TC n° 4 - tsunami

Sujet commun - tsunami

Quelques météorologues l'avaient prédits mais, biaisés par les fortes chaleurs et le beau temps de ces dernières semaines, personne ne les avait vraiment pris au sérieux. Pourtant. Les premières vagues s'effondraient sur le sable, allant chatouiller les pieds de ceux qui essayaient de bronzer. Les animaux domestiques s'agitèrent aussitôt, cherchant à s'enfuir de leur maison, s'échappant des mains de leurs maîtres. Il y eut un cri d'effroi devant cette vague, haute de plus de trois mètre cinquante, qui menaçaient de s'abattre d'un instant à l'autre sur la plage, sur la route et même sur le marché qui tenait place de l'autre côté. Il fallait réagir vite pour ne pas être emporté sur son passage.

Fonctionnement
- Tout le monde peut poster dans ce sujet commun, aucun ordre n'est à respecter.
- Tout le monde est pris de panique, créant encore davantage de dégâts dans l'espoir de trouver un abris sûr.
- Pour l'instant, la première vague n'a pas touché les côtes. Un premier passage du PNJ vous avertira de sa venue dans les rues de Miami.
- Privilégiez les réponses courtes, voir très courte pour stimuler le rp.
- Le but est de créer des liens entre vos personnages, n'hésitez pas à poster sans y être invité.

L'ensemble des habitants de Miami sont concernés par ce topic

C’était le week-end. En ce début d’année mes enfants n’avaient pas encore beaucoup de devoirs. Et c’est avec un grand plaisir que j’avais décidé de les emmener à la plage. Il fallait profiter des dernières chaleurs pour bronzer ou peaufiner le bronzage. J’avais entendu aux informations qu’un Tsunami était prévu. Mais je n’en avais que faire. Ce n’est pas que je n’accordais pas d’importance à cette information mais aux vues du temps qu’il faisait, j’avais du mal à imaginer qu’une catastrophe naturelle pouvait s’abattre. Nous étions arrivées aux alentours de 11h. Entre baignade, jeux et pique-nique, nous décidions finalement de se reposer sur nos serviettes. J’avais bien évidemment autorisé mes enfants à aller se baigner et faire ce qu’ils voulaient. Après tout, ils étaient grands. Je m’assoupis, allongée sur le ventre. Le bruit des vacances et l’ambiance générale me détendait. En quelques minutes, j’étais partie dans un autre monde. Mais je fus réveillée en sursaut. « Maman ! Maman ! y a une vague énorme qui se dirige vers la plage ! » Je détestais qu’on me réveille et ma fille le savait parfaitement. Je me retournais d’un coup et me retourna. Je vis effectivement une énorme vague qui s’approchait dangereusement des côtes. Durant quelques secondes, je restais tétaniser par cette vue. Puis d’un coup, je pris mes affaires. Mes enfants firent de même. Je leur ordonnai de courir.

« Vite, il faut évacuer la plage ! » criais-je à qui voulait bien l’entendre.

Je ne savais pas si je devais récupérer ma voiture sur le parking. Mais je me doutais que c’était une très mauvaise idée. Tant pis, on essaierait de trouver un abri quelque part. Je ne savais pas vraiment où il valait mieux se trouver lorsqu’il y avait ce genre de catastrophe naturelle.

Invité PROFIL RPG

Andy avait hésité toute la matinée. L'envie de nager la démangeait, meilleur moyen pour elle d'évacuer toutes les tensions du boulot - entre la suspicion de taupe au sein de l'équipe et le décès récent d'un collègue - mais les dernières informations la laissaient perplexes. Au sein de la police, les ordres n'étaient pas d'une grande clarté sur la marche à suivre si le tsunami annoncé se révélait bel et bien, mais pas mal de collègues avaient été mobilisés au cas où. Pour Andrea, c'était jour de congé, mais elle s'inquiétait de la situation. Pour la population, et pour ses collègues. Par acquis de conscience, elle s'empara de son insigne, passa en revue les consignes en cas de danger et se dirigea vers la plage. C'était sans doute stupide de sa part, mais elle ne pouvait pas se terrer chez elle ou partir vers des terrains plus élevés comme il était conseillé de le faire en cas d'alerte.

A l'instant même où elle atteignait la plage, elle vit la vague. Les gens, déjà, couraient. « Merde ! » Que faisaient les autorités ? On n'entendait pas l'alarme caractéristique aux tsunamis. Andy repéra quelques collègues en uniforme qui tentaient d'apporter conseils et solutions aux fuyards. De son côté, une femme et ses enfants arrivaient dans sa direction (@Ophelia Levinson) et, devant la mine perdue de la mère, Andrea l'interpella, en dévoilant son insigne de police. « Madame ! Dirigez-vous vers le bâtiment le plus proche. Montez le plus haut possible avec les enfants, et agrippez-vous. » Puis, avisant la vague, qui ne cessait de se rapprocher. « Voulez-vous que je vienne avec vous ? »

La panique s’emparait des habitants qui se ruaient dans tous les sens pour essayer d’échapper à la vague. Toute logique les empêchait de réfléchir calmement ou d’écouter les instructions annoncées, les cris se répercutaient contre les immeubles. Les premières patrouilles arrivèrent pour essayer de réguler la circulation, des agents de polices allaient de voiture en voiture pour demander aux conducteurs et passagers de quitter le véhicule pour leur propre sécurité. L’alerte sonna finalement, avertissant ainsi un plus grand nombre du danger qui approchait à grande vitesse et les premiers journaux se diffusaient à la télévision pour aviser la population de rester chez soi.

@Andrea Teller aidait @Ophelia Levinson et ses enfants à rejoindre le bâtiment le plus proche lorsque la vague se déversa sur la plage, emportant tout – ou presque – sur son chemin. Les deux femmes n’eurent que peu de temps pour s’agripper à ce qui semblait pouvoir résister au choc (poteau électrique ou bien pour se hisser sur le toit d’un véhicule qui se mit à flotter) mais il y avait déjà bon nombre de personnes englouties par les flots. Quelques mains surgissaient par moment, des visages qui fendaient la surface et demandaient de l’aide pour essayer de rejoindre un abri tandis que l’eau continuait de se déverser dans les rues. Le marché ne tint pas davantage, les commerçants et marchants essayant parfois de récupérer quelques-uns de leurs biens avant de se faire emporter plus loin. Les camions de pompiers et ambulances s’arrêtèrent plusieurs rues plus loin, là où la vague n’était encore pas arrivée, le personnel montant à bord de bateaux pneumatiques pour essayer de porter secours à la population. Ils étaient loin de la plage lorsqu’Ophelia s’aperçut que si son fils était blotti près d’elle, sa fille, elle, n’était pas présente.

L’alerte a été donné et il ne lui a pas fallu longtemps pour rebrousser chemin – et tant pis pour la visite au labo pour les résultats de la poudre retrouvée l’autre jour. Elle sait que cette journée va être chaotique, que chaque officier va devoir patrouiller et faire le tour des quartiers pour s’assurer que tout le monde est en sécurité. Elle sait aussi que certains bouffons vont en profiter pour cambrioler des maisons et que ça va être la plus grosse partie de sa journée – et Harry, ça lui plaît pas tellement parce que si elle est plus patrouilleuse, y a une bonne raison. Elle prend sur elle, écoute les ordres du boss avec les dents serrées et fait demi-tour avec la petite escouade de patrouilleurs qu’elle dirige pour l’occasion. Pas mal de nouveaux et un ou deux habitués sur qui elle sait qu’elle peut compter (enfin, sur qui elle pouvait compter avant que le Doral devienne un bordel sans nom). « Okay people, on ouvre les yeux, les oreilles et on n’hésite pas à embarquer. Ils vont tenter de s’en sortir avec des mensonges ou des excuses mais faut pas laisser passer. On redirige les blessés vers les postes de secours temporaires ou l’hôpital le plus proche, on appelle 911 que si on ne peut pas faire autrement parce qu’ils vont être saturés. » Elle passe une main dans ses cheveux, lance un regard à tous ces visages qui sont fermés, les traits tirés par une appréhension qu’elle peut comprendre. Elle est pas à l’aise, elle non plus. « Ca va être stressant pour vous mais c’est encore pire pour eux alors on retient les remarques à la con et on aide avec le sourire. Radio contact dès que vous avez un doute pour qu’un supérieur débarque et personne seul. A aucun moment. C’est tout bon ? » Ils acquiescent, lui donnent du Madame qui la fait grimacer intérieurement et elle les laisser rejoindre leur véhicule pendant qu’elle fait de même. En solo. Parce qu’elle est détective et qu’elle va directement au point d’impact.

Elle aide un jeune homme à se relever, le dirige dans la bonne direction pour l’éloigner de la plage le plus possible quand son regard se pose sur un vent de panique. Des cris hystériques, des pleurs incontrôlables. Elle calme les uns, rassure les autres et leur répète plusieurs fois de rejoindre un poste de secours. En espagnol, elle promet à un couple d’envoyer une patrouille vérifier que leur maison aille bien et attend qu’ils aient le dos tourné pour le faire réellement. Elle s’enfonce dans l’eau à mesure qu’elle se rapproche de la plage, croit reconnaître @Andrea Teller et se dirige vers elle. Entend des mots rassurants et des mots paniqués. « Hey Andy, » qu’elle salue avant de se tourner vers la rousse (@Ophelia Levinson) qui se trouve à ses côtés et qui a l’air dans tous ses états. « Un problème ? » Mais elle se doute de ce qui provoque cet élan d’angoisse parce qu’elle l’a déjà vu chez d’autres – qu’elle le ressent elle-même pour l’ensemble de sa famille même si elle s’empêche d’y penser trop longtemps.

Un tsunami à Miami ? C.J avait du mal à y croire et pourtant le chef de la caserne 14 le prenait très au sérieux. Peu nombreux étaient les entraînement tsunami à l’académie des pompiers. C.J appréhendait la journée même si elle espérait que les météorologues se soient trompés comme une grande partie des habitants de la ville. Pourtant, à 14h08 la première vague frappa Miami Beach. L’ensemble des casernes étaient appelées à se rendre auprès de la plage avec les bateaux pneumatiques. C.J pris une forte inspiration, c’est dans ces moments là qu’elle serait prête à reprendre une dose mais elle préfère ne pas y penser, se concentrer sur son travail, ça l’a toujours aidé à évaporer les idées noires de sa tête. Une fois arrivée sur le terrain, elle repéra sa soeur Harry. Elle était soulagée de la voir saine et sauve même si elle ne lui dirait probablement pas. Les relations entre elles étaient plus que tendues depuis son aînée lui avait fait la morale après qu’elle ait retrouvé un ancien ami de Julian calciné dans une maison de Wynwood. — Hey dit-elle en arrivant près de sa soeur qui se trouvait en compagnie de deux femmes. — On va descendre en zodiac pour ramener les premiers rescapés. dit-elle à sa soeur de manière tout à fait formelle. Son attention se porta sur la jeune femme rousse qui semblait en état de choc — Tout va bien madame ? demande-t-elle en faisant quelques pas vers la femme en question.

Invité PROFIL RPG

Andrea n'avait même pas eu le temps d'entendre la réponse de la mère de famille que l'eau les avait submergées, les emportant avec violence à quelques encablures de l'endroit où elles s'étaient trouvées. Recrachant l'eau salée qu'elle avait avalé sous la violence du choc, accrochée tant bien que mal à ce qui s'était présenté, et tentant de s'occuper de la petite famille, Andy reprit ses esprits aussi vite qu'elle le pouvait. Sachant qu'elle avait des citoyens sous sa responsabilité, elle tenta de ne pas se soucier de la douleur qui se faisait sentir dans ses côtes, avec probablement une ou deux fêlures à la clé.

« Harry... » Entre soulagement - comme si sa collègue allait pouvoir faire quoi que ce soit à l'horreur qui venait de se produire - et réalignement de ses pensées, Andrea avisa la situation immédiate. Et elle n'était pas fameuse... Réalisant la situation, et alors qu'une nouvelle jeune femme rejoignait leur petite bande de rescapés, Andy se pencha vers Harry, les yeux aussi écarquillés que sa sidération était grande : « Harry... il manque un gosse... »

Elle reste à distance de la rousse, visiblement en état de choc. Harry, elle lance un regard en direction d’@Andrea Teller, essaie de lui poser une question silencieuse pour obtenir une réponse sur ce qu’il se passe plus réellement. Si c’est juste un état de choc ou si c’est quelque chose d’autre qu’il leur faudra gérer. Et lorsqu’enfin, les mots tombent, elle a le sang qui se glace, Harry, parce que les scénarios qui se jouent instantanément dans son crâne sont tous plus terribles les uns que les autres. Elle inspire une goulée d’air, essaie d’absorber une vague de calme et de courage qu’elle pourrait transmettre à la mère de famille (@Ophelia Levinson). « Merde, » qu’elle lâche en préambule parce que ça fait chier et qu’elle connait les statistiques (elle connaît toujours les statistiques, même quand elle voudrait ne pas les connaître). Elle s’avance d’un pas en direction de la mère, l’air avenante et @C.J Grey apparaît soudain, comme sortie de nulle part et Harry, elle doit se retenir de lui hurler de rentrer chez elle pour la garder à l’abri. Elle répond d’un signe de tête, acquiesce lentement avant que son regard ne survole les alentours. Les familles qui se serrent les unes contre les autres, les parents qui tiennent leurs gosses par la main, des jeunes qui s’entraident. Elle attrape sa sœur, Harry, et la tire légèrement à l’écart, échangeant un regard avec Andy pour que celle-ci garde un œil sur la mère. « L’un de ses enfants est introuvable, » qu’elle glisse à sa sœur d’une voix basse. « Est-ce qu’il y a une équipe à la plage ? » Le point d’impact, là où les victimes seront le plus nombreuses. Elle tourne les talons, retourne auprès de la mère de famille. « Madame, pouvez-vous me donner le signalement de votre enfant ? Auriez-vous une photo ? » Elle lance un regard en direction de celui qu’elle devine être le fils, qui serre la main de sa mère, incrédule sans aucun doute.

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