Enterrer un proche n’est jamais chose facile. Dans la police, on sait d’avance qu’un jour ou l’autre, sa coéquipière, son chef ou tout membre des forces de l’ordre finissent par tomber. Que ça soit à cause d’une personne qui ne veut pas montrer les papiers de son véhicule et décide donc de rouler sur le policier qui l’a arrêté, jusqu’aux fusillades. C’est à cause de cette dernière cause qu’une partie des policiers de la ville sont ici aujourd’hui. Après la fusillade qui a eu lieu, il est temps de rendre hommage aux policiers disparus. Le jeune agent que Cameron Alden, Andrea Teller et Elias Anderson avaient essayé de sauver était mort des suites de ses blessures. Il avait perdu beaucoup trop de sang pour que les médecins puissent le sauver. Son nom ? Morgan Evans. Ca faisait moins d’un an qu’il était dans la police. Il laissait derrière lui une femme enceinte de six mois. Il y avait également Pedro Alvarez, celui qui avait reçu une balle entre les deux yeux. Lui avait une femme et trois enfants. La famille des victimes était présente, mais il y avait également d’autres familles venus les soutenir et faire en sorte qu’ils ne soient pas seuls.
Le chef de la police était présent et avait déjà souhaité ses condoléances aux épouses et familles de ses agents. Seulement du côté des policiers, cela n’était pas suffisant. Les hauts gradés n’avaient pris aucune mesure depuis la fusillade. Pas d’enquête interne à signaler, pas l’ombre des affaires internes dans les bureaux. C’était comme si tout le monde s’en fichait. Comme si une enquête ne devait pas être ouverte sur le fait que ces hommes soient morts à cause d’une taupe au sein du département. De plus, il reste encore Lee Harper qui est à l’hôpital et que les médecins ont préférés placés dans un coma artificiel. Beaucoup pensent à lui malgré son caractère de cochon. Il reste un homme et un policier. Mais le prêtre arrive pour pouvoir ouvrir la cérémonie et que l’on remette les honneurs aux policiers tombés durant la fusillade.
Fonctionnement - Il s’agit donc dans un premier temps du fait que l’enterrement ait lieu. Vous pouvez vous mettre par petit groupe si vous le désirez ou rp tous ensemble.
- Evidemment, il y a des messes basses, car les familles sont en deuil et n’ont pas besoin d’être mêlés aux histoires internes de la taupe.
- Certains peuvent également faire agir les familles en deuil si vous le désirez.
Autres informations N'hésitez pas à prendre des initiatives, même si nous avons une trame principale, nous nous adapterons à vos réponses.
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() Sujet: Re: (épisode N°2) hommages et honneurs Mar 2 Juil - 18:14
Episode n°2 - Hommages et honneurs
*Baff !*
Shane ne l’avait pas vue venir. Tremblante, spontanée, gorgée de colère et de douleur. Une deuxième gifle claqua son autre joue. Shane tourna la tête. Non que la force de la femme endeuillée fut terrifiante, mais le flic jugea opportun d’éviter le regard embué de larmes. Sa gueule cassée inspirait davantage le rejet et le ressentiment que le réconfort ; il venait une fois encore d’en obtenir la preuve, alors qu’il présentait ses condoléances à Madame Alvarez.
— Je sais qui vous êtes, señor Burns. Le chien fou, perro loco, que mon mari vous appelait ! Pourquoi c’est mon Pedro qui est dans un cercueil, muerto, et pas un bruto comme vous ? Mon mari, il était si doux… si gentil ! Pedro, oh oh oh… mon Pedro-o-o…
Les lèvres de Shane restèrent scellées. Parce que dans un univers de brutes, les brutes sont les plus aptes à survivre. Pas le genre d’explication qu’une veuve avec trois gosses sur les bras attendait. De toute façon, même le plus aguerri des soldats pouvait se prendre une balle perdue dans le crâne et crever bêtement.
Les mains de madame Alvarez frappèrent à nouveau le sergent de la crim’ au menton, puis ses petits poings martelèrent la poitrine robuste de son vis-à-vis avec une force déclinante. Quelqu’un avança pour intervenir, Shane fit signe de laisser couler.
— J’sais pas, m’dame. J’ai pas la réponse. (Silence.) C’est comme ça. Pedro était un bon flic, un bon mari. Il méritait pas d’mourir. J’regrette qu’il s’en soit pas sorti. Les gars et moi, on le regrette tous.
Une femme vêtue de noir éloigna madame Alvarez, dont les épaules voûtées et les pleurs déchiraient les cœurs sensibles. Shane lui-même avait la boule au ventre et sentait des picotements dans les yeux. Pedro Alvarez n’était pourtant pas le premier compagnon d’armes qu’il perdait, et sans doute pas le dernier. Mais on ne s’y habituait jamais. Ceux qui prétendaient s’y habituer mentaient. Ou ils avaient abandonné leur âme sur le chemin, comme un chien dont le maître se débarrasse sur une aire d’autoroute, avec le reste de leur humanité.
— Si ça tenait qu’à moi, maugréa Shane quand les civils furent trop loin pour l’entendre, on sortirait l’artillerie lourde et on irait liquider tout d’suite les salopards qui ont fait ça. Tous. Jusqu’au dernier petit enfoiré qui a rempli les chargeurs de leurs flingues. Et les pourritures de traîtres qui nous ont vendus, ceux-là mériteraient une pendaison sur la Grand-Place de Miami. Pas celle qui brise le cou en un tour de main. Naaan, ça s’rait trop facile. Je parle d’une bonne vieille pendaison, sur une grosse branche qui offre le spectacle d’une longue agonie, au milieu de vautours perchés en rang qui attendent patiemment de becqueter la charogne.
Shane toisa les hauts gradés de la police d’un œil mauvais. S’apprêta à cracher par terre – ravala son mollard à l’approche du prêtre. L’heure était au recueillement, au témoignage de respect envers les familles des victimes. Pas aux règlements de compte. Malgré l’envie de mordre qui faisait frémir sa mâchoire.
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() Sujet: Re: (épisode N°2) hommages et honneurs Mar 2 Juil - 20:59
Depuis la fusillade, je dormais peu, enfin encore moins que d'habitude, mes cernes sont encore plus marqué que d'habitude. Je revivais ce jour-là, l’image de d’Alvarez qui s’écroule au sol me hante, j’ai cette sensation d’avoir encore le sang Evans sur mes mains. Je sais et je connaissais les risques en intégrant la police, mais je n’étais pas prés à voir la mort en direct… Je connais cette peur qu’ont les femmes, et mère de flics. J’ai vu ma mère ne pas dormir lorsque mon père était sur des innervations à haut risque, j’ai vu son regard inquiet quand un à un ses fils ont intégré les rangs de la police… Alors je n’ose pas imaginer la peine que ces familles ressentent. Je sens la main d’un mes frères, je suis content qu’ils soient là… Ils savent que je me sens coupable pour Evans, que je pense que j’aurais dû faire plus pour le sauver… Mon regard se pose sur l’assembler et je repère Shane , je ne fais quelque pas en sa direction lorsqu’une femme habillée en noir s’approche de lui et le frappe. Je suis bien trop loin pour entendre, mais elle est remonté contre Shane, et il la laisse frapper de ses petits poings. Je mords la lèvre pour ne pas pleurer face à une telle scène… Je m’rapproche un peu de Shane parce qu’il est avant tout un ami, que j’ai manqué à mon devoir ces derniers jours… Trop occuper à me battre avec mes propres démons, j’en ai pas pris le temps de passer du temps avec mes amis. Et puis, il y a le sergent Harper, je me sens une nouvelle responsable, s’il n’avais pas été en charge d’un geek comme moi, p’tre qu’il serait ici et pas sur un lit d’hopital.
« …. Et les pourritures de traîtres qui nous ont vendus, ceux-là mériteraient une pendaison sur la Grand-Place de Miami. Pas celle qui brise le cou en un tour de main. Naaan, ça s’rait trop facile. Je parle d’une bonne vieille pendaison, sur une grosse branche qui offre le spectacle d’une longue agonie, au milieu de vautours perchés en rang qui attendent patiemment de becqueter la charogne. » Je n’entends que la fin de son discours. Je mord les lèvres,si seulement il savait qu’il n’était pas le seul à pensée ça . Je me glisse à ses côtés et murmure assez bas pour qu’il soit le seul à entendre parce j'avais franchis plus d'une fois la ligne rouge pour lui, aloues je pouvais me permettre de lui dire ce qui me démangeait de faire depuis des jours. « T’es pas le seul à le vouloir … Si tu savais comme je me retiens de tout hacker pour trouver ces minables et les exposer » Ouai Hacker le système de la police m’avais traversé plusieurs fois l’esprit pour tenté de trouver qui nous avait vendu mais je savais que si j’étais pris c’était surement la prison fédéral qui m’attendait. Alors je faisais rien , je surveille les profondeurs du net pour tenter de trouver quelqu’un qui pourrait tenter de revendre certaines informations, mais rien pour l’instant… Je suis un bon hacker, mais loin d’être le meilleur. Je repose mon regard sur l’homme, et tente un sourire réconfortant « ça vas aller ? » Une pointe d’inquiétudes traversa ma voix
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() Sujet: Re: (épisode N°2) hommages et honneurs Mer 3 Juil - 22:51
Les enterrements, Evelyn ne les a jamais aimé et les a toujours fui. Absente à celui de son propre frère, c’est une douleur qui reste toujours béante. Aujourd’hui pourtant, elle se retrouve debout dans ce cimetière, entourée de ces hommes et de ces femmes en uniforme. Elle a elle-même rangé son propre chagrin dans le seul et unique but d’être présente pour sa belle-soeur. À mille lieues d’imaginer de la douleur que peuvent provoquer les pertes encourues lors de cette mission, Evy ne peut qu’imaginer la peine et la douleur qui l’accablent actuellement, comme si Alexa était engrenée dans une roue infernale, devant enterrer ses proches les uns après les autres. Silencieuse et en retrait, juste derrière l’épouse de son défunt frère, lui tenant le bras pour lui montrer son soutien, la brunette ne sait même pas à quel point le lieutenant était proche ou non de ses pairs. Tapie dans l’ombre, elle fait son maximum pour ne pas laisser ses pensées divaguer à ses propres maux et reste attentive à ce qui se passe autour d’elle. Quelques instants encore, son regard reste porté sur l’autre bras de sa belle-soeur, en écharpe contre sa poitrine encore bandé suite aux blessures qui l’ont touchée. Un morceau de verre dans le bras, ayant percé assez profondément mais s’étant arrêté à quelques centimètres d’un tendon. Une frayeur assez grande, une expérience et des souvenirs qui resteront à jamais marqués par une cicatrice. Un peu plus bas, les esprits s’échauffent et l’attention des deux jeunes femmes est attirée. Evelyn suit la Fox par alliance comme son ombre, sans trop comprendre vers quoi elle est entrainée.
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() Sujet: Re: (épisode N°2) hommages et honneurs Jeu 4 Juil - 18:11
() Sujet: Re: (épisode N°2) hommages et honneurs Dim 14 Juil - 15:14
« Est-ce que ça va aider ? » Elle lève les yeux vers une jeune de femme qui ne doit pas être plus âgée que son frère, un ventre proéminant la précédant. Harry, elle fronce les sourcils, incapable de voir où la veuve – parce qu’il ne fait aucun doute qu’il s’agit de l’une des deux veuves – veut en venir. « La cérémonie, » qu’elle précise et Harry tourne la tête vers les dirigeants du Doral, la gorge nouée. Ils ont décidé d’accorder la médaille d’honneur aux familles des victimes, comme pour passer sous silence leur manque d’action lors du gros bordel. Elle est mal à l’aise, la flic, et son regard cherche à accrocher celui d’un équipier, d’un ami, qui pourrait venir la tirer de là. A la place, elle voit Burns encaisser une gifle et elle se dit qu’elle n’est probablement pas la pire lotie. « Non, » qu’elle lâche soudainement, sans doute beaucoup trop durement mais elle ne s’en rend compte que lorsque les yeux de Madame Evans s’écarquillent avec horreur. Well done Harry. « La médaille vous prouve que votre époux n’est pas mort en vain, Madame. Mais ça ne le ramènera pas. » Elle baisse les yeux sur le ventre tiré, ravale sa remarque sur le fait que ça n’empêchera pas ce bébé de grandir sans père. La vérité, c’est qu’elle n’est pas sûre de ce qu’elle affirme ; aucune décision n’a été prise, les enquêtes internes n’ont même pas daigné pointer le bout de leur nez pour faire semblant de chercher la taupe. Alors peut-être bien que ce jeune flic est mort en vain, finalement. « Qu’est-ce que je suis censée faire ? » Il y a un sanglot dans le fond de sa voix et Harry pourrait sentir les larmes lui monter aux yeux. Elle n’en a aucune idée. Elle ne sait même pas ce qu’elle est censée faire, elle – elle s’occupe en montant des dossiers sur les uns et les autres, elle se réconforte en allant dîner avec sa mère un soir sur deux et elle joue à la forte en ravalant les larmes qui voudraient éclater. « Prendre soin de votre bébé. » C’est tout ce qu’elle parvient à souffler avant que sa voix ne s’étrangle trop, qu’elle cherche à inspirer bruyamment un peu d’air pour trouver un moyen de s’enfuir. « Et nous contacter si vous avez besoin de quoique ce soit, » parvient-elle finalement à rajouter. La veuve opine lentement, les larmes jaillissant de son regard de jade avant de la remercier du bout des lèvres et de s’éloigner. Harry, elle pourrait utiliser un verre, là.
Elle s’est rapprochée de ses collègues, lentement. A temps pour entendre parler de pendaison, d’agonie et de vautours et elle n’a pas besoin de demander pour se douter de qui il est question. La réponse du gosse qui est aux côtés de Burns, la différence de taille rendant le portrait presque comique, elle ne l’entend pas mais ça ne l’empêche pas de les rejoindre finalement. « Vous croyez qu’ils dorment sur leurs deux oreilles, sachant qu’ils font rien pour protéger leurs hommes ? » Elle dirige son regard vers leurs supérieurs, le sujet de sa remarque. Sa colère à elle, c’est vers eux qu’elle est tournée. Vers leur inactivité et leur air nonchalant. Vers leurs visages d’hypocrisie politique alors que deux des leurs sont en train d’être enterrés. « Qui nous empêche de mener notre propre enquête ? » Elle tourne la tête vers eux, évoquant pour la première fois l’idée à un tiers (des tiers, en réalité). Les membres du Miami Gang qui ont été arrêtés vont être jugés dans les jours qui suivent, ils peuvent difficilement faire plus de ce côté-là. Mais la taupe, elle, elle rôde encore. Elle est encore une menace pour leurs prochaines enquêtes. Sûrement qu’il leur faudrait déjà s’assurer qu’ils peuvent se faire confiance mais la réaction de Burns lui laisse penser que c’est le cas – quant au gosse, c’est un gosse et elle ne voit pas comment il aurait pu être au courant de la descente en amont en n’étant qu’un patrouilleur. Quant à la dernière présente, well, Harry n’en sait rien. Mais si elle est là alors qu’elle n’était pas là-bas, si elle se permet d’avoir un contact physique avec Burns, alors peut-être qu’elle mérite d’être déclarée innocente jusqu’à preuve du contraire.
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() Sujet: Re: (épisode N°2) hommages et honneurs Dim 14 Juil - 21:46
EPISODE N°2 – HOMMAGES ET HONNEURS
- Allez-y, Monsieur, s’excuse Sidney à l’adresse du chef de la police avec qui elle est arrivée en voiture. Je vous rejoins là-bas.
L’assistante de direction a besoin de prendre un moment avant de se décider à progresser entre les tombes. Elle brandit sa main qui tient son téléphone comme pour fournir un motif. Son patron ne se formalise pas outre mesure et va rejoindre d’autres officiels avec qui il se rend vers le lieu de l’inhumation. Les cimetières, endroits paisibles par excellence sont devenus une destination trop fréquente pour Sidney. Son père, son frère sont tous deux morts et enterrés. Sa mère a tiré une croix sur sa vie d’avant son remariage ; elle ne s’est pas fait violence pour prendre l’avion et assister à l’enterrement de son aîné. Sa famille s’amenuise à vue d’œil au lieu de s’élargir par la félicité des mariages et des naissances.
D’autres voitures arrivent. Sortant de ses plombantes pensées, Sidney range son téléphone et s'engage dans une allée. Elle souhaite éviter de parler à quiconque, simplement observer… et rendre son hommage aux défunts qu’on mettra en terre. Morgan Evans et Pedro Alvarez. Deux hommes qu’elle n’a jamais rencontrés de leur vivant, mais dont elle a appris à les connaître au travers de leur état de service, des photos et des anecdotes. À la suite de la fusillade, lorsque les noms des hospitalisés ont été connus, il a fallu à son équipe de secrétaires rassembler rapidement des détails factuels et des échos plus informels afin qu’ayant une fiche d’identité avec des éléments personnels, le chef de la police puisse présenter son soutien avec un mot touchant à chaque proche. On s’imagine aisément l’équipe des attachés de presse qui turbine sur les communications aux médias, moins la préparation pour les échanges de cœur à cœur.
La Galloise marque un temps d’arrêt ; elle tourne la tête vers des pierres tombales d’une autre allée au loin. Puis elle lève la tête vers le ciel d’azur parsemé de rares nuages, cherchant un signe de la présence de Luke. Ses lèvres remuent imperceptiblement pour murmurer : Contra mundum. Puis elle reprend sa procession vers la fosse béante.
À l’approche de l’assemblée éparse, le regard de Sid se pose sur la veuve d’Evans qui semble échanger avec la détective Lopez de la brigade des stups. À la machine à café l’autre jour, Sid avait enfin réussi à tomber sur Lopez, dont la lecture de son dossier l’a fait élire comme le plus facile prétexte pour justifier que Sid traîne dans les bureaux des stups. Elle s’était alors empressée de proposer à la flic d’accompagner son café d’un délicieux muffin… et le premier contact a été rondement fait !
Un bruit de claquement détourne les yeux de Sid qui se dirige alors sur la veuve d’Alvares et… sergent Hound. Si elle n’avait pas eu affaire au policier, elle aurait pu se demander le pourquoi du surnom. Or dès qu’elle en a eu connaissance, elle a rigolé sous cape d’approbation : un cabot baveux, c’est tout à fait lui ! La veuve d’Alvares frappe le torse de Burns. Sid n’a aucune envie de rire pour le coup. Elle n’entend pas l’échange, mais se doute des reproches d’une femme éplorée. On est compréhensifs envers les familles des victimes qui insultent sous le coup de la colère, se souvient-elle des paroles du policier qui sert de défouloir à la douleur de la veuve en pleurs. Il ne mentait pas.
La veuve d’Alvares est éloignée. Sissi aperçoit Elias qui rejoint Burns et la femme blonde à ses côtés. Tant pis, elle ira parler plus tard à son jeune collègue du bureau d’à côté. Elle sait qu’il est au plus mal – et on le serait à moins – après l’expérience traumatisante qu’il a vécue. Si les jours précédents leur avaient permis de terminer à des heures raisonnables, elle lui aurait proposé son « remède de druidesse ».
C’est auprès d'Harry que la Galloise tente de se rapprocher, sauf que, flûte, la détective rejoint également Burns-l’aimant-du-cimetière. Sid passe alors derrière la troupe, entendant seulement les paroles d’Harry… La grogne contre l’inaction supposée des gens à la tête de la police monte apparemment au sein des rangs. Mais quand le ver est dans le fruit, et qu’on ignore sous quels traits, n’est-il pas délicat d’exposer les mesures mises en œuvre pour l’enfumer ? L’assistante de direction poursuit son chemin pour rejoindre le cercle des hauts gradés, tandis que le prêtre se place.