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 maxron - let me just stop fighting {old lady's street}

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Message () Sujet: maxron - let me just stop fighting {old lady's street}   maxron - let me just stop fighting {old lady's street} EmptyVen 10 Mai - 0:10

let me just stop fighting  
ft. cameron alden, maxwell holmes

Wynwood, le quartier qu'on avait chargé Cameron de surveillé, là-bas une bande de garçons, relativement jeunes, avaient été aperçus en pleine vente de drogue. S'échangeant des pilules et autres sachets de poudre blanche sans même se cacher de la vue des habitants, le problème étant que ceux qui transportaient ces-dits sachets étaient des mineurs, une des dernières trouvailles des dealeurs de drogues, envoyer des enfants se faire de l'argent de poche pour vendre leurs saloperies librement dans les rues de Miami. Etant donné qu'il ne s'agit là que de môme, la police se trouve impuissante et en un claquement de doigts ces pauvres gamins, généralement issus de milieu plus que modestes pour ne pas dire pauvre, retournent dans la rue afin de continuer de faire commerce de substances illicites. Cet exercice s'apparentait presque à essayer d'attraper de la fumée à mains nues, nager à contre courant en plein océan ou bien à donner de l'eau à un affamé. Ce qui fendait le cœur du sergent Alden, c'était que ces gosses étaient à peine plus vieux que Tobias - un pincement à l'âme, l'estomac qui se tord à cette simple pensée - ce brave petit gars auquel la belle s'était attachée quand elle s'était mise à fréquenter son père. Maxwell. Les paupières qui se ferment, un soupir. Voilà quelques mois que le couple s'était séparé, juste après le décès de cet enfant, petit garçon innocent arraché bien trop brutalement à son père et à tous ceux qu'il aimait. Cameron éprouvait une peine profonde pour tous ces gosses de la rue, condamnés à emprunter des chemins glissants et qui, elle le savait, finiraient, pour la majorité, derrière les barreaux quand ils atteindront l'âge de 21 ans.

Alors qu'elle s'apprêtait à quitter le quartier, son attention toute entière fut capturée par un visage, une allure qu'elle ne connaissait que trop bien. L'estomac qui se soulève, le regard scotché sur cette silhouette gigantesque qui rend ceux qui l'entourent minuscules et ridicules. Maxwell. Un rictus se dessine sur son visage poupin, elle avait passé sa journée en compagnie de môme, en compagnie du souvenir douloureux de ce gosse auquel elle était attachée et voilà qu'il apparaissait, triste coup du sort. La question qu'elle se posait maintenant c'était : vais-je lui dire bonjour ? Vais-je le saluer ? Depuis le drame ils s'étaient échangés quelques messages textes, mais rien de bien passionnant, pas depuis les obsèques, pas depuis qu'il l'avait salement rejetée, dans l'incapacité de gérer ses sentiments. Elle ne lui en voulait pas, en partie, pas vraiment. Un peu. Elle essayait de le comprendre, elle avait essayé, puis avait décidé de ne plus y penser. Vainement. Seulement elle était restée plantée là à l'observer comme l'on inspecterait une araignée tissant sa toile sur un mur et il y eut un contact visuel. Son regard alla se perdre, que dis-je, s'écraser contre le bitume avant que l'allemande ne s'élance dans sa direction, feignant un sourire. "Maxwell, bonjour !" qu'elle articula de la manière la plus joyeuse qu'elle puisse imiter. Cameron s'arrêta net, se planta devant lui. L'habitude, elle lui aurait sauté au cou, déposé un baiser contre sa joue, mais non. Pas là. "J'ai passé ma journée dans le quartier, c'est drôle de te trouver ici !" lui dit-elle, alors que... La rue appartient à tout le monde, sous entendait-elle que ce quartier était le sien et qu'il n'avait pas le droit d'y mettre les pieds ? Non. Ils s'étaient tous deux évités, même-si la belle avait tenté de renouer le contact, avait tenté de le sortir des ténèbres dans lesquelles le quadragénaire semblait enclin à se laisser sombrer. "C'est bon de te voir." avoua t-elle dans un soupir, le regard perdu quelque part entre son interlocuteur et le mur auquel il tournait le dos.

 @MAXWELL HOLMES
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Message () Sujet: Re: maxron - let me just stop fighting {old lady's street}   maxron - let me just stop fighting {old lady's street} EmptyVen 10 Mai - 16:05

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Un jour de repos. Un jour que n'importe quel citoyen normal attend, pour penser à tout sauf au travail. Un jour pour se reposer, pour prendre soin de soi, pour dépenser un trop plein d'énergie pour certains, pour courir après le temps pour d'autres. Pour Maxwell, c'est un jour à combler. Depuis quelques temps, il s'épuise avec de fameux jour off. Si ça ne tenait qu'à lui, il serait à la caserne seulement il ne peut pas à moins d'essuyer certaines foudres. Car s'il a une certaine autorité sur les pompiers de la station 14, lui-même répond à un supérieur qui ne lui laisse guère le choix. En même temps, quand on le connait un minimum, on sait qu'il faut se montrer plus autoritaire que lui pour le faire plier. Ou attendre qu'il soit complètement épuisé et qu'il baisse sa garde.

En ce jour, il marche dans les rues de Winwood, ce quartier avant-gardiste dans lequel il est venu maintes fois. Pour des interventions, mais également pour d'autres raisons. Et celle du jour se nomme Rosa. Une magnifique hispanique aux yeux verts qui contrastent avec sa peau halée. Il lui a promis de venir cette fois, sans annuler leur rencard. Maxwell est en avance, comme régulièrement. Alors il gare sa voiture à quelques rues de l'habitation de Rosa et décide de s'y rendre à pieds, laissant les rayons du soleil lui réchauffer doucement la peau. Il s'arrête à un moment, fouillant dans ses poches sans y trouver son bonheur. Il est resté dans la portière et sur lui il n'a qu'une plaquette. Faire demi-tour ou se contenter de cette dernière. Il opte pour la seconde solution. L'emballage atterrit au fond de sa poche et le chewing-gum dans sa bouche. On a beau dire, cela n'a rien à voir avec les cigarettes. Il n'y a pas le geste, et surtout il ne met le feu à rien, son briquet se révélant inutile. Le comble du pompier.

Il continue sa route quand à un moment quelque chose attire son regard. Il se sent observé. Un jeune du quartier ? Un artiste en herbe ? Son visage se tourne et il croise un regard qui se détourne rapidement du sien. Le temps s'arrête brièvement. Ce regard... La silhouette auquel il appartient... Le voilà de retour en arrière. Après le drame, le ramenant à son mal être, à son incapacité à avoir su faire la part des choses. A son rejet de cette personne, plus brutalement qu'elle ne le méritait. Il ne lui en veut pas, encore moins si elle décide de baisser la tête et de continuer son chemin. Dans l'histoire, c'est lui qui mérite des claques, du début jusqu'à la fin même s'il peut se retrancher derrière le fait que personne n'est à sa place et sait ce qu'il vit depuis le drame.

Cameron choisit de lui faire face. On ne peut lui retirer le courage de sa liste de qualités. Oser se lancer ainsi, face à lui, sans connaître son état d'esprit, elle a du mérite. Et elle le nomme Maxwell, son prénom qui résonne toujours aussi étrangement quand il franchit ses lèvres. Beaucoup le surnomment Max. Quelques uns prennent la peine de le prononcer en entier. "Salut Cameron." A leur dernière rencontre, un baiser avait effleuré leurs lèvres, le dernier avant que leur relation, reposant sur de maigres fondations, vole en éclat. La jeune femme s'étonne de le voir dans le quartier. Il est vrai que ce n'est pas celui de sa résidence, ni de son lieu de travail mais chacun est libre de circuler comme bon lui semble, n'est-ce pas ? "J'ai un rendez-vous..." répond-il simplement, sans davantage de détails, laissant le doute planer sur la nature de celui-ci.

La jeune femme ne lui fait pas l'affront de demander comment il va. Mais les mots qu'elle prononce le laissent tout autant dans l'embarras, ne sachant que répondre. S'il répond que lui également cela lui fait du bien de la voir, il ne dira que la moitié de la vérité. Effectivement, cela fait du bien de voir ce visage, ce sourire, de parcourir des prunelles cette peau qu'il a parcouru du bout des doigts, qu'il a embrassé. Mais d'un autre côté, le visage de Tobias vient s'interposer, lui rappeler des souvenirs, qu'il trouve douloureux à l'heure actuelle. Pourquoi elle ? Quand il rend visite à sa famille, le visage de son fils est également associé aux leurs. Et il n'y a pas cette douleur qui le traverse. Pourquoi est-elle la victime de son deuil plutôt que les autres ? Maxwell ne connait pas la réponse, sans doute est-il encore trop tôt pour qu'elle lui vienne à l'esprit. "En promenade ou tu travailles ?" L'un comme l'autre, il est prêt à s'éclipser. Hors de question de la déranger, de lui gâcher le restant de la journée. Si des nuages obscurcissent l'horizon, que ça reste le sien. Il commence à en avoir l'habitude, même si parfois il lui arrive de sourire de nouveau. Avant de se sentir aussitôt coupable .

@CAMERON ALDEN
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Message () Sujet: Re: maxron - let me just stop fighting {old lady's street}   maxron - let me just stop fighting {old lady's street} EmptySam 11 Mai - 2:42

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Un rendez-vous, cela raisonne dans sa tête et son sourcil s'arque légèrement, c'est plus fort qu'elle, alors que la belle tâchait fixer un point invisible qu'elle avait elle-même défini, son regard vint alors se poser sur les traits du grand bruns. Elle le questionnait, sans même prononcer un mot. Hm. Des mois s'étaient écoulés depuis le drame, 89 jours environs depuis leur séparation, le calcul était approximatif, naturellement, pourtant elle en avait fait le compte. Son esprit se met à la torturer alors et des questions naissent au creux de celui-ci, elle tente de repousser ces questionnements, parce qu'après tout, cela ne la concerne en rien, ça ne la regarde plus. Et pourtant, cette curiosité, pointe de jalousie qu'elle refuse de s'avouer. Possessive ? Non, l'allemande est blessée par cet aveu, balancé en plein dans sa face sans même détailler quoi que ce soit, cette facilité déconcertante avec laquelle il lui dit ça, c'est douloureux. Moins que ça l'aurait été il y a une centaine de jours, plus que si il ne lui avait rien dit. Sa mâchoire se crispe légèrement alors qu'elle efface l'amertume de son visage, il la libère d'ailleurs de son calvaire en la questionnant.

Par fierté, foutue et mal placée, Cameron eut envie de lui répondre qu'un rendez-vous l'amenait là, mais elle la fit taire, la raison prit le dessus. Si la flic avait bien apprit quelque chose, c'est que la mauvaise foi ne lui allait pas au teint. La méchanceté gratuite non plus. Elle se sentait stupide aussi, d'en rester au même point à chaque fois qu'elle avait le malheur de croiser sa route, que ces souvenirs reviennent la hanter à chaque fois qu'elle avait le malheur d'entendre parler de cette caserne ou de ces soldats du feu qui y travaillent. Elle détestait ça, ce sentiment douloureux, ce goût d'inachevé, ce sentiment de rejet exacerbé. Cameron lui en voulait pour cela. De ces sentiments avec lesquels il l'avait obligée à se débrouiller, comme s'il lui avait tendue la main alors qu'elle se trouvait suspendue au dessus du vide, mais qu'il l'y avait laissée sans même l'aider. Tobias n'était pas son fils, mais elle aussi, elle l'avait perdu - pensée égoïste, il était son père et a dû prendre les décisions les plus difficiles, mais elle l'avait épaulé, soutenu dans ces épreuves et lui, l'avait laissée sur le bord de la route comme un bâtard que l'on abandonne au mois d'août.

"J'ai fini ma journée..." a lâché la jeune femme en croisant ses bras contre sa poitrine, prenant une profonde inspiration en détournant enfin le regard. Ses prunelles se baladaient dans la rue, là où une bande de gosses s'agitaient et riaient. Quel quartier plein de vie, cela la changeait de son manoir bien trop grand qui lui semblait désespérément vide. "Ils emploient des enfants pour passer leurs drogues." a ajouté Alden en mordant ses lèvres, les images de l'Irak n'ont eut de cesse d'embrumer son esprit, elle les voyait toujours, ces gamins armés, prêts à tirer sur un uniforme militaire ; ces adolescente avec des ceintures d'explosifs. Non, elle n'avait pas apprécié sa journée, parce que la blonde savait parfaitement qu'il lui serait impossible de trouver le sommeil une fois la nuit tombée. "Un rendez-vous, avec qui ?" question posée à l'état brut, ça lui brûlait littéralement la langue depuis qu'il avait prononcé ces mots et mine de rien, elle le lui avait demandé sans réfléchir à la formulation de son interrogation. Presque immédiatement la trentenaire se rendit compte de la brutalité avec laquelle ça lui avait échappé qu'elle chercha à se rattraper, maladroitement. "Enfin..." secouant la tête de droite à gauche, comme ci cela allait l'aider à remettre ses idées en place. "J'espère que ce n'est rien de grave." qu'elle a ajouté en plissant le nez, nerveusement elle glissait une mèche de cheveux derrière son oreille et se posta à ses côtés afin de laisser quelques piétons circuler sur le trottoir.

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Message () Sujet: Re: maxron - let me just stop fighting {old lady's street}   maxron - let me just stop fighting {old lady's street} EmptySam 11 Mai - 14:41

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Oh. Cameron a terminé sa journée. La réponse est presque claire pour Maxwell et tout est dans le presque. Sous entend-elle que sa journée est terminée et donc, qu'elle vient pour une raison qui lui est propre dans ce quartier. Ou alors, sous entend-elle qu'elle a travaillé ici toute la journée et qu'elle est sur le retour, du moins jusqu'à ce que l'obstacle qu'il représente la dévie de sa route. Le pompier cherche une réponse dans son regard qu'il n'obtient pas. La jeune femme vient de détourner le sien, le posant sur des enfants un peu plus loin. Il les remarque, sauf que ses prunelles refusent de s'égarer davantage. Il a encore du mal à supporter de voir des enfants, que ce soit ceux de son entourage, ceux qu'il croise dans les rues de la ville, ou même lors d'interventions. Régulièrement, Maxwell doit prendre sur lui, pour empêcher les battements de son coeur de prendre un rythme trop effréné.

"Pu... naise." Le juron menaçant de franchir ses lèvres est rattrapé. La mâchoire de l'homme se crispe légèrement. Il ne comprend pas qu'on puisse s'attaquer à des êtres innocents. Il ne comprend pas qu'on ne fasse pas tout pour qu'ils puissent s'épanouir et devenir des adultes bien meilleurs que lui ou d'autres ne le sont à l'heure actuelle. "Tu les auras." Il n'espère pas qu'elle y arrive. Il connait suffisamment Cameron pour savoir qu'elle ne lâchera pas le morceau, surtout si la cause lui tient à cœur. Alors, ces mécréants qui utilisent des enfants, ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'ils ne se fassent choper et terminent derrière des barreaux. La seule chose à espérer, c'est que d'ici là, aucun enfant ne le paiera de sa vie.

Il détourne brièvement le regard, réussissant à le poser sur le groupe d'enfants. Cela ne dure qu'une fraction de secondes, avant de revenir sur la blonde et sur une question sortie de nul part. Avec qui il a rendez-vous ? De quoi parle-t-elle ? Ses prunelles s'écarquillent quelques secondes, avant qu'il ne réalise à quoi elle fait référence. Au rendez-vous qu'il a lui même évoqué. Elle ne croit tout de même pas que... Et même si c'est le cas, qu'est-ce que cela peut faire...? Non mais si tôt après le décès de son fils et leur rupture... Ses pensées s'embrouillent autant que les paroles de Cameron. L'un comme l'autre, à sa manière, n'est guère doué. "Rien de grave si ça peut te rassurer." Il s'écarte à son tour légèrement pour laisser passer les passants.

"Je vais voir Rosa." Un prénom tombe mais il ne résonne pas de la manière que l'on peut songer. Maxwell ne va pas s'envoyer en l'air. Enfin si, mais pas comme on le pense. Il a promis à Rosa de venir, et de lui tailler sa haie. Donc son seul passage dans les airs, sera par le biais d'un escabeau s'il perd l'équilibre. "Cela fait trois semaines que je dois lui rendre visite pour tailler sa haie. J'ai du annuler plusieurs fois." La première car le courage de sortir n'était pas au rendez-vous. Les suivantes car dans son métier, il y a toujours des imprévus. Alors il a reporté sa visite chez la vieille dame jusqu'à aujourd'hui. Elle doit l'attendre de pied ferme, prête à gentiment le sermonner même si elle mettra sous son nez une citronnade qu'elle a préparé. Max l'apprécie beaucoup. Elle trouve toujours de bons mots, et puis elle a une manière de voir la vie qu'il lui envie. Après tout ce qui est arrivé à Rosa, il ne sait pas comment elle fait pour garder son sourire, alors que lui peine à en décrocher un.

"Si je ne veux pas la voir débarquer un jour chez moi, j'ai intérêt à être à l'heure." Il imagine très bien la vieille dame capable de venir jusqu'à Aventura pour se poster devant lui. Surtout qu'il a appelé le matin même pour dire qu'il viendrait. Alors s'il lui fait cet affront... Il en sourirait presque. Sauf que là, il vient de songer que sa dernière phrase peut être interprétée comme un - je dois me dépêcher et te laisser. "Euh..." Il ne souhaite pas que Cameron interprète mal ses propos. Il n'est déjà pas fier de leur rupture alors s'il enfonce le clou, elle sera en droit de penser qu'il est un parfait connard. Et bizarrement, cela le dérange. "Hum.. Tu veux venir avec moi ?" Alerte rouge. 9-1-1, what's your emergency ? "Enfin je veux dire.. Tu veux faire un bout de chemin jusqu'à chez elle ?" Que Maxwell continue, il semble doué pour creuser un trou, le remplir de sable mouvant, et s'enfoncer dedans. Sa main droite se glisse dans ses cheveux, geste qu'il fait en général quand il est embarrassé .

@CAMERON ALDEN
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Message () Sujet: Re: maxron - let me just stop fighting {old lady's street}   maxron - let me just stop fighting {old lady's street} EmptyDim 12 Mai - 13:13

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La vexation venait s'ajouter à tout ce que Alden avait pu ressentir en moins de quatre échanges, il s'agissait là d'un ascenseur émotionnel, des montagnes russes qui, au lieu de lui donner la nausée, malmenaient son cœur. Sa question avait été formulée bien plus vite qu'elle ne l'aurait voulu, de plus l'allemande s'était exprimée sans y mettre les formes ce qui, d'un point de vue extérieur pouvait donner l'impression que la sergente surveillait les faits et gestes de son ex petit-ami, ce qui n'était pas le cas. Cameron n'était pas le genre de femme à garder le contact avec ses anciens amants, parce qu'elle avait conscience de la dangerosité que cela pouvait représenter pour elle, de continuer à graviter autour de quelque chose qu'elle a un jour convoité et touché du doigt, pour finir par se faire rejeter. Pourquoi n'avait-elle pas agit comme elle l'avait déjà fait par le passé ? Une fois la relation avortée, plus de son, plus d'image et elle tournait la page. Rosa. Prénom familier, elle avait été évoquée quand ils étaient ensemble, le grand brun aimait aller lui rendre service, dame d'un âge avancé et certainement attachante dont elle avait entendu parlé, mais que la blonde n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer. Incapable de déterminé si cette femme avait jamais entendu parler de Cameron, peut-être pas.

Qu'elle se sentait cruche la flic d'être allée le saluer, puisqu'en l’occurrence il avait beaucoup mieux à faire et qu'il n'avait pas manqué de le lui faire remarquer. Alors que la belle s'apprêtait à exprimer sa vexation, le britannique tenta de se rattraper aux branches. Voilà donc ce qu'ils étaient, de tristes funambules, des acrobates s'exerçant sans filet. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui propose de l'accompagner, pas même pour faire un morceau de chemin tous les deux. "Je m'en voudrais de te ralentir d'avantage." malgré ces mots, la blonde se mit à progresser lentement, aux côtés du pompier. De sa poche elle sortait un briquet et une cigarette, une fois allumée, elle le glissa de nouveau dans sa longue veste et recracha la fumée par ses narines. "Comment va Rosa ?" lui a t-elle demandé après quelques secondes de marche silencieuse. "Tu ne me l'a jamais présentée." cameron elle, avait fait en sorte que ses amis rencontrent Max, c'était son truc ça, faire en sorte que tout le monde s'entende bien afin de ne pas se retrouver dans l'obligation de faire un choix entre ses amis et ses amours. Il était une grande première, Lee avait bien rencontré un de ses amants, mais rien n'était officiel et jamais il ne l'avait revu, pour le pompier, Alden avait espéré que les choses soient différentes, elle s'était trompée.

Portant sa cigarette à ses lèvres, elle adressa un regard à son interlocuteur. "Je, je ne veux pas m'inviter, hein." battant des paupières et secouant la tête, elle réalisait qu'une fois encore, ses dires pourraient être mal interprétés. Elle se voyait déjà être un grain de sable dans le mocassin en daim que portait Maxwell, alors qu'il se mette à s'imaginer que la sergente tente de s'incruster à son rendez-vous taille-haie ce serait la cerise sur le gâteau. "C'est juste que..." elle a haussé les épaules en recrachant de nouveau la fumée de sa cigarette en un fin filet. "Je suis certaine qu'on s'entendrait bien toutes les deux." un fin sourire, sincère, étirait lentement les lèvres de la blonde alors qu'elle se concentrait sur le sol. Ses mots devaient prendre une autre tournure, elle allait de l'avant maintenant, hors de question d'évoquer quelconques regrets, cette ère là devait prendre fin une bonne fois pour toute. Si l'allemande voulait continuer à se montrer polie et courtoise envers Holmes, elle devait prendre sur elle et se défaire de tout sentiments. Elle y travaillait. "Attends, tu vas tailler sa haie ?" les sourcils arqués, les yeux rieurs. C'est qu'elle l'avait très peu vu s'occuper de son jardin quand ils étaient ensemble, alors l'imaginer tailler une haie "Sur un escabeau ?" le visage illuminé d'un sourire ironique et narquois. "Je paierai cher pour voir ça." avoua t-elle malicieuse en donnant un léger coup de coude à son compagnon de route.

 @MAXWELL HOLMES
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Message () Sujet: Re: maxron - let me just stop fighting {old lady's street}   maxron - let me just stop fighting {old lady's street} EmptyLun 13 Mai - 18:06

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Cameron pense qu’elle le ralentit. Elle est tellement loin de la vérité. Personne ne met des bâtons dans les roues de Maxwell si ce n’est lui. Beaucoup de monde l’épaule depuis la tragédie, l’accompagne, tente de l’aider à avancer. Et s’il donne le change, montre qu’il progresse, c’est juste pour faire plaisir. Tous les jours, il doit se confronter à son pire ennemi. Il est puissant, il l’épuise à petit feu. Parfois il aimerait le faire taire. Ne plus l’entendre, ne plus lutter contre. Mais cela est impossible. On ne peut lutter lorsqu’on est sa propre faiblesse. S’il existe un moyen, il espère la trouver un jour, avec le temps. Il secoue légèrement la tête, exprimant que Cameron ne le dérange pas. Ou alors qu’elle se trompe sur les origines de ce qui le freine.

Un objet attire son attention, fruit du désir dont il tente de se détacher. La cigarette se glisse entre les lèvres de la jeune femme. Et lui, il est là, à mâchouiller son chewing-gum. Le monde est injuste. Cameron ne lui en propose pas, elle sait pourtant qu’il fume. Certes, elle n’a pas connaissance qu’il tente d’arrêter mais tout de même. C’est sans doute mieux ainsi, elle l’aide sans le savoir à ne pas précipiter un potentiel cancer des poumons. « Rosa va bien. » Mieux que lui mentalement. « Si je la laisse faire, elle serait capable de monter sur le toit pour déboucher une gouttière. » Maxwell la soupçonne de l’avoir fait, même si la vieille dame lui a assuré au téléphone que c’est un voisin qui s’est perché sur une échelle pour nettoyer sa gouttière. Il lui laisse le bénéfice du doute, tant qu’il n’aura pas croisé son regard en parlant de cette fameuse tâche. Rosa est une vieille dame franche, et beaucoup de choses passent à travers son regard.

« Si tu n’es pas la bienvenue, tu le sauras très vite. Méfie-toi qu’elle ne te fasse pas arrêter pour avoir été sur sa propriété sans son accord. » Le pourcentage de chances que cela arrive est faible. Voir même quasi nul. Mais la situation en elle-même peut prêter à sourire, ou au moins à lui changer les idées. Rosa face à Cameron. L’ombre d’un sourire esquisse presque les lèvres de Maxwell. Elles risquent de s’entendre en effet. Voire même de se liguer contre lui. A cause de cette fichue solidarité féminine, mais surtout car leurs caractères sont compatibles. Et si l’on en doute, les deux l’ont supporté ou le supportent en dehors du travail. Rien que cela c’est une victoire, pas qu’il soit indigeste ou difficile à vivre. Il faut juste arriver à le suivre, surtout son côté british. Un côté qui le replonge dans le silence, qui l’empêche d’exprimer de nombreuses choses alors qu’à côté, tout semble si simple pour Cameron.

Maxwell arque les sourcils. Effectivement il va tailler une haie. Oui sur un escabeau. Et donc ? Elle se moque de lui, pour une raison qu’il ignore. Comme si ça vaut de l’or qu’il accomplisse ce genre de tâche. Un léger coup de coude l’effleure. « Cela veut dire quoi ‘je paierai cher pour voir ça’. » Elle le prend donc à ce point pour un empoté ? Capable de tomber et de se casser une jambe ? « Tu sais que dans le cadre de mon travail, je me perche sur une échelle d’un camion, ou qu’il m’arrive de descendre en rappel. » Alors un escabeau, c’est de la rigolade à côté. Et il n’évoque pas les sports extrêmes qu’il pratique et dans lesquels il a tendance à se réfugier depuis la mort de Tobias. Non qu’il cherche à se donner la mort par tous les moyens, c’est plutôt une recherche pour se sentir en vie. « Viens donc, mais s’il ne m’arrive rien tu me devras… » Maxwell s’interrompt, sur le point d’annoncer qu’elle lui devra un verre. Il n’a aucun droit de sortir cette phrase. Ils ne sont plus ensemble, elle ne lui doit plus rien. Elle peut même décider de ne plus lui parler et de le rayer de sa vie. « Laisse tomber. »

Ses mains se plongent dans les poches de son jean autant que lui dans le silence. Le temps de se rapprocher de la maison de Rosa. Ses doigts jouent avec son briquet. Il ne sait pas s’il doit parler. Il n’est pas très doué pour s’exprimer avec Cameron. Quand il y songe pourtant, une petite voix lui dit qu’il devrait. Il lui en a fait baver. Elle a tenté d’être sa bouée et plutôt que de s’y accrocher, il l’a crevée, l’obligeant à s’éloigner en mettant une rustine, loin de lui. Elle aurait pu le rejoindre sur le trottoir vu l’évasion dont il a ensuite fait preuve dans ses messages, et lui mette une claque. Lui dire également ses quatre vérités sur son comportement. Mais elle n’a rien fait de la sorte, se présentant à lui simplement pour discuter. Et rien que pour cela, il lui doit les prochains mots qui franchiront ses lèvres. « Je suis désolé Cameron. » La phrase sort de but en blanc, soulevant sans doute des interrogations. « La façon dont ça s’est terminé. Je ne l’ai pas gérée comme j’aurais dû. » Et heureusement qu’il n’a pas reproduit ce genre de comportement à la caserne. Il aurait failli à son rôle de capitaine.  

@CAMERON ALDEN
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Message () Sujet: Re: maxron - let me just stop fighting {old lady's street}   maxron - let me just stop fighting {old lady's street} EmptyLun 13 Mai - 22:05

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La blonde adressa un regard en biais à Maxwell, curieuse de connaître la fin de sa phrase qui ne vint finalement pas. Laisse tomber. Elle tirait de nouveau sur son baton de nicotine, une manière bien particulière de se mordre la langue pour ne rien laisser paraître, un subterfuge ridicule pour intérioriser. Laisser tomber, c'est ce qu'il avait fait, lui. Il lui en demandait trop et puis merde, qu'est-ce qui lui avait prit de vouloir jouer à la gentille ex petite amie qui n'a aucun ressentiment, c'était faux et cette marche confirmait ce qu'elle redoutait. Aller de l'avant lui prendrait du temps. Elle se maudissait de s'être arrêtée, mais cela avait été plus fort qu'elle. Que voulait-elle prouver après tout ? Qu'elle prenait bien cette rupture, que le sentiment de rejet n'avait pas été si violent ? S'était-elle mise à l'épreuve seule ? A tout cela s'ajoutait une culpabilité qui lui dévorait les entrailles pour la simple et bonne raison qu'il avait perdu son fils, chamboulé par cet événement il avait prit la décision d'exclure Cameron de sa forteresse et en avait renforcé la muraille, quoi de plus normal ? Rien. L'allemande lui avait excusé bien des choses en connaissance de cause, mais se trouvait fatiguée d'être trop intelligente pour se permettre de le prendre par les épaules, le secouer et lui donner une bonne baffe en lui hurlant des remontrances tout en laissant échapper ses larmes.

Impossible de nier le fait que de se tenir simplement près du pompier la faisait se sentir beaucoup mieux, il était là, à portée de main et pourtant inaccessible. Du coin de l’œil elle l'observe glisser ses mains dans ses poches et continuer sa marche silencieuse alors que la trentenaire, elle, se débarrassait de la fin de sa cigarette en la balançant dans le caniveau. C'est comme ça qu'on voit si on se plaît avec une personne, quand on peut se taire tout à fait, au moins une minute et profiter du silence. Concentrée sur son action, elle ne s'attend pas à ce qu'il brise le silence et pourtant. Son allure ralentis, alors que son esprit s'affole; de quoi parle t-il ? D'un air interrogateur, la belle lève son nez en direction du britannique, il finit sa phrase. "J'veux pas l'entendre ça." qu'elle a lâché froidement, son sang ne fit qu'un tour, en quelque mots il venait de foutre en l'air quelques 89 jours de sevrage compliqués, oui, parce qu'il n'existe aucun médicaments pour aider à aller de l'avant, aucun traitement pour réparer les cœurs brisés, aucune cure pour y remédier. "Pas maintenant, pas comme ça..." s'indigna la jeune femme en s'arrêtant net au beau milieu de la rue, n'ayant que faire des quelques piétons forcés de l'esquiver en marchant sur la route. Non, question timming, le british avait 3 mois de retard. Ce n'était pas non plus le lieu pour exprimer quelconque regret. "Si tu l'étais, vraiment désolé, t'aurais pas agis comme tu l'as fais." sa gorge se serrait et à cette sensation l'ancienne militaire glissait une main dans ses cheveux en déglutissant avec difficulté.

Réunissant tout son courage pour ne laisser paraître aucune émotion, et bordel, les hormones qui s'en mêlent, c'est chose impossible. "Tu n'as pas le droit de me dire que tu es désolé trois mois après la bataille, c'est trop facile ça, Maxwell." la boîte de Pandore venait d'être ouverte par le malheureux qui, pensait très certainement et sincèrement ce qu'il disait, mais Cameron vit la une chance de lui confier tout ce qu'elle avait ressentis. Elle était en colère, de se sentir si mal à cause de lui, et peinée de son comportement, et révoltée d'elle-même d'oser lui en vouloir après tout ce qu'il avait traversé, mais que voulez-vous..."Moi aussi, tu sais... Je l'ai perdu, Tobias, je l'aimais aussi, certes, peut-être pas à ton échelle, mais je l'aimais ce gosse et est-ce que j'ai cherché à te dégager de ma vie ?" les mains levées au niveau de son visage, elle gesticulait pour illustrer ce qu'elle disait. De manière théâtrale. "Tu sais, le pire dans tout ça, c'est la manière dont tu m'a évincée de ta vie comme-ci je n'avait jamais signifié quoi que ce soit pour toi !" exploser au beau milieu de Wynwood, Cam n'y avait jamais pensé, elle ne s'imaginait pas non plus faire une scène à retardement à son ancien amant. Comme quoi, tout peut arriver. "Que tu m'aies bien fait comprendre que, moi, je n'étais que de la merde parce que je ne serais jamais en mesure de comprendre ce que tu ressentais et qu'en aucun cas je ne pourrais être un soutien." elle fulminait, se foutait bien que quelques passants s'arrêtent pour regarder la scène, elle ne voyait que lui, depuis un moment d'ailleurs. Le reste lui importait peu, d'avantage à ce moment précis. "C'est ça, le pire." rageusement Cameron mordait ses lèvres, levant les yeux aux ciel, détournant son regard embuée par l'émotion ; et ça n'était qu'une infime partie de tout ce qu'elle avait bien pu ressentir et le mal dont elle avait été la victime durant tout ce temps.

Elle prit une profonde inspiration la blonde, laissant rouler sur ses joues les quelques larmes qui obstruaient sa vue, haletante, épuisée, elle se fit violence afin d'étouffer un sanglot. "Je suis désolée..." de te faire une scène au beau milieu de la rue, d'ajouter à ta peine, la culpabilité. Voilà. Ses joues, elle les essuyaient d'un revers de la main, honteuse de se donner ainsi en spectacle, mais aussi de s'ouvrir à Maxwell de cette manière. Le sentiment d'impuissance est l'un des plus affreux, d'avantage quand on tend sa main à une personne qui en a plus que besoin, mais qui la refuse de la pire des manières.  

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Message () Sujet: Re: maxron - let me just stop fighting {old lady's street}   maxron - let me just stop fighting {old lady's street} EmptyLun 13 Mai - 23:42

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Être en retard ne compte généralement pas dans les défauts de Holmes. Hélas, cela risque de le devenir. Bien que cela ne soit pas son intention, le pompier vient de déclencher un feu. Il s’embrase rapidement, et il comprend dès lors qu’il va arriver chez Rosa avec du retard. Non désiré, non voulu et pourtant bien présent. Il ne peut arrêter le feu déclaré. Un vent l’attise davantage. Il est en retard et arrive après la bataille. Maxwell encaisse. Cette bataille, c’est son monde qui s’est écroulé. C’est un visage qu’il ne reverra plus jamais. C’est un rire qui ne résonnera plus dans ses oreilles et qu’il finira par oublier un jour à son plus grand désarroi. Arrive-t-il véritablement après la fin quand lui ressent cette impression de vivre cette bataille au quotidien, tous les matins quand il se lève, et tous les soirs quand il se couche ? Ses lèvres se pincent, mais non de colère. Ses poings se serrent à l’intérieur de ses poches.

Tobias. Le prénom de son enfant est prononcé. C’est comme s’il reçoit un coup de poing en pleine figure, en plein sur un nez cassé, qui peine à se réparer. La blessure se rouvre, toujours aussi douloureuse. Elle ne commençait pas à guérir, c’était juste du colmatage. « Cela n’avait rien à voir avec toi… » Il tente de se justifier, sans assurance que les mots parviennent jusqu’au cerveau de Cameron. Une pensée le traverse. Et si tout avait à voir avec Cameron justement et qu’il tente de se convaincre du contraire. Les semaines qu’ils ont passé ensemble, il a été heureux. Le jour où il l’a présenté à Tobias, il s’est réjoui de constater que les deux s’entendaient. Une toute petite routine entre eux commençait à s’installer. Il y a cru. Il a voulu y croire. Mais quand le drame est arrivé, tout l’a submergé. Incapable de gérer sa douleur, il l’a repoussée. Sa seule faute a été de vouloir l’aider. Quant à celle de Maxwell, c’est d’avoir eu cette pensée, que peut-être à ses côtés, il survivrait et tiendrait. Non pas pour lui, mais pour elle. Mais la douleur a été trop forte. Les larmes l’ont épuisé autant que les insomnies. Il a fait un choix, non judicieux, mais douloureux, car la douleur a été son quotidien depuis la perte de son enfant. Puis il s’est plongé dans le travail. Et jamais jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à ce qu’il la revoie pour la première fois depuis leur rupture, il n’avait songé avoir fait une erreur. Une belle et immense erreur, impossible à effacer. Une somptueuse erreur qui a causé davantage de dégâts qu’elle n’a fait de bien. Elle voulait partager sa peine, alors que lui refusait de la transmettre.

Ses mains quittent ses poches. Il a besoin de nicotine, et jamais ce fichu chewing-gum ne lui procurera la dose qu’il lui faut. Il est où d’ailleurs celui-là, se pourrait-il qu’il l’ait avalé sans même s’en rendre compte ? C’est fort probable. Et puis zut, qu’il aille au diable. « Je ne savais pas que tu le ressentirais ainsi. » Il est désolé, sincèrement. De vouloir porter un deuil seul, il a fait un dommage collatéral sans en avoir conscience. Il le regrette. Une certaine culpabilité s’ajoute à sa peine. Mais si c’était à refaire, c’est triste à dire, mais il agirait sans doute une nouvelle fois de la même façon. Perdre son enfant a été une vraie fracture. Même si elle peut tenter de comprendre, de se mettre à sa place, et qu’elle a aimé Tobias, elle ne sait pas ce que c’est que de survivre à son enfant. Elle ne sait pas ce que c’est que d’avoir l’impression de le voir partout, qu’un simple rire peut le faire sursauter car il croit entendre son fils. Elle ne sait pas ce que c’est que de regarder le paysage durant des heures, en ne pensant à rien si ce n’est au tunnel dans lequel on se trouve. Qu’il n’y a pas de voie de secours, ni de lumière au bout qui nous attend. Elle ne sait pas que parfois, on a juste le désir immense que tout s’arrête, de songer quelques secondes à l’envie de mettre une fin, en fermant juste avant ses paupières et en laissant le vent glisser sur son visage une dernière fois.

« Je suis désolé. » Cameron ne le croit pas et pourtant il répète ces mots, comme si à force de les prononcer elle finira par y croire, que ce n’était pas contre elle sa décision mais contre lui. « Je n’étais pas prêt à recevoir ce soutien. » L’est-il aujourd’hui ? C’est une grande énigme. Depuis peu de temps, il se rend à des réunions de soutien, retrouvant là des parents qui ont vécu aussi la perte d’un enfant. Pour le moment, il n’a pas l’impression que cela l’aide, mais il continue à s’y rendre. Officiellement, car s’il arrive à cacher son état à pas mal de monde, sa hiérarchie n’est pas dupe, et ne lui laisse pas le choix s’il veut continuer à travailler. « J’aurais accepté que tu restes près de moi, tu aurais fini par me haïr. » Elle semble le détester à l’heure actuelle, le résultat aurait été sans doute le même. « J’ai décidé pour nous, sans te laisser le choix. » Belle erreur, ne lui a-t-on pourtant pas appris que deux avis valent mieux qu’un ? « On peut tendre autant de fois une main à quelqu’un, s’il n’est pas prêt à l’agripper, le résultat sera vain. » Il ne doute pas une seconde que c’est ce qu’elle aurait fait. Et il aurait fini par se détester de refuser de l’attraper. Le processus de guérison est long. Avant même qu’il ne puisse débuter, il y a un flottement. Maxwell a vécu ce flottement durant plusieurs semaines. Et le processus, il commence à peine à l’envisager. Quand il avance d’un centimètre, l’instant d’après, il lui semble reculer de trois mètres. Et elle désirait vivre cela à ses côtés ? Pourquoi, quelle raison la pousserait à supporter ceci alors qu’elle ne lui doit rien.

« C’est une erreur. » Cette rencontre. Leur face à face. De voir les larmes glisser le long des joues de Cameron. De vouloir les essuyer du bout des doigts mais sans être capable de faire un geste vers elle, ni de la prendre dans ses bras car ça serait déplacé. Et pourtant ça lui ferait du bien de la serrer contre lui. Une erreur aussi de s’excuser de cette peine qu’il lui a causé et lui cause encore, en croyant qu’il lui avait été facile de tirer un trait. « Tu as raison, ce n’était pas le moment. » Ni le lieu. Mais s’ils ne s’étaient pas croisés dans la rue, ça n’aurait jamais été le bon moment non plus. « Je voulais juste te protéger de moi. » Pour ce résultat. Il lâche un léger soupir. Un jour, il y arrivera peut-être, à s’exprimer comme il le souhaite, du premier coup. Sa mère n’arrête pas de lui dire que ce plan, il est le portrait de son père. C’est un trait dont il n’est pas fier, qu’il aurait souhaité ne pas hériter. « Il vaut mieux que je te laisse. Je suis vraiment désolé. » Une dernière fois, une dernière excuse. Un pas qui s’esquisse en direction de la maison de Rosa. Finalement, elle ne le verra pas perché sur un escabeau. Ni sans doute tomber car il ne sait pas comment il tient encore debout vu le tumulte qu’il vit de l’intérieur.

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Message () Sujet: Re: maxron - let me just stop fighting {old lady's street}   maxron - let me just stop fighting {old lady's street} EmptyMar 14 Mai - 0:48

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Elle l'a laissé s'exprimer, parce que la sergente avait besoin de réponses elle aussi après tout. S'il l'avait exilé de sa vie, elle l'avait laissé faire sans demander son reste. Là était le pire, le pompier aurait tout aussi bien pu rompre avec elle par post-it interposé que ça n'aurait rien changé à l'effet que cela avait eut sur l'allemande. Mais quest-ce que tu en sais ? eut-elle envie de lui crier alors qu'il ouvrait à peine la bouche, qu'il admettait avoir prit des décisions à sa place, comment pouvait-il imaginer que la situation lui conviendrait ? Si elle avait voulu sauter de ce bateau qui prenait l'eau, elle l'aurait fait plutôt que d'essayer d'écoper l'eau qui s'y infiltrait sans que cela, malheureusement, ne se remarque. Il avait agit en égoïste, mais elle l'avait laissé faire, le laissant se complaire dans son malheur. Cameron n'avait aspira qu'à être son phare dans cette longue nuit qu'il était amené à traversé, la lumière au milieu des ombres, et lui, avait décidé de fermer les yeux. Alors elle était restée planté là, a s'étouffer dans son chagrin alors qu'il lui exposait son point de vue, alors, oui, il s'était montré égoïste, mais c'était excusable. Puis, après quelques secondes, sans grande assurance il commença à s'éloigner. Un instant, la blonde resta plantée au milieu du passage, se demandant ce qui serait le plus judicieux pour elle, continuer, malgré tout et ne rien lâcher ou rebrousser chemin et rentrer au manoir. Abandonner.

L'impulsion, le regard qui suit le pompier et le corps qui s'élance comme un cheval fou, avec grâce et habileté. il lui était impossible de le laisser filer. "Attends !" l'a imploré Cameron en attrapant son bras s'éloignait maladroitement et avait reprit sa route. Sèchement elle l'a attiré en arrière, usant d'assez de force pour l'obliger à stopper sa course et lui donner le temps de venir se blottir contre lui, glissant ses mains jusque ses omoplates et y refermer ses doigts. "Attends..." a t-elle répété en fermant les yeux au point de les plisser, comme si tout cela n'était qu'une illusion, par crainte que tout cela ne soit qu'un mirage et qu'il ne s'envole en poussière, qui ne s'évapore. Elle s'en voulait de mouiller de ses larmes la belle chemise qu'il avait revêtue pour se rendre à son rendez-vous taille haie avec la vieille Rosa. Mais c'était plus fort qu'elle, elle en avait besoin en sachant pertinemment que ce qu'elle était en train de faire ne l'aiderait certainement pas, que cela, avec du recul lui ferait peut-être plus de mal que de bien, mais elle mit sa fierté de côté, celle-la même qui lui avait hurlé de s'abstenir. Au diable foutue fierté. "Ne prends jamais, jamais plus de décision à ma place." a bafouillé Cameron en se détachant du pompier, essuyant du bout des doigts les larmes qui inondaient son visage, peinant à se défaire de l'étreinte qu'elle avait offert à ce dernier. "Je suis assez grande pour me protéger toute seule." choisis tes batailles, choisis les bien - voilà ce qu'on lui a toujours dit, l'allemande, têtue, refusait de perdre celle-ci.

Une profonde inspiration, ses yeux azurs plongés dans les siens, la trentenaire se mord les lèvres. Un pas en arrière, tout petit pas, qui lui semble lui donner bien plus de distance que ce qu'il n'en n'est réellement. Sa langue glisse jusqu'à la commissure de ses lèvres alors qu'elle peine à réguler sa respiration. Silencieusement elle reste plantée face à lui, peu importe les gens qui les entourent. "Si ta proposition tient toujours, je serais ravie de t'accompagner jusque chez Rosa." qu'elle a finit par lâcher en hochant la tête de haut en bas lentement, consciente qu'une réponse négative soit formulée par Maxwell était plus que probable.   

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Message () Sujet: Re: maxron - let me just stop fighting {old lady's street}   maxron - let me just stop fighting {old lady's street} EmptyMar 14 Mai - 10:46

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Elle lui offre par cette rencontre une occasion de s’expliquer et de s’excuser. Chose qu’il fait. Pourtant en s’éloignant d’elle, Maxwell ressent comme un goût amer dans la bouche. Celui de l’inachevé, ou plutôt de l’inadapté. Son intervention, elle est foirée. Il se recalerait pour un examen sans chance de rattrapage. Il se dirait de changer de vocation, que cette voie n’est pas pour lui. Ses lèvres se pincent. Régulièrement, il se dégoûte, sans raison. Aujourd’hui, il s’en offre une sur un plateau en argent. Et il n’attend pas, allongeant le pas, pensant avoir rêvé ce verbe, que ce n’est qu’un mot dans un brouillard épais. Une main surgit du brouillard le saisit, l’arrêtant dans son avancée. Il n’a pas d’autre choix que de stopper sa marche. Il se retourne, l’expression sur le visage de Cameron lui fait mal. Pourquoi ne se retranche-t-elle pas derrière la colère ? Pourquoi ne le gifle-t-elle pas ni ne l’insulte ? Pourquoi se faire du mal mutuellement alors qu’il souffre déjà de trop et qu’il lui en a déjà que trop fait.

La silhouette de Cameron se rapproche de lui alors qu’elle murmure une nouvelle fois ce verbe. Il n’appartient donc pas à un brouillard et il est bien réel. Le pompier met quelques secondes à réagir car tout lui semble si irréel. Ce corps blotti contre le sien. Ces mains qui l’entourent. Ses paupières se ferment alors qu’il se laisse aller. Ses bras enveloppent le corps de Cameron, sa main se pose sur sa tête pour l’attirer contre la sienne. C’est ce genre de geste qui aurait pu le faire songer à une guérison quelques mois en arrière et dont il s’est privé consciemment. C’est ce genre de geste qu’il a refusé d’avoir, ne pensant pas le mériter et préférant se complaire dans une douleur destructrice intérieurement. Sur le moment, cette étreinte lui fait du bien. Mais ensuite ? Il n’y a pas que du bien qui ressort généralement et cette étreinte risque d’amener des interrogations, et des incertitudes. Cela commence déjà par une demande de la part de la jeune femme. « Ok… » Il tentera de ne plus le faire mais il ne peut rien promettre. Chaque situation est différente et qui sait ce qui peut se passer, l’obligeant un jour à tout de même prendre une décision à sa place. Dans un autre contexte, un autre lieu, et pour son bien.

C’est presque un sourire qui se lit sur le visage de Maxwell. Elle est assez grande pour se protéger dit-elle à travers ses larmes. Sur le plan physique, il ne doute aucunement de ses compétences. Elle est capable de le mettre à terre avant même qu’il ne prenne une inspiration. Sur le plan émotionnel, on a tous des faiblesses, lui le premier. « Toutes les batailles ne sont pas les mêmes. » Et il parle en connaissance de cause, évoquant peut-être indirectement la sienne. Il la sent s’écarter de lui, Maxwell la libère alors, retirant ses mains pour lui laisser une liberté de mouvement. Vu de l’extérieur, la scène est désastreuse. Les yeux de la jeune femme sont rouges, il reste quelques traces de larmes sur ses joues. Elle ne remporterait pas le prix de la joie, ni celui de la beauté avec cette tête. Maxwell la trouve pourtant toujours aussi belle, et son avis n’a pas changé depuis leur rencontre et ne changera probablement jamais.

Et maintenant ? Il ne sait pas s’ils ont fait la paix. Il sait encore moins ce que cela va donner. Vont-ils rester amis ou s’autoriser enfin à tourner une page, partant chacun de leur côté. Cameron car elle a fini sa journée, et lui car Rosa l’attend. Il ne sait pas comment lui dire au revoir, les mots ne viennent pas. Peut-être que Cameron ressent la même chose que lui, et c’est ce qui la pousse à lui demander si sa proposition tient toujours. Est-elle encore d’actualité ? Sans un mot, il se permet un geste, bref. Du bout du pouce, il essuie une dernière larme sur sa joue, puis il laisse retomber sa main. « Elle tient toujours si c’est ce que tu veux. » Il la laisse choisir, se conformant à ce qu’elle lui a demandé, de ne plus prendre de décision à sa place. Et même si celle-ci semble une broutille, c’est un premier pas qu’il fait. « Par contre… » Son regard se détourne brièvement, juste pour avoir le temps de remarquer que quelques passants les observent. Heureusement qu’il n’est pas en tenue de travail vu tout ce qui se passe dernièrement pour les pompiers. Il ne cesse de répéter à ses hommes de garder leur sang-froid face aux attaques dirigées contre eux, de rester parfaitement stoïques et de simplement faire leur job, les gens finiront par revenir à la raison. En uniforme, à cet instant, il n’est pas sûr qu’il n’aurait pas été l’objet d’un ciblage et d’accusations de s’en prendre à une femme sans défense. Bref. « .. Par contre, il te reste le temps d’arriver pour avoir une meilleure mine ou sinon tu risques de devoir faire un rapport sur une vieille dame attaquant un pompier avec son taille-haie. » Et cette fois, la raison de l’attaque sera connue, pas comme toutes les précédentes. « Et.. ça ne te dérangerait pas de me fournir une clope… Je crois que j’en ai besoin là. » Les émotions sont fortes. Il a besoin de nicotine aussi bien pour ce qui vient de se passer que pour la suite. Il va devoir affronter le regard de Rosa, quand elle risque de comprendre que cette femme avec qui il arrive, est la Cameron qu’il a évoqué lors de discussions.

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Message () Sujet: Re: maxron - let me just stop fighting {old lady's street}   maxron - let me just stop fighting {old lady's street} EmptyMer 15 Mai - 18:10

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Toutes les batailles ne valent pas forcément la peine qu'on se donne et pourtant. La visite de la vieille Rosa tient toujours et ce n'est pas pour lui déplaire. Bien qu'après cette crise de larmes en pleine rue, la belle se mit à nourrir quelques réticences. Etait-elle présentable ? Allait-elle remarquer que la trentenaire avait pleuré et pire, allait-elle la questionner à ce sujet ? Il lui est déjà arrivé, à l'ancienne militaire, de se demander quelles étaient les raisons qui les avaient empêchées de se rencontrer, mais le coupable de la moitiés des contre-temps c'est toujours son métier; travailler à la brigade des stupéfiants n'est pas une mince affaire et à cause de cette maîtresse envahissante, l'allemande avait été amenée à manquer des réveillons de Noël et des thanksgiving, certains anniversaires et parfois même des rendez-vous romantique. La était tout la réponse, c'elle qu'elle s'était elle-même donnée finalement. Après tous ces mois, elle verrait de ses yeux cette bonne dame dont elle s'était imaginé un portrait. Une petite dame, le dos voûté par le poids des années, s'aidant certainement à marcher d'une canne, mais préférant s'en servir pour asséner de coups les garnements turbulents du quartier. Pas méchante, juste et douce.  

Faire un rapport, son sourire ne cessait de s'étirer, laissant apparaître ses belles dents blanches parfaitement alignées. Qu'est-ce que ce serait de rentrer au commissariat avec une déposition, du pompier donc, dans laquelle il noté noir sur blanc que Rosa s'en est prit à lui avec son taille-haie parce qu'il était arrivé en retard après avoir repoussé le-dit rendez-vous à plusieurs reprises. Là, Cameron se dit qu'elle aurait véritablement tout vu. L'idée de cette scène l'amusait profondément, se remémorant un passage du fil "Massacre à la tronçonneuse" de 1974, mais cette fois-ci, dans le rôle de Leather Face - Thomas Brown Hewitt - et sa légendaire tronçonneuse, donc, ce serait Rosa et son taille-haie électrique. "Je vais essayer de ne pas te faire honte." lâcha la jeune femme en tapotant ses joues du bout des doigts, s'ils sont aussi proche que l'allemande se l'était toujours imaginée, elle lui fera remarqué, à Maxwell, la petite mine de la femme qu'il amène chez elle par surprise, mais peut-être la femme d'un certain âge ne lui en fera pas la remarque en sa présence. Mystère. "Hm ? Ho !" s'exclama la trentenaire qui commençait à reprendre sa route, le nez baissé, elle fourrait ses mains dans ses poches pour en sortir une cigarette et son briquet et les lui tendre.

"Non pas que ça me déranges que tu me taxes une clope, mais..." La jeune femme, tout en avançant lentement, se pencha pour observer ce qui se trouvait sous la ceinture de l'anglais, ses poches avant et les arrières. "Je ne vois pas de bosses, pas la moindre trace de paquet de cigarettes ni même de briquet..." lui dit-elle sur le même ton que l'inspecteur Colombo employait à chaque fin d'épisode, quand ce dernier explique l'intrigue toute entière pour finir par démasquer le coupable. Les lèvres mordues, prenant une profonde inspiration pour chasser de son visage cette mine abattue, son sourire vissé au milieu de ses joues. "Alors, soit tu as oublié ton attirail chez toi, soit tu essayes d'arrêter de fumer." en conclut la belle sur un ton satisfait, parce que ses deux hypothèses tenaient la route, aussi simplettes soient-elles, la blonde tâchait de positiver, de penser à tout autre chose, le cœur un peu plus léger. Ne se souciant pas du "après", là était tout le mystère, mais pas seulement, ce serait certainement un problème, à savoir où tout cela allait les mener. Se reverraient-ils ? Et, quoi après ? "Comme tu peux le constater, c'est grâce à mon esprit de déduction incroyable que j'ai été promue sergente à la brigade." chantonna t-elle avec fierté, amusée d'elle-même, consciente de sa bêtise, elle adressait un regard pétillant à Maxwell.

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Message () Sujet: Re: maxron - let me just stop fighting {old lady's street}   maxron - let me just stop fighting {old lady's street} EmptyDim 26 Mai - 19:16

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Cameron s’imagine le pire sans raison car il n’y a pas la moindre chance qu’elle lui fasse honte et ce, peu importe ce qu’elle puisse faire ou dire. Quoique… Il doit bien exister un ou deux sujets pour lesquels Maxwell détournerait le regard, cherchant une planque pour se cacher le temps que cela se tasse. Le pompier n’a aucune idée en ce qui concerne la suite. Que va donner la rencontre entre la jeune femme et la vieille dame ? La nicotine ne peut l’aider à réfléchir, elle peut juste l’aider à mieux supporter ce qui vient se passer et ce qui arrivera par la suite.

Ses doigts frôlent ceux de Cameron alors qu’il s’empare de la cigarette et du briquet. « Merci. » Maxwell ne laisse rien paraître. A cet instant, la cigarette monte en tête de la foule de choses qu’il a en tête. Il la glisse entre ses lèvres avant de l’allumer, tout en écoutant la jeune femme. Cette sensation qui le parcourt n’a rien à voir avec l’effet du chewing-gum. Il la laisse prendre possession de son corps. Son regard se glisse sur Cameron alors qu’il lui rend son briquet. « Quelle déduction Sherlock. » ne peut-il s’empêcher de glisser. Ses mots peuvent être interprétés comme du sarcasme, on peut également les voir comme un brin d’humour dont il ne fait que trop rarement preuve depuis la mort de son fils. « Tu constates plutôt bien même si en réalité j’ai oublié mon paquet dans la voiture et je n’ai pas souhaité faire demi-tour. » Il s’écarte un peu, laissant passer entre eux un jeune en skateboard. Un léger silence s’installe entre eux, tandis qu’ils continuent à marcher côte à côte. Maxwell savoure sa clope. Étrangement, il ne trouve pas l’atmosphère pesante. Même s’il garde en tête ses appréhensions sur la future rencontre, à cet instant il ne regrette pas de marcher à côté de Cameron. C’est comme si le poids qui agrippe son cœur s’allège un peu, ou alors la répartition est juste différente. « On arrive. »

La maison de Rosa se dresse sur leur droite. Du bout des doigts, il écrase son mégot sans le jeter. Une habitude prise depuis plusieurs années, il attendra de pouvoir s’en délester dans un cendrier ou une poubelle. S’il pollue ses poumons, hors de question de faire la même chose en jetant des mégots n’importe où dans la nature. Et puis, il est bien placé pour savoir que c’est un élément déclencheur de feux de forêt. Alors qu’il ouvre le portillon pour laisser passer Cameron, son regard plonge dans le sien. « Profite et amuse-toi bien. » Lui risque peut-être d’être mal à l’aise avec cette rencontre entre les deux femmes, mais trop tard pour reculer.

La porte d’entrée s’ouvre, laissant apparaitre une frêle dame au regard vert intense. Ses prunelles se posent sur Maxwell et elle sourit tout en s’avançant pour l’accueillir. Le pompier ne semble pas avoir tort pour la suite. Les présentations faites, Rosa accueille Cameron comme si elle la connaissait depuis toujours, alors qu’elle ne sait que quelques informations provenant de Maxwell. Il les laisse entre elles, décidant de s’attaquer de suite à la haie. La fin de la journée se déroule comme dans une sorte de rêve, une petite bulle qui n’appartient qu’à ce lieu. Le rire de Rosa, celui de Cameron. L’ombre d’un sourire qui effleure les lèvres de Maxwell. Parfois un regard appuyé de la vieille dame en direction du pompier, comme si elle se demande pourquoi il ne lui a pas présenté la policière plus tôt. Comme si elle aimerait savoir également comment il a osé la quitter. Elle ne met pas les pieds dans le plat, sachant très bien que le sujet ne la regarde pas. Elle n’en pense pas moins en les voyant discuter et échanger des regards. La haie est taillée sans avoir besoin d’appeler les secours. Pas de chute, ni de geste maladroit. Quand vient l’heure de se séparer, Rosa murmure quelques mots à l’oreille de Maxwell alors qu’elle le serre dans ses bras. « Ne ferme pas ton cœur mi hijo. » Une phrase lourde de sens. Puis elle prend Cameron dans ses bras, comme si elles se connaissaient depuis toujours, et lui glisse également quelques mots avant que les deux jeunes gens ne prennent congés.

FIN


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maxron - let me just stop fighting {old lady's street} Empty
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