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| | (ARTHUR + SPENCER) a venom that takes its time to act | |
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() Sujet: (ARTHUR + SPENCER) a venom that takes its time to act Jeu 24 Oct - 23:48 | |
| « 32 degré sur Miami en ce magnifique jeudi ensoleillée. Qu’allez-vous faire aujourd’hui ? La plupart d’entre vous s’en vont bosser, mais pour les autres, c’est la journée parfaite pour profiter de la plage et de la mer. Nous continuons dès maintenant avec ce succès de Daddy Yankee – Con Calma ! » Et aussitôt la chanson retentit à travers ma Berline. En sifflotant doucement ces paroles dont je ne connaissais pas le sens, mes doigts tapèrent toutefois sur le volant au rythme de la musique. Une autre journée qui débutait au Mercy Hospital de Miami et je ne vous faisais pas dire à quel point j’appréciais ce geste spontané que je venais de faire. Tout quitter pour Miami – là où j’avais tout abandonné autrefois pour permettre à ma famille une vie à l’abri des soucis financiers. Je savais que dans une autre réalité aucun des trois n’auraient eu la chance de faire l’université. On serait sans doute tous englouti par les dettes, a bosser dans une station-service ou un petit diner sur le bord d’une autoroute. Je savais qu’à l’époque j’avais fait le bon choix. Aujourd’hui, j’allais pouvoir me rapprocher d’eux et les voir évoluer, à travers les yeux d’un bon ami et d’un collègue. J’avais déjà revue Charisma et Trevor – même la nouvelle épouse de mon fiston. J’appréhendais encore mes retrouvailles avec Victoria. Tout était si compliqué dans mon esprit. Cette femme, c’était sans aucun doute mon grand amour et de ne jamais l’avoir oublié me serrer la pense à un point où je n’arrivais pas à dormir depuis mon installation en ville. Enfin, je tournais le volant vers le stationnement privé de l’hôpital où j’arrête mon véhicule à l’emplacement qui m’était attribué. J’attrape mon sac et je monte jusqu’à l’étage des titulaires. Hop, je me change et je m’arrête pour manger un peu. Je prenais mon tour de garde dans trente minutes. Je pouvais discuter un peu avec les autres médecins et apprendre à connaître mes nouveaux collègues. Je rentre ainsi dans la pièce où plusieurs discutaient. J’ouvre la boîte de beignet et me verse un café. « À la fraise, les meilleurs. » Ajoutais-je à l’égard d’un autre médecin pour faire la conversation. |
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() Sujet: Re: (ARTHUR + SPENCER) a venom that takes its time to act Sam 26 Oct - 6:45 | |
| « À la fraise? » Lorsqu'il entre dans la pièce, Arthur ne passe pas inaperçu. Il tient dans sa main le gobelet d'un café qu'il s'est acheté en ville. Grâce à la climatisation, à l'hôpital, il peut bien se permettre quelque chose de chaud. Le matin, il aime bien varier sa consommation. Là où il va, c'est un habitué. Il se présente, on lui sert quelque chose de nouveau à chaque fois, que ce soit corsé ou velouté. Il a un visage qu'on reconnait, contrairement à certain. Il s'est fait une place dans les lieux qu'il fréquente. Et malgré une constance au travers des années, il parvient toujours à égayer ses journées de diverses façons. Arthur passe derrière le médecin pour aller saluer un collègue, mais ça ne l'empêche pas d'être polyvalent et de poursuivre cette conversation dans laquelle il vient de s'inviter. Pourquoi pas? Il est joyeux, c'est une belle journée. « Les natures sont les meilleurs. » Il dit ça par simple envie de s'exprimer. Quand ils sont natures, ils sont délicieux et savoureux, en plus de pouvoir être facilement saupoudrés ou accompagnés. Pour ceux ayant l'oreille attentive, cette phrase pourrait même avoir un double-sens. L'homme dépose sa mallette sur une table. Sa première patiente de la journée sera rencontrée dans une heure. D'ici là, il pourra s'occuper ou déranger le travail assidu de quelques collègues. Dans un réflexe simple, il triture son annuaire de son pouce pour alléger son doigt de son jonc argenté. Jonc qui, bientôt, ne sera plus destiné à la même personne, puisqu'il envisage sérieusement d'épouser Charisma. Une relation tenue secrète pendant quatre années. Il y a des jours où son jonc lui semble lourd, mais il continue à le garder en place. Pour l'image sans doute. Ça représente tout de même une longue relation échelonnées sur plusieurs années. L'homme, malgré ses nombreux défauts, tente au mieux de faire les choses bien pour ne blesser personne. Car s'il s'écoutait sans tenir compte de ses responsabilités, il ne retournerait pas voir sa femme et amènerait Charisma faire le tour du monde même s'il devait lâcher son boulot pour ça.
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() Sujet: Re: (ARTHUR + SPENCER) a venom that takes its time to act Mer 30 Oct - 0:08 | |
| Bien qu’à la base, mon commentaire à voix haute sur le beignet que je comptais dérober visait le médecin à mes côtés, je ne reçus aucune réponse de sa part, tournant la tête vers cette voix familière qui spéculait sur ses propres goûts. J’esquisse un sourire en reposant mon regard vers lui – beigne à la fraise à la main. Il s’agissait de mon vieil ami d’enfance – Arthur. Oui, du point de vue de Spencer Wellington, nous avions fait connaissance lors de la dernière convention médicale qui se déroulait en dehors de Miami, sauf que pour moi, c’était l’homme que j’appréciais le plus sur Terre. Jamais je n’avais pu ma familiariser avec un autre individu que Arthur suivant ma fausse mort et le renouvellement de mon identité. Je n’étais pas asociale pour autant, sauf que jamais je n’avais pu compter sur un ami comme lui. Ne changeant pas depuis toutes ses années, je ne pouvais lui dire. Je gardais cet air enjoué et ce sourire amical sur mon visage pour lui répondre. « C’est la garniture qui fait tout la différence pourtant. » Je m’exclamais en riant pour engloutir une bouchée dans mon beigne. J’avale aussitôt une gorgée de mon café noir pour m’aider à faire passer le temps et pose le gobelet sur le coin de la table. « Vous allez bien A.. Dr. Rosenbach ? » Ne nous embarquons pas trop dans les termes trop familiers encore. Nous sommes supposés n’être que de vague connaissance. Je lance un regard à l’autre médecin que j’avais abordé plus tôt. Ce dernier venait de quitter la salle sans ajouter un mot. « Je vois qu’on est pas tous agréable dans cet hôpital. » Insinuais-je sans rancune. J’analysais ainsi mon ami qui avait beaucoup changé en 31 ans. Bien qu’il restait très séduisant. Il était marié, ce n’était pas très étonnant. |
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() Sujet: Re: (ARTHUR + SPENCER) a venom that takes its time to act Dim 17 Nov - 15:44 | |
| « Votre visage m'est familier. » Arthur fronce légèrement les sourcils, laissant planer le doute, presque suspicieux, observant longuement son collègue. Il met un temps d'arrêt avant d'enchaîner : « La convention, bien sûr. J'ai parfois la tête ailleurs. » Il plaisante. Il n'avait pas oublié cette rencontre fortuite. Un sourire éclaire son visage. Plaisanter à ce sujet, c'est toujours amusant, surtout lorsque ça déstabilise momentanément le vis-à-vis. « Mr. Rosenbach va très bien », répond-il sur un ton très amical, peu porté à ce genre de familiarité contrairement à certains nouveaux. Arthur est ici depuis de nombreuses années. En général, les collègues disent simplement « Docteur. » Par politesse, il lui tend néanmoins la main pour le saluer en bonne et due forme.
« Je vois qu’on est pas tous agréable dans cet hôpital », mentionne Spencer. Arthur suit des yeux l'homme qui quitte la pièce. « J'ai pour habitude de ne pas me mêler de ce qui ne me regarde pas. » Arthur offre un regard de biais, peu enclin à parler en mal de ses collègues. Il accepte néanmoins la phrase de Spencer comme une plaisanterie, signe qu'il n'est pas non plus rabat-joie. Mais il peut lui accorder une chose : tous les collègues ne sont effectivement pas agréables. Pour tisser des liens, il faut obtenir le respect ou la confiance des autres. Lorsqu'un mur n'a pas de porte, on le percute.
« Vous avez commencé à faire vos marques à nos côtés? » Arthur s'informe par courtoisie, tirant la chaise de sous la table pour s'y installer. Lorsque Arthur entre dans une pièce, c'est souvent sans discrétion. Il est souriant, il parle fort et il prend la place qui lui revient de droit. Comme à son habitude, il serait entré ici pour rapidement saluer des collègues - parfois prendre quelque chose à manger -, puis serait reparti sans plus de cérémonie. Mais son collègue semble disposé à faire la discussion, alors le médecin s'installe à cette table pour passer le temps. Il dépose sa mallette au sol, sous la table, afin que cette dernière ne soit pas envahissante.
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