we must me heard w/jensen adler

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« Il nous faut quelqu’un pour prendre en charge l’affaire des pompiers. » lance l'hôtesse d'accueil dans le couloir, a l’attention de n’importe quel associé assez interpellé par son annonce. De son bureau, Grey penche la tête afin de voir ce qu’il se passe dans la couloir. Quelques secondes s’écoulent, le temps de laisser aux jeunes avocats de se saisir de l’affaire. Personne ne bouge le petit doigt ou n’intervient, ce qui a le don d’agacer le presque doyen, ils ne se rendent pas compte des opportunités qui s’offrent à eux et seules les affaires pouvant remplir grassement leurs portes monnaie les intéresse. Décidé à s’en charger lui-même, l’avocat se lève de son siège pour se diriger vers l’accueil. Les problèmes que les pompiers rencontrent actuellement lui ont été rapportés par sa fille qui, elle-même membre de la caserne 14, faisait les frais des attaques et de l’acharnement des civils. Des actions que Robert ne comprend toujours pas, tellement il est impensable pour lui de pouvoir s’en prendre aux héros de la ville. Dernièrement, un incident à la gare a mal tourné, se soldant par le suicide en direct du perturbateur principal. Une histoire aussi choquante qu’incompréhensible. « Miller, appelle Doral et assures-toi qu’ils nous aient transmis les plaines déposées par les pompiers, sinon exige qu’ils nous les transmettent au plus vite. » lance-t-il formellement à un collègue qu’il considère dernièrement comme son larbin. Quelques pas de plus et le voilà prêt à accueillir le pompier qu’il reconnait directement. Et pour cause, il est l’un de ceux qui l’ont sauvé lors de sa récente attaque cardiaque. Analyses qu’il n’a d’ailleurs pas souhaité suivre, envoyant chier tout pronostique envisageable. Sourire à cet homme à qui il doit la vie tout en lui tendant la main pour lui serrer la pince. « Lieutenant Adler, comment allez-vous ? Venez, on va s’installer dans mon bureau. » lui dit-il gentiment, lui indiquant la droite à prendre dans le couloir. Une fois dans le dit bureau, Grey lui propose de s’installer au salon plutôt qu’à son bureau et lui sert un verre d’eau dans la foulée. La bouteille et les verres qui se trouvent sur cette table basse, il ne s’en sert jamais que pour servir les autres, s’oubliant à chaque coup. « Dites-moi, que vous a-t-on conseillé de faire ? » lui demande-t-il après s’être installé en face de lui, tout en se demandant, impatient, quand Miller daignerait lui rapporter des nouvelles de son coup de fil au département de police.