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| | me and my friends at the table doing shots / ophelia | |
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Harry Lopezlight in darkness will show you the way
PROFILposts : 292 Points : 109 face + © : maslany, av/flightless bird, lyrics/christina aguilera pseudo : manon age : she turned thirty two last march. she's supposed to know in what direction her life is heading but the truth is: she has no idea and that scares the shit out of her. job : detective (narcotics), working late hours at some substitute's office to get some shady dealer out of miami's streets. statut : falling in love way too many times but incapable of commitement; her heart aches everytime she starts panicking rps : OFF / sisters #2
OLD ONES / sisters #1 () Sujet: me and my friends at the table doing shots / ophelia Dim 27 Oct - 13:31 | |
| Le bar s’est mis à tanguer autour d’elle, les objets à se mouvoir de leur propre chef et elle papillonne des yeux un instant pour essayer de déterminer si elle délire ou si le monde va de travers. Les mains agrippées à la table, elle porte deux doigts à ses tempes pour essayer de faire disparaître l’horrible sensation que le sol se dérobe sous ses pieds. Son danseur charmant s’est cassé – quel lâche – après avoir remarqué son déhanché totalement désinhibé ou plus sûrement après avoir entendu qu’elle est flic. Les hommes, tous les mêmes ; les premiers à venir payer un coup à boire, les premiers à se tirer quand ils aperçoivent un badge. De sa bande de soirée, il ne reste plus que Jo’, probablement en train de fricoter avec son propre danseur endiablé dans une cabine, et puis Vera. Qui n’est pas dans un meilleur état qu’elle, le visage encadré par ses mains tandis qu’elle fixe son verre de sangria (c’est bien de la sangria, au moins ?). « C’est moi ou ta sangria est en train de buller ? » Elle a la tête penchée sur le côté, les sourcils froncés parce que sa vue s’est troublée depuis quelques minutes – c’est l’heure pour un autre verre. « Yeah, nevermind. J’vais me chercher une bière. » Elle saute du tabouret sur lequel elle était perchée, manque de trébucher à peine ses pieds touchent-ils terre et elle se rattrape in extremis à la table. « Woooooh, doucement médor, pas bouger. » C’était moins une. D’un pas qu’elle veut assurer mais qu’elle sait titubant et maladroit, elle se dirige vers le comptoir, l’air presque sereine. Huitième verre de la soirée (elle voudrait dire qu’elle n’en est pas sûre, qu’elle a perdu le compte mais son cerveau suit le rythme, obsédé par les chiffres qu’il est et ça la fait bien chier). « Tequila shot por favor señor. » Elle roule les r comme d’autres roulent des hanches, bats des cils et esquisse un faux sourire parce que le barman la connaît, depuis le temps. Il doit se douter qu’elle n’est pas de service (tout comme il doit se douter qu’elle bosse tôt, le lendemain et que l’horloge est maintenant proche des une heure du mat). « Hey Jimmy, tu sais que si tu te couches pas après une soirée de picole, t’as moins de mal à te remettre de ta gueule de bois, le lendemain ? » Le proprio du Clandestino lève un regard vers elle qu’elle n’est pas en mesure de déchiffrer à l’heure actuelle mais qu’elle décide être intéressé par son fact. « Non parce qu’au final, qu’est-ce qui provoque ta gueule de bois ? C’est le fait d’avoir dormi, ça donne le temps nécessaire à ton cerveau de se rendre compte que tu l’alimentes plus, de se reposer or whatever, et donc, de te hurler dessus au réveil que t’as trop bu. Mais si tu dors pas, bah ton crâne, il se rend compte de rien, tu changes juste la bière par un café noir et hop hop. » Elle donne un coup sur le bord du comptoir, ses doigts râpent la surface boisée et il acquiesce vigoureusement. Elle sait de quoi elle cause – elle l’a testé, sa théorie. Et le surlendemain, boom. Un tout petit mal de crâne parce que les trente-six cafés ingurgités au long de la journée font leur effet. Le plus dur, avec cette tactique, c’est de garder la face devant le boss (pour ça qu’elle s’arrange pour ne la mettre en pratique que si elle sait qu’elle va rester derrière son bureau une partie de la journée). Le verre lui est finalement servi et elle bat des cils, incrédule parce qu’elle est persuadée d’avoir demandé una cerveza mais hausse les épaules avant de l’attraper. Glisse sur ses talons. Son regard attrape un visage barbu surmonté de deux yeux clairs (très clairs et, donc, très attirants) et un sourire qu’elle devine être divin. Revigorée par une descente éclair de la tequila, elle le rejoint en quelques enjambées zig-zagantes. « Si je pense donc je suis, ça veut dire que quand on dort, on n’est plus ? » Phrase d’accroche, 10/10 ; elle ignore le regard dubitatif qu’il lui lance, préfère s’asseoir à ses côtés. « A moins que les rêves soient comptés comme des pensées, auquel cas, il a raison, mais je pense pas qu’on puisse vraiment considérer un rêve comme une pensée. C’est une manifestation inconsciente du… Subconscient donc ça veut dire qu’on ne les contrôle pas, alors qu’une pensée, ça se contrôle, you know ? » Elle lui jette un œil, comprend au regard sombre qu’il lui lance qu’il ne suit pas, non. Elle soupir, lève les yeux au ciel. « Si t’es là, c’est que tu bosses dans le coin. T’es pas flic, alors quoi ? Médecin ? » Pitié qu’il soit pas psy, pitié qu’il soit pas psy, pitié qu’il soit pas psy. « Avocat senior au cabinet Grey, Mostow… » « Felter et Machin, merci je connais. » Elle a un sourire ironique qui pend sur les lèvres, la bile qui lui monte dans la gorge. Et le visage de Darrow qui lui saute derrière les paupières – pourquoi encore un avocat ? Elle déteste ces putains d’avocats. « Okay, bon bah, ciao. » Il fait mine de vouloir la retenir, les doigts se frôlent, elle tressaille. « Ca marchera pas. J’suis flic, t’es avocat et à priori, t’es pas assez malin pour mener une pensée au bout, donc j’pense que t’es pas vraiment. Suis la logique. » Un petit geste de la main et elle s’échappe, s’aperçoit que Vera n’est plus là (lâcheuse) et se dirige de nouveau vers le bar. « Je vais t’appeler un taxi, Harry. » Elle opine, avant de froncer les sourcils. « Quoi ? Nah, t’inquiète, je rentre à pied. » Directement sur le canapé de son bureau parce que la flemme de marcher jusque son appartement. Il la dévisage, elle se pare de son air le plus sérieux et il n’insiste pas alors elle commande une bière. Une vraie, cette fois. Qu’elle descend à petites gorgées, la tête mitraillée par des sons parasites et les images de sa journée – drogue, camés, proc’, drogue, camés, camés, camés, Darrow. Qu’elle n’est pas allée voir ce soir parce qu’elle a préféré venir se détendre. Qu’elle ira voir le lendemain pour essayer d’avancer l’enquête. « Jimmy ? Finalement, j’veux bien que t’appelles un taxi. » Parce que si elle doit voir Darrow, elle peut pas passer la nuit sur un canapé. Le barman décroche le combiné au moment où elle fouille ses poches. S’aperçoit qu’elle n’a pas de billets sur elle, ni sa carte et pour cause, elle a laissé ses affaires à Vera. Celle-là même qui s’est tirée. Avec son portefeuille. « Aah, fuck, appelle pas. J’ai pas de sous. » Ce qui veut dire pas de taxi. Et ça l’emmerde. Et lui met les émotions en vrac (c’est peut-être aussi un peu à cause de l’alcool). Elle se laisse tomber sur une chaise proche, l’estomac noué, des larmes provoquées par son neuvième verre venant inonder son regard. Elle a vraiment envie de rentrer chez elle, maintenant. |
| | | | Ophelia Levinson
PROFILposts : 128 Points : 101 face + © : Sarah Rafferty pseudo : .PINK SIREN age : 42 ans job : Secrétaire au bureau du procureur statut : Célibataire, divrocée RPG () Sujet: Re: me and my friends at the table doing shots / ophelia Jeu 28 Nov - 17:41 | |
| Ce soir, j’avais décidé de sortir avec mes copines. C’était quelque chose que je faisais souvent, que je sois célibataire ou en couple. Pour moi, voir ses amis étaient important et j’aimais passer du temps dans les bars, à parler de tout, de rien. Refaire le monde, rigoler et ne plus penser à rien. J’avais 40 ans passés, mais je ne me voyais pas finir mes soirées devant le dernier film de Noël sortis. Mes enfants étaient chez leur père et j’estimais pouvoir prendre du temps pour moi. Comme à nôtre habitude, nous avions décidé d’aller, tout d’abord au restaurant. On aimait les endroits chics et financièrement on pouvait se le permettre. C’était l’avantage de travailler dans de grands cabinets d’avocat ou au bureau du procureur. Et puis, de manière générale, nous ne regardions pas forcément les prix, avec mes amies. Après tout, on n’allait pas s’enterrer avec nos sous, donc autant les dépenser. Le dîner dura 1h30, peut-être plus. Bien évidemment, nous avions pris un apéritif. Il y avait bien trop de trop de potins à se raconter pour tenir entre une entrée, un plat, un dessert.
Une fois le restaurant terminé, on héla un taxi, direction l’un des bars de la ville que nous avions l’habitude de côtoyer. Moins chic que le restaurant, mais ce n’était pas non plus le pire bar de la ville. On entrait et on prit une table. A partir de là, on commençait à enchaîner les verres d’alcool. J’avais de la chance, je tenais plutôt bien. Mes enfants n’étant pas là ce weekend, j’avais décidé de me lâcher un peu. Je n’avais aucunement envie qu’ils me voient rentrer dans des états lamentables. Et je redoutais le jour où j’aurai l’occasion de les voir ivre. Mais que pouvais-je bien leur dire ? Je n’avais pas non plus été un exemple à leur époque. Et il fallait bien qu’ils fassent tout de même leurs expériences. J’étais partisane du « il faut faire des erreurs pour avancer ». Du moins, j’avais été éduqué de la sorte et je voulais que, pour mes enfants, se soient pareil. Et puis, personne n’était parfait, après tout ! On parlait, on rigolait. Certains hommes osaient s’approcher pour venir nous dragouiller. On ne disait jamais à un ou deux verres gratuits, de toute façon. Et puis, c’était comme ça que j’avais rencontré William et qu’on avait passé un moment torride. Je n’étais pas contre un autre plan comme ça, en cachette. Après tout, j’aimais m’amuser, même si je savais être parfaitement fidèle lorsque j’étais en couple.
Quelle heure il était ? Aucune importance. Le jour risquerait certainement de se lever bientôt. On décidait avec mes copines de rentrer. De toute façon, le bar allait bientôt fermer. C’est à ce moment-là que je vis, complètement affalé, une brunette. Mes amis me tiraient déjà dehors. De vraies adolescentes ! Mais je jetais un regard vers la demoiselle, qui n’avait pas l’air bien en point. Mes copines montaient déjà en taxi, sans m’attendre. Tant pis ! Je me dirigeais vers la demoiselle et pris place sur une chaise en face d’elle :
« Trop bu ? » Bien évidemment, je n’étais pas complètement sobre. Loin de là. Mais je tenais l’alcool, bien que ma tête tournât légèrement. Ou peut-être que les tables dansaient toutes seules ! [/b]« Bon écoute, tu vas pas passer la nuit ici, je vais t’aider à rentrer chez toi. Tu me donnes ton adresse ? »[/b]
Je lui souris et attendis sa réponse. J’avais bien l’intention de l’aider ! Après tout, je n’étais pas du genre à laisser les gens de leur merde. Mais d’un autre côté, si quelqu’un m’avait proposé de m’aider, j’aurais certainement refusé. Plus par fierté qu’autre chose ! J’attendis néanmoins, la réponse de mon interlocutrice.
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