sos. (elias)

Petite journée bien calme dans le service, on nous avait monté deux disques durs à analyser, il y avait eu quelques portables à craquer ou à localiser. Rien de bien existant pour nous, un soupire franchis mes lèvres… Un petit regard vers ma montre m’indique qu’il me reste encore quelques heures avant la fin de journée. J’avoue que depuis les rumeurs d’enquête des affaires interne, j’avais arrêté d’utiliser mon pc à des fin personnel. C’est-à-dire que je pouvais plus contacter Jule ou Yashem par des réseaux pas très commun, ce que je faisais que je m’ennuyais. Mais on ne sait jamais ça serait bien con d’être viré à cause de petit truc de ce genre. Bref, je me dirigeais vers mon bureau mon thé fumant à la main.

À peine les fesses posées sur la chaise que la porte du bureau s’ouvrir brutalement. C’est qui cet abruti qui sait ne pas frapper ! Sérieux, il y a pas appris la politesse. Un soupire s’échappe de mes lèvres quand …. « Hey gamin, j'ai besoin de ton aide » Sérieux combien de fois je fais devoir le répéter, j’ai un putain de nom. Je me retourne un peu brusquement, prêt à lancer une réplique cinglante quand je me retrouve face à monsieur Hewitt, le sexy chef de la médecine légal. Oui, sexy, j’ai quand même le droit de trouver mes collègue attirant puis je ne devais pas être au seul au vu des regards de mes collègues féminines.
« Bonjour monsieur. Très bien, je vous suis. » Je dépose ma tasse, et part à la suite de l’homme. Je me demande quand bien ce qu’il veut, on n'est pas des IT, fin on est pas payé pour faire de la maintenance sur les pc du personnel . « Vous savez j’ai un prénom, et c’est pas gamin, mais je pari que vous en avez aucune idée »

« Anderson, c'est bien ça »  Surpris qu’il connaisse mon nom de famille. Je marque un petit temps d’arrêt, et lever la tête pour le fixer dans les yeux, un peu trop surpris.. D’habitude les inspecteurs, lieutenant qui venait me trouver n’ont aucune idée de mon nom. Je suis juste le gamin qui fait de la magie noir avec l’informatique et trouve toujours les infos qu’ils ont besoin, qui craque les ordis des suspects pour eux. J’avoue, je me demande ce que ferais certains sans nous tellement qu’ils sont incapables de chercher dans une base de données. Un léger sursaut au bruit des coups « C'est écrit sur la porte » Ah… L’écriteau sur la porte, c’était en même temps tout ce qu’il y a de plus logique. J’avoue que je ne peux m’empêcher de rire doucement. « C’est bien… Au moins vous, vous savez lire »

J'avais pas encore posé mon regard sur les murs qui nous entoure, j’avoue que je n'aime pas spécialement descendre ici, c’était vachement lugubre comme endroit , même les couloirs sont glauques… Je suivis l’homme dans son bureau, et désigne d’un mouvement tête son ordi. « Bon qu’est qu’il a comme probleme ? Parce, je suppose que c’est bien pour ça que vous fait venir » .  S’il vous plaît ne me dites pas qu’il a chopé un virus en allant sur des sites pas très catholiques. Les mecs de la maintenance nous avaient déjà raconté des belles sur ce sujet…

Sympa le bureau, j’avoue que finalement, j’étais bien content d’avoir quitté ma chaise bancale pour le suivre. Je sais que c’est le chef, mais s’ils avaient mis ne serais qu’un vingtième du prix de cette chaise dans nos chaises, on aurait des trucs potables. Je reste de l’autre côté le temps que l’homme tape son mot de passe. Je suis bien élever et je ne regarde pas quand les autres tapent leur code, même si je n’aurais surement aucun mal à le craqué « J'étais sur le logiciel de comparaison des données et j'ai tout fait planter. Y'a trois jours de travail là-dessus, tu crois que tu peux m'aider à récupérer les infos » Ouch 3j de travail ça fait mal, mais heureusement il y a plusieurs solutions pour lui sauver les fesse. Je sens deux mains sur mes épaules, je relève la tête. Et une nouvelle fois son regard capture le mien. Une nouvelle fois, je me fige et le fixe, ce mec à une foutue prestance et une foutus aura autoritaire qui me fascine. «Dis-moi que tu peux l'faire gamin.

« Aucun souci, vous ne connaissez pas l’étendue de mes talents. Aucun ordi ne me resiste » Petit sourire rassurant,  Je me tourne vers l’écran   « si vous avez activé autosave, c’est un jeu d’enfant, même un stagiaire de la maintenance peut le faire , et même si c'est pas le cas il y a d'autre solutions plus drastiquement » Je mord la lèvres, et baisse les yeux merde c’était p’tre insultant. Je vais me faire jeter « Euf… Je ne veux pas dire que vous n’êtes pas doué, c’est juste un des trucs ultra basique qu’on nous montre au service et à ceux de la maintenance »  J’avoue que voulais m’amuser un peu même si c’était simple, alors j’affiche la fenêtre de commande.

« Je te promets que si tu me sauves les fesses sur ce coup, je t'en revaudrais une. » . Intéressant, je me demande bien de quoi il ne parle sûrement pas de la même chose ou que je pense. J’avoue qu’étant un bleu, j’avais des accès limites pour pas mal de choses et j’aurais bien aimé avoir un accès un peu plus large, donc que ce soit une promotion ou encore mieux un accès à son ordi  « Vous avez quoi à me proposer ? »  Je sais bien que je dois rien attendre en retour, mais je suis joueur, et donc il faut jamais me tendre la perche.

Je reporte mon attention sur l’écran,  et aprés quelque lignes de codes : mauvaise nouvelle. Les fichiers était bel et bien corrompus, je glisse ma main dans mes cheveux, légèrement stressé par l’homme qui me fixe et surveille mes moindres faits et geste… Je parcours rapidement le rapport d’erreur, je ne sais pas ce que Hewitt avait fait comme manip, mais il avait bien planté le truc. Oui, la machine ne fait jamais d’erreur, c’est toujours l’homme qui la contrôle qui en fait « Y'a pas a dire, t'es doué. J'emis un petit rire gêné et secoue la tête de gauche à droite « Merci, mais c’est pas grand-chose »  .
Deuxième étape, les sauvegardes temporaire généré par l’autosave. S'il n'avait pas redémarrer son ordi dans l'espoir que ses fichiers réapparaissent, ça devrais être bon.. Je n’ai même pas eu le temps de montrer mes pouvoirs de mage noir de l’informatique et il y avait déjà plus 80% de chance que le problème soit résolue… Un sourire se dessine sur mes lèvres, je sens du mouvement à côté de moi, et le chef de service s’éloigne un instant. À cet instant, je suis extrêmement tenté d’aller voir dans d’autres fichiers… De laisser mes doigts agiles infiltrés les serveurs, non pas pour revendre les infos… C’est pas mon genre, mais pur challenge. Le même goût du challenge qui a fait de moi un hacker. Un Whitehat. Je soupire, et me concentre sur ma tâche, ça serais suicidaire de faire une telle chose avec un chef de service à quelques mètres de soi… « Journée stressante ? » Hewitt était revenu avec une balle anti-stress.

Dernière sauvegarde datée d'il y a une heure, parfait ! Enfin, j’espère…. « Vous m’en revaudrez toujours une si je vous dis que vous n’avez pas perdu  trois jours de taf, mais  seulement une heure ? » , c’était pas mal, mais ça dépendait si l’homme en face de lui devait clore le dossier dans l’heure qui suivait ou pas, « C’est la dernière sauvegarde qui n’est pas corrompus. Une chance que vous n'avez pas redémarrer l'ordi, c'est des sauvegardes temporaire que le logiciel fait automatiquement, mais elles disparaisse quand l'ordi est etaint.» Je m'étais sentis comme obligé de m'expliqué sur ce petit detail, plus pour montrer que je connaissais mon sujet qu'autre choses. Montrer que je n’était un gamin que par l’apparence et non mes compétences.  

Hewitt me lance un simple regard amusé, ce qui me rassure. J’ai parfois tendance à dire trop vite les choses et au taf, je le regrette amèrement. ‘Fin bref je retourne à mon taf parce que c’est sûr que si je récupère ces foutus dossier je vais pas faire long feu dans la police. Ce bien le genre de type à avoir le bras assez pour faire virer un mec « Ce n'est pas un métier pour tout le monde » je hoche la tête, je comprends tout à fait. Il faut avoir le cœur bien accrocher dans son métier, devoir gérer les morts, les familles… Et tout le reste, j’avoue que je serais sûrement déjà mort et enterrer par le stress. L’écran qui me sépare de toutes les horreurs que j’ai pu voir jusqu’à présent me préserve en quelques sorts…

Les dossiers sont sous mes yeux, après une analyse rapide, ils ne semblent pas corrompus. En quelques cliques, ils sont sur le bureau, je ne peux pas les ouvrir… Je ne sais pas si j’ai le droit de mettre le nez, j’ai sûrement pas le droit. La police et ses protocoles trop stricts, j’avoue utile mais trop strict « J'ai peut-être parlé un peu trop vite, mais j'ai tout de même donné ma parole, je vais voir ce que je peux faire. » Ma main glisse dans mes cheveux, me voilà gêné. « Vous savez vous n’êtes pas obligé, ce n’était vraiment pas grand-chose, puis je n’ai pas tout retrouvé »  ça serais vraiment cool de sa part, mais je n’ai pas été éduqué de ce sens-là. On doit être récompensé ou punis à la juste valeur de nos actions… « Une bière devrait suffire pour cette fois-ci » J’avoue qu’un plus grand accès aux bases de donnée me serait utile, mais ce n’était ni dans mon éducation, ni dans mon caractère de demander ça.

Je me détache de l’ordinateur, et me redresse « Est-ce que vous pouvez juste l’ouvrir et vérifié que tout vas bien ? Il n'est pas corrompu, mais autant double-checker tant que je suis là » Je laisse la place à l’homme, et m’éloigne de l’écran. Une momie trônait dans le bureau, comment je ne l’avais pas vu… Intrigué, je m’en rapproche laissant l’homme vérifié ses dossiers. La momie était impressionnante dans son sarcophage de verre.

Hewitt semble plongé dans ses dossiers, le fait qu'un silence s’installe entre nous me rassure. S'il avait un truc qui clochait, je pense que je l'aurais déjà entendus râler, et il m'aurait déjà fait revenir devant l’écran. J'observais cette momie qui trônait dans la pièce, la conservation était impressionnante. J'ai toujours été fascisé par l'histoire et voir les connaissance que les peuples avait à des époques bien antérieur à la notre .

C’est après avoir proposé la bière que je me rends compte d’un certain double sens de ma proposition. J’avoue que même si l’homme en face de moi est attirant, et que je n'aurais pas dit non à un rencard, l’idée autre qu’un simple verre entre collègues ne m’avais pas traversé l’esprit puisque que je l’imaginais en marier avec des gosses et surtout personne ici n'avais connaissance de ma vie personnelle « Une bière ? Hum, pourquoi pas. » J’hoche la tête, je sais que les clichés ont la vie dure, et qu’on avait une réputation de mec qui ne sorte pas de leur tanière . Je lâche un petit rire « Vous savez, c’est parce qu’on est un "geek" qu’on sort pas. On sait s’amuser, on sort, on picole comme tout le monde » Si seulement il savait les soirées alcoolisé auquel j’ai participé à l’université, il reverrait ses clichés. Les nombres de fois où j'ai trainé des potes complétement ivres « Par contre je dois te dire que mon emploi du temps est atrocement chargé, ça risque de prendre quelques jours. Maintenant que je sais où se trouve ton bureau, je viendrais faire un tour pour prendre rendez-vous » Je souris, j’ai comme le sentiment qu’Hewitt vas débarquer plus d’une fois dans mon bureau en prenant pour son informaticien personnel « Pas de soucis, je bouge pas vraiment de mon caveau en journée » Ouai, on les appelle les caveaux entre nous, parce que les rideaux des fenêtres étaient tirés et ce qui rendait les bureaux assez sombres bien que ce n’était pas non plus des placards à balais.

«Tu as déjà vue un cadavre gamin ?»  Ça devait être si évident que je n’ai jamais vu la mort autrement qu’en photos, que je n’étais qu’un petit geek qui n’avais jamais à faire de terrain. C’était une remarque qui revenait souvent de la part de certains collègues d’autre service…« Non, jamais… Enfin pas en vrai. J’ai vu passer certaines photos depuis que je suis là…Et dans les musées, les sarcophages sont fermés »  L’homme à mes côtés devait en avoir des centaines de cadavres « Comment elle s’est retrouvé dans votre bureau ? » J’avoue que cette question me taraude l’esprit depuis déjà de bonne minute. Je veux bien imaginer qu’un chef de service gagne bien sa vie, mais de là acheter une momie… Même si de nous jours en connaissant les bonnes personnes on peu tout acheter

« J'ai déjà eu ton âge, tu dois bien avoir une vie intéressante lorsque tu rentres chez toi. » Mon âge ? On dirait un petit vieux qui parle, ce qui me fait sourire. Souvenir du voyage, tu vois. Je me retins de faire une petite blague sur ça, mais il reste un chef, pas mon chef directement, mais c’est un supérieur et je dois le respect aux supérieurs…
J’avoue qu’il y a une certaine part de vérité dans le cliché, certains de mes soirs d’insomnie, je les passe devant mon écran « J'avais plutôt une autre idée en tête, mais je te garde la surprise. » Hein ? Je ne suis pas sûr de comprendre. C’est moi ou il faisait clairement des allusions. C’est pas possible, c’est moi qui me fais des idées comme il l’a si bien fait remarquer, c’est un homme d’un certain âge avec sûrement une famille.

« Il s'agit de la gardienne d'enfant appartenant à une famille royale, j'étais là lorsqu'ils l'ont sortie de son tombeau. C'est aussi moi qui s'est occupé d'elle. J'ai dû l'acheter lorsqu'elle fut vendue pour un musée quelques années plus tard, y'a quatre ans … Souvenir du voyage, tu vois. » Ok, ce mec avait vraiment vécu des expériences intéressantes, je me sentais tout petit à ses côtés. Il devait avoir voyage un peu aux quatre coins du monde, et moi je n'ai jamais mis les pieds en dehors des Etats-Unis.« Waouh… Vous faites beaucoup de voyage archéologique de ce genre ?»

Voir un cadavre ? Je suis pas sûr… J’avoue, je suis pas sûr d’avoir les tripes d’en voir un. J’hésite, si je dis non, je vais sûrement passer pour un lâche et peureux en face de cet homme qui ne voit que ça toute la journée. « Je… Pourquoi pas…Enfin tant qu’il n’est pas en pleine autopsie, ça devrais aller » Je me mord la lèvres, petit tic quand je mens. Je ne suis sûr de rien. Enfin si d'une chose c'est s’il me montre un corps en pleine autopsie, je ne vais rester sur mes deux jambes, ni garder mon déjeuner.

Je suis  Hewitt dans la salle d’à côté. Ce n’est pas si glauque que j’imaginais, il y a pas de très forte odeur de mort, il y a pas mal de lumière. J'ai pas spécial une grande confiance en mon sang-froid alors je reste prés de la porte. Je n’ose pas trop m’approcher, prêt à faire demi-tour en courant si il le fallait.