like a flower made of iron ー gj

Gretchen Starlight Jones

Nom complet : Jones, un patronyme sans grande importance qui, à défaut d’être pourvu d’une quelconque notoriété, est négligemment placardé sur la devanture de l’entreprise familiale, une échoppe sur Bayside spécialisée dans la vente de gri-gris, élixirs et autres bizarreries. Gretchen Starlight, dite Gigi, les lubies d’une mère encore trop attachée à sa période Woodstock pour héritage. Âge, lieu de naissance : Trente quatre ans, née à Miami. Si d’apparence on lui attribue aisément le quart de siècle, les minces ridules qui se dessinent aux coins de ses yeux lorsqu'elle sourit ont tôt fait de lui accorder la trentaine. Nationalité, origines : Américaine. Emploi, situation financière : Anciennement secrétaire d’administration et scolarité à l’Université de Miami, elle est, depuis la fusillarde du campus, en convalescence, prise en charge en soins de longue durée au Mercy Hospital. Statut civil, orientation sexuelle : Célibataire, bisexuelle. Bien qu’appréciant s’adonner aux plaisirs saphiques, c’est aux courbes masculines et aux traits anguleux que vont ses préférences lorsqu’il est question de sentiment. À Miami depuis : Toujours. Traits de caractère : Audacieuse, impertinente, charismatique, enjôleuse, mauvaise langue et mauvaise perdante, facétieuse, surprenante, spontanée, vindicative, irresponsable, ornithophobique. Groupe : Eat.

we don't deserve happy endings
(001), Les attrape-rêves confectionnés par son père, sa mère et sa période végétalienne, les remakes de Woodstock dans le jardin, les vacances en Papouasie, sa mère, de nouveau, et sa période naturiste, les regards offusqués des voisins. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Gretchen a toujours considéré les choix de vie de ses parents comme trop excentrique à son goût. (002), Elle a beau les aimer du plus profond de son coeur et entretenir une relation privilégiée avec chacun d’entre eux, elle reste bien incapable de partager leurs idéaux. Un désaccord que la famille gère plutôt bien : Ross et Lynn respectent la vie, qu’ils jugent “capitaliste et normalisée” de leur fille et, de son côté, Gretchen s'efforce de maintenir une certaine limite entre vie privée et vie de famille. (003), Ainsi, elle ne présente ses fréquentations du moment qu’à sa demi-soeur et son demi-frère, évite d’inviter ses parents à passer le week-end chez elle, que ce soit pour Noël, Thanksgiving ou n’importe quelle fête jugée commerciale par ces derniers et prends garde à ne jamais remettre les astres en question en leur présence. Pour avoir connu un nombre incalculable de moment gênant par la faute de leurs mœurs plutôt légères, elle préfère prendre ses précautions. (004), Enfant, Gretchen était incontrôlable, ingérable et turbulente. La faute à l’éducation beaucoup trop laxiste de ses parents, selon les dires du voisinage, de ses enseignants et du garagiste du bout la rue. Avec le temps les choses ne se sont pas arrangés et, très vite, la blonde est passée de jeter des cailloux avec les garçons du voisinage sur tout ce qui se trouvait à leur portée à dénicher une fausse carte d’identité pour acheter bières et cigarettes aux copines. (005), Jusqu’à l’erreur de trop, celle que l’on ne peut effacer d’un revers de la main. Tombée enceinte à l’âge de quinze ans seulement, elle décide de poursuivre sa grossesse, des rêves utopiques de maternité pleins la tête, et finit par se heurter à la réalité. Quitter par le jeune père de son enfant à venir à quelques jours du terme, elle décide finalement sur un coup de tête d’abandonner son enfant. (006), Aujourd’hui encore, Gretchen en veut à ses parents de l’avoir responsabiliser trop tôt en lui octroyant carte blanche quant au déroulé de sa grossesse. Pour autant, elle reste persuadée d’avoir fait le bon choix en donnant sa fille à l’adoption. (007), Gretchen c’est la bonne copine par excellence: solaire au possible, un savant mélange de Gabrielle Solis et d’Holly Golightly. Frivole, insouciante et fantasque, ses journées défilent paisiblement, du verre de champagne au réveil – jamais avant midi, sauf quand elle doit se rendre chez son banquier – aux soirées endiablées qu’elle organise dans son appartement. Et, durant ce laps de temps, elle enchaîne les petits boulots. (008), La jolie blonde est du genre à parler sans cesse de tout et de rien, ne supportant pas le silence, à se faire conduire dans des boutiques de luxe lorsqu’elle broie du noir mais rentrer chez elle à pieds, faute de cash en poche. (009), C’est un électron libre, le genre de femme qui ne craint pas de dire ce qu'elle pense ni d'agir comme elle l’entend, c’est à dire sur des coups de têtes au risque de déranger les autres. Le genre qui s’évertue à dire dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas non pas dans un quelconque soucis d'honnêteté mais uniquement pour pimenter ce quotidien d'adulte rébarbatif qu’elle juge bien trop morose. (010), Elle ne recherche pas d'attache, ne fréquente ses partenaires que pour une nuit ou plusieurs dans le cas de certains. Ses relations sont décidés ou au contraire désordonnés. Un besoin de distance avec la gente masculine lui est nécessaire pour penser correctement, dit-elle. (011), Il y a un cinq mois, elle est victime d’une fusillade au sein de l’Université. Un drame duquel elle réchappe non sans d’importantes séquelles dont un coma de plusieurs mois. À son réveil les médecins lui diagnostiquent une amnésie rétrograde et elle se retrouve prise en charge en soins de longue durée au Mercy Hospital. (012), Dans son océan de souvenirs manqués et de visages oubliés, il lui reste tout de même une bouée à laquelle se raccrocher. Un homme. Un homme qui lui est formellement prohibé de fréquenter et qu’elle ne peut malgré toute sa bonne volonté s’empêcher de lorgner lascivement dès qu’ils se croisent dans les couloirs de l’hôpital. Il est l’un de ses médecins et est enchaîné à une femme qu’elle maudit comme en témoigne l’alliance qu’il revêt à l’annulaire gauche et qui, parfois, effleure sa chair laiteuse lorsqu’il l'osculte. (013), Il réprime le désir ardent qui l’embrase alors qu’elle attise les flammes qui le consume à petit feu. Un jeu auquel ils se prêtent tout deux volontiers, sans pour autant admettre quoi que ce soit. Inavoué, frénétique, dangereux. (014), Gretchen a longtemps entretenu des rapports conflictuels avec Bonnie et Finn, sa demi-soeur et son demi-frère. (015), Il y a quelques semaines, Bonnie lui a annoncé, contre l’avis de Finn, que sa fille, aujourd’hui presque âgée d’une vingtaine d’année, souhaitait la rencontrer. Encore amnésique, Gretchen a bien du mal à se faire à l’idée et n’arrive toujours pas à réaliser ni réellement admettre qu’il puisse s’agir de sa fille. Toujours aussi irresponsable et individualiste, elle ne peut s’empêcher de prendre la situation à la légère et préfère retarder la confrontation plutôt que d’admettre qu’elle a l’impression d’être totalement indifférente au sort de cette jeune femme qui se présente comme sa fille.

hollaaa.
j'adore le plot twist et son amnésie face à sa fille. un futur scénario ?
je valide dès l'instant, avec grand plaisir.
puis j'ai ajouter le smiley, of course!