Work before pleasure... + Jack

La nuit qu'il a eut n'a pas été trop longue, ne se comptant que sur les doigts d'une seule de ses mains. Les verres se sont cumulés, les parties de jambes en l'air tout autant. Comment elle s'appelait déjà ? Tisha ? Térésa ? Madonna ? Quelque chose comme ça. Ses récentes altercations encore présente dans son esprit, Jack ne semble absolument plus rien contrôler, pas même le débit d'alcool qui coule encore dans son sang quand il met le pied au Mercy Hospital. Mais il tient, l'on pourra si facilement lui décerner une médaille, la tête haute, l'air complètement réveillé dans son costume de couleur aubergine. Petite chemise blanche légèrement ouverte, prêt à affronter une nouvelle journée, prêt à en démordre avec les opérations à venir, les consultations qu'il doit faire en compagnie de sa stagiaire Chiara. Où est-elle d'ailleurs, Présente bien avant lui à l'étage, elle semble être aux abonnés absents, en a-t-elle eut marre de suivre les directives qu'il lui donne ? La chirurgie ce n'est pas bien passionnant, ou du moins pas tant qu'il n'a pas décidé que le cas en valait la peine.
S'emparant d'un gobelet de café, il en prend même pas la peine de saluer l'ensemble de ses collègues. Il n'en a pas la tête, l'afflux de sang qui se déverse dans son cerveau lui donne une migraine telle qu'il pourrait s'en cogner la tête contre les murs blancs de son étage. Il soupire, la journée risque d'être longue. Dans le reflet d'une des vitres, il remarque encore quelques traces de griffures, un sourire qui s'affiche sur son visage, elle n'y est pas allée de main morte Tony ou peut-être Marie. Impossible de se rappeler comment elle s'appelle, ça en devient presque embêtant.

Lorsqu'il arrive au couloir qui le mène à son bureau il remarque cette silhouette, les cheveux détachés, La pose suggestive qu'elle prend à la réception, oui il sait de qui il s'agit. Elle qui ne vient quasiment, voir même jamais, par ici, il fronce les sourcils. Et le sourire qu'elle affiche sur ses lèvres quand enfin elle l'aperçoit, il craquerait si facilement après tout, Darina Walsh a tout pour attiré le regard, le sien y comprit. Il soupire, elle ne lui fera pas de cadeau, comme à son habitude. « Qu'on ne nous dérange pas. » Qu'il s'adresse à la secrétaire qu'il s'est octroyé sans en demander l'accord au sein du Conseil d'administration de l'hôpital. Et la blonde qui pose ses doigts sur son bras, le regard rempli de braise qu'elle lui tend. Cette façon qu'elle a de se mordre la lèvre. Qu'on ne les dérange pas, sous aucun prétexte. Tina ? Brenda ? Comment elle s'appelait ?
Entreprenante qu'elle est, ils se retrouvent bien vite dans son bureau. La professionnelle, quand elle dévoile ce vêtement, il lâche un soupire. Définitivement Darina sait comment attirer son attention, elle sait, en quelques secondes faire monter la température. Il fait chaud soudainement non ? Alors il contemple, le bleu lui va si bien au teint, cette robe qui épouse parfaitement ses formes, ses cheveux qui tombent sur les parties de son corps dénudés. Elle en fait tourner des têtes dans l'hôpital, il en a déjà entendu des conversations de couloirs, les pauvres, ceux qui espèrent un jour pouvoir lui mettre le grappin dessus. Ils sont bien loin de se douter qu'elle les balayerait en un claquement de doigt avec toute la classe qui lui est connue. « Touché ! » Qu'il lui lance, tout en s'approchant d'elle, comme un prédateur qui encercle sa proie. Son regard est plein de sous-entendu mais il ne peut s'empêcher de sourire. Elle sait taper là où ça fait mal, là où il n'a absolument pas gérer la situation. « Darina, veux-tu laisser le passé là où il est ? » Il s'approche d'elle, à quelques centimètres seulement de son visage, jusqu'à ce qu'elle ne rentre dans le vif du sujet.

Il soupire, lui qui en espérait plus. Lui qui espérait pouvoir lui montrer l'étendu de son talent. Ce qu'il n'a pas réussi à lui montrer la première fois, dans ce petit local plongé dans une pénombre où elle lui dévoilait son corps. « Bien. » Eat Qu'il se contente de répondre, elle n'est pas là pour réitérer la chose, il devra prendre son mal en patience. S'avançant dés lors vers son bureau, le dossier encore fermé, il posa sa main dessus. « Tu sais bien que je ne peux rien te refuser. » C'est une évidence. Jack a cette faiblesse, les femmes, en plus de l'alcool et de l'irresponsabilité de certains de ses actes, Invitant la chef de service à prendre place, non pas sur ses jambes, comme il aimerait que ça soit le cas, mais sur la chaise en face de lui, il s'installe. Ouvre le dossier, sans en accorder une réelle importance. « Et je peux savoir pourquoi tu te tournes vers moi pour cette greffe ? » Oui il a envie qu'elle le dise, il a envie de l'entendre de sa propre bouche, même si ça lui fait mal de devoir se l'avouer. « C'est vrai, on est plusieurs dans ce service, qu'est ce que j'aurai en échange ? »