, des restes de bave collés à ses joues et l’air d’être obstinément ailleurs. « Marche pas dessus, ça fait du bruit. » Tu la suis, bloquant la sortie du squat de ta masse, toujours les yeux cachés par les verres malgré le clair-obscur des lieux. « T’as pas un chewing-gum ou un truc dans le genre ? J’ai les dents du fond qui baignent… Sinon, qu’est-ce que tu en dis ? »

Il est trop tôt pour philosopher – Harry, elle grimace aussi bien intérieurement qu’extérieurement, donc, quand Oliver prend la parole. La connexion a du mal à se faire et elle plisse le nez, fronce les sourcils. Elle le dévisage derrière les verres teintés, une expression douloureuse étirant ses traits parce qu’il est bien trop tôt, que la philosophie n’a jamais été son truc et qu’il est souvent difficile à suivre, de toute façon. Stamati, il a sa propre façon de réfléchir, sa propre logique et Harry, elle pige une fois sur deux. « Euh, t’attends une vraie réponse, là ? » Elle attend la pique qu’il lui balancera en retour, une remarque salée sur son état – pff, il est pas bien mieux. En tout cas, elle espère qu’il est pas bien mieux parce que c’est quand même de sa faute si elle a traîné au bar, la veille au soir. Comme souvent. Elle suit le regard, la bouche tordue. « Pire que les jouets pour enfants. » A ceci près qu’un jouet, dès qu’on retire la pile, ça cesse de fonctionner (que Dieu bénisse les piles). « Et ça fait un bruit intelligible ou faudra attendre la descente ? » Elle se doute de la réponse ; vu l’état, proche de l’overdose ou d’un coma éthylique, pas besoin d’être un génie pour savoir qu’un séjour à l’hôpital, puis en désintox, ferait du bien au pauvre bougre. Elle secoue la tête parce que même si elle s’est habituée à voir des camés qui viennent d’avoir leur dose, elle est incapable de valider, incapable de comprendre ce qui pousse à l’utilisation aussi libérée. Elle juge, Harry, parce que c’est plus facile que de compatir. Les mains tâtonnent dans ses poches, trouve un paquet de mouchoirs puis, perdu au fin fond, un seul chewing-gum encore emballé. Oublié depuis ce qui doit être une éternité. « J’en dis que ça aurait pu attendre l’heure du déjeuner. » Elle tend le chewing-gum à Stamati, sans commentaire – parce qu’au pire, ça pourra rien aggraver. Elle s’accroupit finalement, lance un regard au camé. Se passe une main sur le visage. « Ça devait être juste un lieu transitoire. Du genre ils stockent pendant deux jours en attendant de livrer ailleurs. » Et vu la proximité avec la gare, la première idée qui lui traverse l’esprit l’inquiète. Si Doyle commence à exporter hors Miami, ça craint. Devait pas y avoir beaucoup, au total – première un camion ou deux et plusieurs petits sachets comme ceux oubliés. « Les caméras de sécurité de la gare n’ont aucune visibilité sur ici ? » Elle espère pouvoir choper Doyle mais elle sait d’avance que même dans l’éventualité où ils parviennent à avoir un visuel, Doyle aurait jamais été assez con pour montrer sa gueule. Doyle, il dirige mais de loin – il bouge jamais de son bureau et son costard trois pièces serait pas passé inaperçu s’il avait mis les pieds ici. « Faut qu’on essaie de savoir si des camions étaient entreposés ici ces derniers jours. Je dirai sur une semaine, mais faudrait remonter à deux on sait jamais. » Connaissant le maître du réseau, les camions ne seront pas marqués, sans doute pas du nom de son entreprise – les retrouver peut prendre une éternité. « Vous avez appelé une ambulance pour lui ? » Du menton, elle désigne celui qui a le regard fixe et vide à la fois, même si elle doute qu’il sache quoique ce soit.

« Non, t’inquiète Harriet, j’attends pas grand-chose de construit de ta part. » Tu redresses tes lunettes de soleil, même si elles ne faisaient que t’handicaper dans le squat. Même la semi-pénombre te semble de trop et tu mastiques dans le vide pour utiliser tes muscles à autre chose que commencer à se liquéfier face à la chaleur insupportable. « Ca bave encore. Mes grandes connaissances en médecine interne me disent que ça devrait au moins survivre le temps que quelqu’un … eh bien… arrive. » Si quelqu’un débarque pour sortir le pauvre bougre de cet endroit. Est-ce que vous aviez appelé une ambulance ? Bah ! Sûrement que ton rookie l’avait fait, c’est bien ce qu’on apprenait à l’école de police, non ? Un ricanement t’échappe alors qu’elle te demande si les caméras pouvaient vous voir depuis la gare. Faudrait-il déjà qu’elles soient en état de fonctionner et pas uniquement là comme moyen de dissuasion réservée aux clochards qui avaient la bonne idée de pisser sur les édifices publics. « Si tu veux je reste là et tu vas voir pendant que je fais des grands signes. » Tu grommelles, de mauvaise foi. Tu enfournes le chewing-gum que tu mastiques frénétiquement pour ôter un instant la sensation particulièrement désagréable de la nausée post-cuite.

Tu la laisses déblatérer ses pensées, ses affirmations, essayant de rester concentré sur un point face à toi. Tu dois divaguer un moment parce qu’elle te repose une question et il te faut quelques secondes pour lui répondre. Tu hausses des épaules. « Le môme a dû le faire, après avoir signalé au Central et tout le tralala. » Tu te frottes le nez, renifle un instant et observe le tas par terre, les poings sur les hanches. « Enfin, je pense. Ils mettent un peu de temps. » Tu soupires et passe une main dans tes cheveux à l’arrière de ton crâne, te gratte doucement le cuir chevelu. « Tu sais c’est un bon flic si tu ignores toutes les choses qu'il fait exprès et que tu te concentres sur celles qu'il fait par accident. » Un long soupir t’échappe, tu coinces tes pouces dans ta ceinture. « Tu vas demander le mandat pour toutes les caméras du pâté de maison pour un pauvre squat ? » Le chewing-gum passe de droite à gauche entre tes dents alors que tu mastiques frénétiquement, volontairement bruyamment.

Elle tique, la bouche tirée en une moue qui a vite fait de se transformer en grimace qui désapprouve. « Putain Stamati, je t’ai déjà dis d’arrêter de m’appeler comme ça. » Elle le sait, pourtant, que râler d’une voix un peu forte, la colère vibrant dans ses cordes vocales, ça ne l’empêchera pas de recommencer. Il a beau être sympa, Oliver, il peut être un putain de relou quand il le veut. Et aujourd’hui, il le veut, apparemment (comme souvent, en réalité, car c’est plutôt rare quand il fait pas son malin). Le regard noir, elle scrute l’âme à peu près vivante, opine lentement avant de se détourner. S’il n’est pas en mesure de parler tout de suite, elle n’a pas besoin de perdre davantage de temps sur lui – elle y reviendra plus tard, quand il aura été pris en charge à l’hôpital. La présence des caméras de sécurité attire son attention, jusqu’à ce Stamati lui brise son mince espoir et lui arrache des yeux levés au ciel. « Tu t’es fais planter hier soir pour que tu sois aussi chiant aujourd’hui ? » Pas qu’elle se souvienne s’il avait pris quelqu’un en chasse la veille, en réalité – ses souvenirs de la soirée sont un peu flous, elle doit le reconnaître. Surtout après son sixième shot. « Tu pourras quand même demander à avoir les vidéo de la gare ou tu préfères que j’en fasse un ordre ? » Il a probablement raison ; ça ne donnera probablement rien parce que les hommes de Doyle, ils en sont pas à leur premier rodéo et ils connaissent toutes les magouilles. C’est pour ça qu’ils leur échappent régulièrement, pour ça qu’ils ont toujours aucune preuve.

« Ce sera pas un flic si notre carotte y passe avant que les ambulances arrivent. » Elle a un ton cassant, la fatigue qui revient parce qu’elle n’a toujours pas eu le temps de boire son café, qu’il doit être maintenant froid et que ça l’emmerde. Elle s’en fout, elle, de savoir si le rookie a appelé par accident ou bien en faisant exprès, ou qu’il pensait bien faire ou qu’il attendait les directives de Stamati (une grosse erreur car faut pas attendre de Stamati qu’il dirige les nouveaux chiots du service) ; elle lui fera bouffer son uniforme si leur seul potentiel témoin y passe. « C’est pas le squat qui m’intéresse. C’est la personne qui a stocké sa drogue dedans que j’veux. » Elle fouille ses poches jusqu’à remettre la main sur son téléphone, compose le 911. « Ici le détective Lopez du Doral PD, j’ai besoin d’une ambulance au niveau du squat qui se trouve juste derrière la gare, sur la 6ème, une prise d’ecstasy, mais on ignore la quantité ingurgitée. Probablement beaucoup. » Elle raccroche après avoir eu la confirmation qu’une ambulance est envoyée et qu’elle devrait arriver dans les prochaines minutes. « Tu vois le sachet ? » Elle se baisse pour le ramasser avec une paire de gants, le tend en direction d’Oliver pour qu’il puisse jeter un œil. « Il est de qualité supérieure, chaque sachet contient exactement huit gélules d’ecstasy. La capsule laisse apparaître les cristaux verts, tandis que l’autre côté est gris. C’est une marque de fabrique. Y en a qu’un qui en fait des comme ça en ville. Doyle. Il est à la tête de tout un empire dans le milieu depuis cinq ans. En tout cas à Miami, il est possible qu’il ait commencé ailleurs avant de venir s’installer parce qu’il ne fait aucune erreur. » Elle passe une main dans ses cheveux, la langue passe sur ses dents. « Ça fait six mois que j’ai rejoins l’enquête menée sur lui et on n’avance pas. On connaît certains de ses vendeurs mais aucun ne veut parler et on n’a rien pour les relier. Ce type, » elle tend le doigt vers le camé qui gémit, « il est à l’heure actuelle, mon seul espoir de pouvoir prouver que Doyle se servait de ce squat pour entreposer sa drogue et qu’il est en train de livrer la ville entière voire les environs. Y a peu de chance pour que les caméras donnent quelque chose, mais si y a un truc, il est hors de question que je passe à côté. » C’est même pas une affaire personnelle – son chemin n’a jamais croisé celui de Doyle, elle se contente d’interroger les plus bas de l’échelle. Mais elle est bornée quand il s’agit d’une enquête ; et puis, faire une arrestation, trouver une piste, ça plairait à Darrow.

« Il faut profiter de ce qui nous permet de mettre un peu de poésie dans ce monde, les rimes en premier ! » Rien ne t’amuse plus que de voir les gens réagir à tes piques, leurs lèvres se retrousser, leurs nuques se raidir, leurs yeux se charger de mépris. Plus ils s’énervent et plus t’es con, plus tu insistes, plus tu t’agrippes comme un petit chien aux dents acérées. Un rire éclot et bondit hors de tes lippes lorsqu’elle continue à râler. « Non, j’ai passé une nuit de folie, on a baisé comme des dingues. Dommage que t’étais pas là, t’aurais pu apprendre deux trois trucs qui te manquent pour faire de toi un bon coup. » Tu pointes tes deux index vers elle et tu fais mines de tirer avec des pistoles, comme un adolescent se croyant particulièrement éclairé. Puis, alors qu’elle change de sujet, tu reglisses tes pouces dans ta ceinture. « Bah écoute poupette, tu connais les règles : les vidéos d’enregistrement sur la voie public c’est la galère à obtenir. Donc fais en un ordre que je mettrais en bas de la liste des demandes à faire à un juge au cas où la jolie lettre que je vais envoyer comme demande pour des heures d’enregistrement seront refusées, t’inquiète je gère sa maman ! » Tu te grattes le nez, coulant un regard vers la voiture de patrouille, prêt à délester les taches administratives pénibles et redondantes à ton sbire. Ca lui fera le caractère.

Tu te grattes à nouveau le nez et tu soupires, retournant ton attention vers le chien hystérique qui s’est lancée dans un laïus dont tu n’as franchement cure. « Et tu comptes choper ce Doyle avec le témoignage quasi irrecevable d’un camé, d’un sachet trouvé par terre par hasard et ton 6e sens de femme ? Aucun juge ne va te suivre longtemps, ça peut être n’importe quel abruti qui a balancé ton sachet dans le squat, voire même ton Doyle pour aller te faire courir ailleurs. » Ton index frotte à présent tes dents, essayer d’y enlever la couche de tartre qui ne partait pas même à force de frotter comme un abruti. Lorsque tu ressors ton doigt de ta bouche, tu le glisses sur la cicatrice qui relie tes lèvres à tes narines et tu offres un sourire plein de dents à Harry. « Cela dit, je dois t’avouer que t’es drôlement sexy quand t’es énervée et passionnée comme ça. Même la gueule de bois suffit pas à te rendre moins esthétiquement charismatique. »