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 take what you want, never give anything, never. (jariella)

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Message () Sujet: take what you want, never give anything, never. (jariella)   take what you want, never give anything, never. (jariella) EmptyLun 13 Mai - 1:17


- Et moi je l’aime et elle, elle s’en fout...
- Tu lui as dit ? - De quoi ? - Que tu l’aimes !
- Non. - Ah ! T’as raison de me le dire à moi, tiens !



Il l'a appelé ça oui il a essayé de l'appeler. Sans réponse, juste une pseudo voir pré-enregistrée. "Je ne suis pas disponible pour le moment veuillez laisser un message." Ça se résume donc à ça ? Il doit laisser un message pour qu'elle le rappelle, si toutefois elle le rappelle dans les minutes qui suivent ? 
Tant pis, c'est pas pour autant qu'il va se laisser démonter. Son accrochage avec Kristen, sa meilleure amie, encore dans ses pensées, même au lendemain. Sans même se parler, sans même échanger le moindre regard, elle est partie au boulot. Ce n'est pas la baby-sitter de Pacey, il le sait, il en a abusé, surjouer. S'il s'en veut ? Oui quand même. En ce moment il ne se reconnaît pas, il ne se reconnaît plus, ou peut-être qu'il est entrain de se retrouver, l'alcool, le tabac, les femmes, la violence qu'il procure contre certaines d'entre elles quand il leur fait l'amour, ou plutôt quand il les baise.

La place est vide en face de lui, il a réservé pour deux, et elle ne daigne même pas répondre au téléphone. Dans sa tête un million d'insultes se bousculent, non pas à l'encontre de celle qui vient de lui poser un lapin mais contre lui-même, la stupidité qu'il a eut de croire, de penser et d'espérer qu'elle viendrait. Après tout, c'est pas lui qui trois nuits plus tôt l'a salement abandonné dans un hôtel, payant tout de même la chambre, petit déjeuner inclus ? 
Il va payer sa bouteille, bien décidé à ne pas se laisser démonter. Dans son éternel Aston Martin qu'il a fait venir directement de Londres, parce qu'un Denvers ne se refuse rien, il roule jusqu'à son loft. Intimant qu'elle y soit. L'alcool jouant pour beaucoup dans cet élan de courage, ou de détresse. Ce n'est pas dans ses habitudes de se rendre chez les femmes, il claque des doigts et elles se dévoilent simplement à lui.

"Gabriella Clark, j'espère pour toi que la gastro a eut raison de ton absence !" Qu'il hurle devant sa porte. Il la connait cette porte, la dernière fois qu'ils ont forniqué ensemble, c'est ici que ça a commencé, il tenait dans sa main d'homme viril sa cuisse dénudée, le voile de sa robe n'avait pas fait long feu, glissant doucement .Début des préliminaires. 
Il cogne à sa porte, l'homme perdu, désespéré et soul qu'il est. "Gabriella, ouvres cette putain de porte." Et elle ferait mieux d'ouvrir au vu du ton colérique qu'il emploie. Pauvre gosse de riche qui n'a pas ce qu'il veut, les prémices d'un flashback qu'il a déjà vécu lorsqu'il avait une dizaine d'années ? 
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@Gabriella Clark
j'ai fait le post via mon téléphone (ouais j'étais au boulot,  Arrow ) c'est un peu court par rapport à ce que je voulais écrire.

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Message () Sujet: Re: take what you want, never give anything, never. (jariella)   take what you want, never give anything, never. (jariella) EmptyLun 13 Mai - 21:57


- Et moi je l’aime et elle, elle s’en fout...
- Tu lui as dit ? - De quoi ? - Que tu l’aimes !
- Non. - Ah ! T’as raison de me le dire à moi, tiens !



La journée avait été longue. Plongée dans ses dossiers, Gabriella n’a pas vu le temps passer. Il n’y a bien que sa sonnerie de téléphone portable en fin de journée qui l’a fait lever le nez (après son collègue qui lui a proposé d’aller manger un bout à midi, proposition qu’elle a gentiment refusée. Le même collègue qui n’a pas manqué de passer la voir à nouveau avant de partir et lui dire qu’elle allait finir par se tuer au travail). Fronçant les sourcils à la vue du nom affiché sur l’écran, la brune garde le téléphone dans sa main, laissant l’objet sonner plusieurs fois, jusqu’à ce que la messagerie se mette en route. Quelques secondes pour voir si l’icône d’un nouveau message apparaît. Le doigt qui balaye l’écran pour la faire disparaître, avant de reposer l’objet. Les yeux qui se posent sur l’horloge accrochée sur le mur en face et un soupire qui s’échappe d’entre ses lèvres. « Ça suffit pour aujourd’hui. » Paroles prononcées pour elle-même alors qu’elle ferme ses dossiers et attrape son sac à main. Et au moment de se saisir de son portable, la sonnerie se remet en branle. Nouveau froncement de sourcils. Mais cette fois Gabriella se décide à le mettre en mode silencieux. Non, elle ne décrochera pas. Hors de question. D’une, elle est occupée (était occupée), et de deux, ce serait une mauvaise idée que de l’avoir au bout du fil. Et son pouls qui s’accélère dès qu’elle voit son nom affiché à l’écran ne manque pas de l’agacer toujours plus. « Fous-moi la paix ». Paroles prononcées dans un souffle alors qu’elle enfile son manteau, ferme la porte de son bureau à clef et se dirige vers le parking.

Quand la sonnerie de la porte d’entrée retentit, Gabriella est tranquillement installée devant la télé, un verre de vin rouge à la main. Sa jupe crayon et son chemisier troqués contre un t-shirt Iron Maiden et un short de pyjama à carreaux. Et si elle n’avait nullement l’intention d’aller voir de qui il s’agit, la voix masculine qui s’élève dans le couloir ne manque pas de la conforter dans ce choix. Tête appuyée contre le dossier du canapé, regard rivé vers le plafond. Elle en est presque à faire une prière silencieuse pour qu’il s’en aille. Mais peine perdue. Ce serait mal connaître Jack Denvers. La voix se fait plus forte, les coups portés à la porte plus intenses. Ne lui laissant clairement pas le choix si elle ne veut pas qu’il ameute tout l’immeuble. Gabriella se lève enfin, non sans traîner des pieds. La clef qui tourne dans la serrure, le cliquetis de la porte qui se déverrouille. « Qu’est c’que tu veux Denvers ? » L’exaspération qui perce dans la voix alors que la porte s’ouvre pour le laisser entrer dans l’appartement. Elle ne devrait pas pourtant. Elle ferait mieux de le laisser sur le palier et le congédier. Elle sait pertinemment que ce n’est pas une bonne idée et qu’elle risque de le regretter. Mais c’est trop tard, car déjà il passe devant elle, l’odeur de son parfum qui vient lui chatouiller les narines alors qu’elle referme la porte derrière eux…

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@Jack Denvers
Tkt c'est parfait Smile  

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Message () Sujet: Re: take what you want, never give anything, never. (jariella)   take what you want, never give anything, never. (jariella) EmptyMar 14 Mai - 16:51


- Et moi je l’aime et elle, elle s’en fout...
- Tu lui as dit ? - De quoi ? - Que tu l’aimes !
- Non. - Ah ! T’as raison de me le dire à moi, tiens !



Les secondes qui défilent sous ses yeux ressemblent bien plus à des minutes interminables durant lesquelles il n'a de cesse que de se sentir étrangement vulnérable. Et cette porte qui ne s'ouvre pas, pourquoi a-t-il ce besoin de la voir ? Pourquoi s'entête-t-il à la poursuivre ? À demander toujours, un peu plus encore, d'être en sa présence ? Son cœur est d'ordinaire fermé, son cœur n'appartient à personne, il se l'est juré, il en fait le serment, plus jamais quelqu'un ne viendra le lui brisé. L'attachement, cette chose qu'il ne veut plus éprouver à l'égard d'une femme, c'est en partie pour ça qu'il l'a jeté, l'autre, celle dont il tombait amoureux, celle pour qui il avait eu peur d'ouvrir son cœur, celle dont on le prévenait pourtant qu'elle n'était pas faite pour lui.
Dans son entourage ils sont peu, tellement peu à connaître son véritable visage, les troubles dont il est atteint, les secrets qu'il cache, et en ça, il ne veut pas lui en parler, pas à elle, elle ne mérite pas de souffrir, elle ne mérite pas d'avoir mal comme il aime le faire à ces femmes qui viennent partager ses désirs les plus sombres. Alors pourquoi ? Pourquoi est-il là ? À frapper à sa porte, à attendre désespéramment qu'elle vienne lui ouvrir. Les secondes défilent devant lui comme de longues minutes, comme des heures, pire encore,comme des années. Tel un drogué en manque, telle une crise de junkie, il a ce besoin de la voir, ce besoin d'être certain qu'il ne lui ait rien arrivé, ce besoin de s'assurer qu'elle a comprit qu'entre eux, ce n'est que du sexe. Mais veut-il vraiment ça ? Jack n'est pas un saint, ses manigances finiront par le tuer, par le perdre, ou peut-être qu'il s'y retrouve.

Le bruit du verrou qui se déclenche, son cœur s'emballe de plus belle. Elle est donc bien chez elle, elle a donc bien vu les différents appels en absence qu'il lui a laissé. La voix mécanique de son répondeur encore en tête, elle l'a évité. Il en est certain, ses doutes se confirment quand il la voit. Une tenue qui fait mouche dans sa tête. Elle est trop peu vêtue pour qu'il ne s'imagine pas lui retirer son t-shirt à l'effigie d'Iron Maiden. Son short moulant qui dévoile la naissance de ses fesses. Il lui en faudra beaucoup pour se contenir. Remarque, l'air lasse qu'elle affiche sur son visage le refroidit tout aussi vite qu'il ne pénètre à l'intérieur de son Loft. Ce petit cocon qu'elle s'est construit, cette forteresse de stabilité où elle l'a fait entré, il connaît son adresse, il reconnaît son appartement, rien n'a changé depuis sa dernière visite. Moins soul, moins désespéré, moins mauvais qu'il était à cet instant. « Ce que je veux ? Tu plaisantes là j'espère ? » Alors qu'il vagabondait dans son salon, il se tourne vers elle, théâtralement, le doigt pointé en direction de la belle et douce avocate.
Il ne connaît rien d'elle, à cet instant il s'en rend compte. Sa vie, son passé, a-t-elle de la famille ? Un petit ami ? Non, ça il le sait, elle vit seule, quand il n'est pas là à la réclamer. « Tu ignores mes appels, j'avais pourtant été clair en te proposant de venir dîner avec moi. » Dans l'espoir de soulager ses désirs de faire l'amour, ou simplement pour passer un instant calme, amusant, où ils parleraient de tout, de rien, principalement de rien. La pluie, le beau temps, la politique, le sport, Janice Denvers et son dernier film à succès. Il voudrait être méchant, il voudrait être pinçant, sanglant, il pourrait frapper dans les murs, exploser tout ce qui se trouve sur son passage, mais avec elle, il n'y arrive pas. Parce qu'elle le regarde avec toute l'innocence du monde, toute l'ignorance qu'elle a sur lui. Devrait-elle voir son vrai visage ? Les médicaments qu'il ne prend quasiment plus, l'alternative qu'il y a trouvé. Ces questions, elles tournent sans cesse en rond dans sa tête, veut-il vraiment qu'elle le voit à son naturel ? Elle connaît son caractère impulsif, colérique et tout ce qui s'en suit, mais mérite-t-elle de le voir durant ses crises ? Seule Kristen a eu l'honneur ou l'horreur dirons-nous de le voir ainsi. Shiloh aussi. Kristen, cet appuie de taille, ce soutient sans faille. Et il pense à elle maintenant ? Pourquoi ?

« Tu ne bois même pas du bon vin Gabriella. » Qu'il rétorque en voyant la bouteille sur la table basse de son salon. Un rictus se dessinant sur ses lèvres, amusé ? Énervé ? Sarcastique peut-être bien. Elle ignore tout de lui. Il a un fils, ça elle le sait, elle ne lui a pas vraiment laissé le choix. Quelle stupide idée que de s'enticher d'une avocate. Trop curieuse cette femme. Sa voix se veut calme, il l'essaye de l'être, mais le ton qu'il emploie est sec, plein d'amertume. Vexé qu'elle l'ignore comme elle l'a fait à la fin de la journée jusqu'à maintenant, maintenant qu'il ait dût se rendre chez elle. « Mais au moins je constate que t'es bien en vie. » Comme un père en colère, comme un amant en manque du corps de sa muse, comme un homme qui ne sait définitivement pas où il va, qui ne sait même pas où il va l'emmener, dans quel bas fond il va chuter avec elle, ou si justement il va se retenir à la faible branche qu'elle lui tend. Gabriella, cette infime lumière qu'il perçoit dans cet immense tunnel sombre où il marche.
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@Gabriella Clark

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Message () Sujet: Re: take what you want, never give anything, never. (jariella)   take what you want, never give anything, never. (jariella) EmptyMar 14 Mai - 20:38


- Et moi je l’aime et elle, elle s’en fout...
- Tu lui as dit ? - De quoi ? - Que tu l’aimes !
- Non. - Ah ! T’as raison de me le dire à moi, tiens !



Elle sait que ce n’est pas une idée de le laisser entrer. Et à peine a-t-il mis un pied dans l’appartement qu’elle le regrette déjà. Mais c’est trop tard. Jack s’engouffre à l’intérieur tandis qu’elle referme la porte derrière eux. Si tu n’avais pas ouvert, il aurait ameuté tout le quartier à beugler comme il l’a fait. Pensée qui traverse son esprit alors qu’elle referme à clef. Pensée pour s’auto-justifier du fait qu’elle l’a laissé entrer. Mais la vérité est toute autre… Main crispée sur la clenche, Gabriella ferme les yeux un instant et inspire profondément, le parfum de Jack toujours présent. Respirer pour calmer son palpitant. Respirer pour pouvoir lui faire face sans craquer. Respirer pour ne pas se sentir sombrer face à l’effet qu’il a sur elle. Gabriella compte bien lui faire comprendre qu’elle n’est pas comme toutes les autres femmes qu’il peut sauter. Que ce n’est pas parce qu’il exige qu’elle s’exécute. Et le lapin qu’elle lui a posé n’était qu’un avant goût. Alors, une fois plus calme, Gabriella pivote enfin vers lui.

Visage impassible, bras croisés sous sa poitrine, elle fait quelques pas dans sa direction. « J’étais occupée » qu’elle se justifie en haussant les épaules d’un air détaché. Mais ce n’est pas vrai. Du moins, pas entièrement. Sa journée a été bien chargée oui. Un dossier qui lui tient peut-être un peu trop à cœur. Mais toujours est-il que quand elle a décidé que ça suffisait pour aujourd’hui, elle aurait parfaitement pu rejoindre Jack au restaurant. Mais ça bien sûr, elle ne compte pas le lui dire… « Je ne suis pas à ta disposition Jack. » la voix est dure, le visage fermé, alors qu’elle passe devant lui pour aller s’installer sur le canapé, sans attendre une quelconque réaction de sa part. Affichant clairement qu’elle n’est pas enchantée de le voir débarquer chez elle. Dans le salon, elle attrape son verre de vin et plie ses jambes sous elle. Soupire. « Bon, tu es juste venu pour critiquer mes goûts en matière de vin ou y’a une raison à ta venue ? » qu’elle lui lance, agacée, tout en faisant tourner le vin dans son verre. Et elle ricane Gabriella, lorsqu’il reprend la parole. Elle n’est pas dupe la brune, contrairement à ce qu’il doit penser. Et elle se retient, de lui demander si elle l’a prise pour l’une de ces pimbêches qu’il se contente de baiser. Elle se mord la joue l’avocate, pour ne pas que les mots franchissent ses lèvres. Parce que ce serait révélé ses faiblesses. Cette jalousie qui la ronge bien malgré elle et qu’elle tente de canaliser, de faire disparaître. A la place, ce sont d’autres mots qui s’échappent. « Dis plutôt que ton égo surdimensionné a été heurté et que tu es venu régler tes comptes. » qu’elle lui lance d’une voix sarcastique tout en affichant un sourire. Avant de porter son verre à ses lèvres et prendre une gorgée de ce vin qu’il vient tout juste de critiquer, un regard plein de défi posé sur lui.

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@Jack Denvers

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Message () Sujet: Re: take what you want, never give anything, never. (jariella)   take what you want, never give anything, never. (jariella) EmptyVen 17 Mai - 17:43

- ET MOI JE L’AIME ET ELLE, ELLE S’EN FOUT...
- TU LUI AS DIT ? - DE QUOI ? - QUE TU L’AIMES !
- NON. - AH ! T’AS RAISON DE ME LE DIRE À MOI, TIENS !

©crack in time

Se rendez chez elle n'était en définitif pas une bonne idée, encore moins la meilleure qu'il puisse avoir. Mais lui résister n'est pas dans ses habitudes, encore moins qu'en il s'agit d'elle, encore moins quand c'est Gabriella qui a les cartes en main. Ce qui semble être le cas en cet instant, alors qu'en désespoir de cause il vient se de rendre chez elle dans l'espoir de savoir pourquoi elle lui a clairement posé un lapin. À moins que ça ne soit juste pour la voir, pour pouvoir poser ses yeux sur la silhouette qu'elle lui offre ? En cet instant, il se rend bien compte que l'état dans lequel elle le met, cette dépendance qu'il développe en étant un peu plus chaque jour avec elle. Et ça, en cet instant encore,  ça lui fait peur. Lui, Jack, l'homme aux milles conquêtes, celui qui se refuse ne serait-ce que de retenir le prénom des autres femmes avec qui il couche. Est-elle au courant qu'il couche avec d'autres femmes ?
« Je te connais plus docile Gabriella. » Qu'il rétorque tout aussi rapidement que les remarques qu'elle vient de lui balancer en pleine figure. Elle n'est pas à sa disposition ? Bien sûr que si elle l'est. C'est comme ça qu'il la voit, ou plutôt, c'est comme ça qu'il aimerait la voir, qu'il aimerait qu'elle soit. Qu'elle arrive en courant lorsqu'il claque des doigts. Mais Gabriella n'est pas cette femme, elle n'est pas comme les autres, elle est loin d'être comme les autres. Les bras sous sa poitrine, ils ont pour effet de la faire gonfler un peu plus encore. Sa poitrine, ce qu'elle est belle, ce qu'elle lui donne envie d'y enfouir son visage, d'y prendre une profonde inspiration.

Elle le contourne, il hume son odeur. Sucré, il goûterait avec plaisir à sa chair si elle le lui demandait, si là, elle décidait de baisser sa garde et de l'inviter à la rejoindre sur le canapé de son salon. Salon, qu'encore une fois il connaît à la perfection. C'est ici, sur la petite table à manger sur la gauche qu'il lui a fait l'amour quand elle rentrait de son bureau. Qu'il a éclaté les boutons de sa chemise, qu'il a introduit sa tête entre ses jambes, qu'elle a posé sa main sur ses cheveux lui intimant de ne pas s'arrêter. « Gabriella, arrêtes. » Voilà qu'elle le tire à la réalité. Son visage qui se détourne de la fameuse table et se plonge sur elle. L'air étonné, surjoué qu'il prend. Là au moins elle n'a pas tord, Jack a en effet un égo surdimensionné mais ce n'est pas nouveau.
Posée sur son canapé, comme lasse de devoir lui parler. Il sourit alors, balayant tout souvenir qu'il a pût avoir avec elle ici, dans son appartement, sa cuisine, sa chambre, la salle de bain ou même, le couloir de son immeuble. « Tu ne voulais pas venir au restaurant, très bien, et même si j'en suis assez mécontent, je viens à toi. » Essaierait-il de tourner la situation à son avantage ? Bien évidemment. Lui qui quelques instants encore était à deux doigts de proférer des insultes face à cette porte qui ne s'ouvrait pas, voilà qu'il change de tactique. « On inverse les rôles pour une fois. » Essayez de la culpabiliser pour arriver à ses fins. Petit rictus qui se dessine sur ses lèvres.
Doucement, comme s'il marchait sur des œufs il s'approche d'elle. Les jambes qu'elle a remonté jusqu'à son torse, il y glisse doucement sa main. Le contact de sa peau sur sa paume le fait frissonner de plaisir. Se sentir si proche d'elle lui fait terriblement de bien. Il a ce besoin d'être là, auprès d'elle. Et pas seulement parce qu'il s'est disputé avec Kristen. « Mais si tu veux que je m'en aille, alors je partirai. » Il murmures ces derniers mots, alors que son visage s'approche un peu plus dangereusement du sien. Il peut sentir le souffle chaud de ses narines sur ses pommettes, le parfum de son shampoing. Son regard qui plonge dans le sien. S'il était en colère qu'elle lui ait fait faux bond quelques heures avant, il semble avoir définitivement oublier la petite rancune qu'il pouvait avoir contre elle. Sa main qui continue à descendre doucement le long de sa cuisse, coquin, il s'en mord la lèvre inférieure. L'important maintenant est qu'elle arrête de lui résister, qu'elle se laisse aller, comme à chaque fois.

@Gabriella Clark
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Message () Sujet: Re: take what you want, never give anything, never. (jariella)   take what you want, never give anything, never. (jariella) EmptySam 18 Mai - 18:36


- Et moi je l’aime et elle, elle s’en fout...
- Tu lui as dit ? - De quoi ? - Que tu l’aimes !
- Non. - Ah ! T’as raison de me le dire à moi, tiens !



Tu agis comme la reine des glaces que tout le monde pense que tu es. Affichant un visage impassible, alors que ton regard est dur. Tu te mets dans la peau de ce personnage froid et hautain qui te colle à la peau. Mais tu fais ça uniquement pour ne pas sombrer. Parce qu’à peine Jack a passé la porte de ton appartement, que tu te sens déjà sur le point de craquer. Alors, tu lui fais comprendre que sa présence n’est pas désirée. Que tu n’es pas ravie de le voir débarquer comme il vient de le faire. Que tu n’es absolument pas à sa disposition. Mais au fond, ça te fait plaisir qu’il soit là. Une partie de toi se sent presque spéciale à ses yeux pour qu’il se déplace. Pourtant, ta petite voix intérieure ne cesse de se faire entendre et te dire de ne pas t’emballer. Et ses mots ne font que renforcer cette idée. Plus docile ? Tu te retiens de l’insulter, ta fierté piquée à vif. Alors tu continues sur ta lancée. Installée sur le canapé, tu mets sur le tapis son égo démesuré avant de lui lancer un regard plein de défi. « Arrêter quoi ? » Tu feins de ne pas comprendre, arquant un sourcil tout en reposant ton verre de vin sur la table basse. « Et donc ? » Tu demandes lorsqu’il dit être venu à toi, jouant innocemment avec une mèche de cheveux que tu entortilles autour de tes doigts. Et il te regarde, comme s’il attendait de toi une récompense pour s’être déplacé. Et tu sais que c’est ça. Tu le connais suffisamment pour deviner comment il pense et viser dans le juste. Tu te doutes qu’il n’est pas venu pour discuter, mais bien pour obtenir tes faveurs. Encore une fois. Quand il parle de vos rôles inversés, tu ne peux t’empêcher de rigoler. Un rire nerveux face à cet aplomb, cette confiance en soi dont il fait preuve. Et puis doucement, il s’approche. Tu vois bien qu’il prend des précautions. Comme s’il s’attendait à ce que tu lui balances des objets à la figure.  Et toi, tu ne bouges pas. Tu le regardes faire sans sourciller. Pourtant plus il s’approche, plus tu peux sentir ton cœur s’emballer. Et quand son parfum te parvient, tu as l’impression qu’il va éclater dans ta poitrine. Assis près de toi, il fait glisser ses doigts sur ta peau nue. Et la réaction est instantanée. Si ton visage n’exprime rien, ton corps, lui, réagit instantanément, ta peau frissonnant sous sa main, ton pouls s’accélérant alors que ton regard reste encré dans le sien… C’est dingue ce pouvoir qu’il a sur toi. Juste en te touchant. Et tu n’aimes pas ça. Putain non tu n’aimes pas ça. Parce que tu t’étais promis de ne plus retomber dans ce piège. Tu pensais que ce serait qu’un nom de plus sur ta liste, comme tout les autres. Force est de constater qu’il est bien plus que ça. Et plus tu y penses, plus l’évidence te saute aux yeux. Alors, quand il affirme que si tu veux qu’il parte il le fera, tu ne dis rien. Muette, tu hésites entre le faire rester parce que tu crèves d’envie qu’il te prenne là, tout de suite, sur ce canapé. Et le faire partir parce que de son côté, tu n’es qu’un nom de plus, tu le sais. Et il profite de ton silence Jack. Approche son visage du tien, à tel point que tu peux sentir son souffle sur ta peau. Et ton cœur qui s’emballe encore un peu plus. Sa main, quant à elle, continue de caresser la peau de ta cuisse. Alors, d’un geste vif et sans détacher tes yeux des siens, tu l’arrêtes. Il veut jouer ? Parfait, tu vas jouer. Surtout qu’il s’est bien moqué de toi tout à l’heure, en parlant de ta docilité. Tu as bien l’intention de le détromper. Et si tu sais que tu vas très certainement le regretter, tes lèvres viennent se plaquer furieusement sur les siennes. Un baiser sulfureux, alors que ta langue qui a encore le goût du vin vient chercher la sienne, que ta main glisse dans sa nuque et que ton corps s’embrase dans l’instant. Tu es à deux doigts de te mettre à califourchon sur lui… Tout laisse à présager que c’est ce que tu vas faire d’ailleurs. Mais non. Malgré ton désire pour lui. Malgré cette envie de lui retirer sa chemise. Tu n’en fais rien. A la place, tu interromps cet échange fiévreux, plonge à nouveau ton regard dans le sien, à bout de souffle, cette lueur de défi traversant à nouveau tes iris. « Rentre chez toi. » Voix implacable, ton visage s’éloigne du sien alors que doucement ton palpitant retrouve son calme. « Si tu tiens tellement à t'envoyer en l'air, j’suis sure que c’est pas les filles qui manquent. Prêtes à courir pour obtenir tes faveurs » que tu lances alors que tu te penches pour te servir un nouveau verre de vin, que tu portes instantanément à tes lèvres comme pour t’empêcher de dire d’autres trucs que tu pourrais regretter. Parce que ça, tu ne voulais pas le dire à voix haute. Mais ça a été plus fort que toi. La bouteille de vin à moitié vide n'y est sûrement pas pour rien. Et l’intonation que tu as prise, même si maitrisée, laisse entrevoir ta jalousie.
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@Jack Denvers

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Message () Sujet: Re: take what you want, never give anything, never. (jariella)   take what you want, never give anything, never. (jariella) EmptyMar 21 Mai - 17:15

- ET MOI JE L’AIME ET ELLE, ELLE S’EN FOUT...
- TU LUI AS DIT ? - DE QUOI ? - QUE TU L’AIMES !
- NON. - AH ! T’AS RAISON DE ME LE DIRE À MOI, TIENS !

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Ça a été plus fort que lui, plus fort que la raison qui le poussait à rester confortablement assit sur le siège du restaurant. Il s'est rendu chez elle, non pas pour annoncer la guerre mais bel et bien pour la retrouver. Parce qu'à cet instant, et même si rien ne semble clair, que ce soit dans sa tête ou dans son cœur, il a ce besoin de la savoir là, vivante, prête à se donner à lui, prête à accepter sa présence, prête à l'accepter ? Il en est moins sûr.
Quand sa main effleure sa peau, quand il touche à ce corps qu'il désire, ce corps dont il n'arrive pas à se lasser, même après plusieurs mois, plusieurs semaines, elle est l'une des rares, non, elle est probablement la seule vers qui il se tourne quand il a envie de douceur, quand il a envie de cette simplicité. Hera fait ressortir le mauvais en lui, Gabriella le pousse à vouloir se contrôler, Kristen elle, s'entête à penser qu'elle peut l'aider. Sa peau est chaude, il peut sentir le frisson l'envahir, il sourit à la réponse que lui offre son corps. Et s'il pense que la partie pourrait être gagnée, c'est se tromper.
Quand elle pose ses lèvres sur les siennes, il pourrait, il a cette envie de ne pas se contrôler, de lâcher prise, poser fermement ses mains sur les parties de son corps qui ne sont pas recouvertes de vêtements, et lui retirer le peu de tissu qu'elle a sur le corps. Il ouvre sa bouche, laissant leurs langues danser, valser au rythme de l'envie qui prend possession de corps. Son palpitant s'accélère, une douce chaleur qui prend possession du bas de son ventre. Il respire profondément, s'imprègne de la moindre odeur qu'elle dégage. Et la main qu'elle passe dans son cou, elle l'achève. Pressant un peu plus ses lèvres contre les siennes, répondant avec ferveur à ce baiser qu'elle lui donne, Il prendrait goût à cette prise d'initiative de sa part. Mais c'est bien mal connaître la belle avocate.

Tandis qu'il s'apprête à approcher ses mains son visage, l'entourer de cette virilité, elle le stoppe, net. Elle le repousse, lui et l'envie qu'il a de lui faire l'amour. Il ne comprend pas, fronce les sourcils alors qu'elle lui demande de rentrer chez lui. Ce goût amer qu'elle laisse après ce baiser, son cœur ne bat plus à vitesse folle, les papillons dans son ventre s'estompent à vitesse grand V. Il ne comprend pas, pourquoi elle se joue de lui ? À son tours elle prend possession des cartes, du jeu avantageux qu'il avait dans les mains. Il aurait très bien pu tenir sa parole, partir parce qu'elle vient de lui demander, mais c'est trop facile, surtout après cette remarque qu'elle aurait mieux fait de garder pour elle. Elle se dégage de son emprise, le repousse un peu plus, il ne voulait pas, il n'a pas envie qu'elle s'éloigne pas maintenant, pas tout de suite. « Arrêtes Gabriella, tu te fais du mal. » Et elle lui fait du mal par la même occasion.
Mais elle semble décider à en finir avec lui. À en finir avec cet échange. Il se recule, elle s'empare de son verre, de son mauvais vin et feint de ne pas vouloir de lui. Son égo en a prit un coup. Alors il se relève, se tient face à elle, le visage fermé, le regard agacé. Petite Gabriella, celle qui d'ordinaire accepte d'être à lui, voilà qu'elle se rebiffe, qu'elle se refuse à lui. « Ça aurait pu être l'une de tes meilleures nuits. » Qu'il lui répond, fermement, sans pour autant élever la voix.
Il rattache les boutons de sa veste, son regard qui la fixe, elle boit de son vin et ça, ça l'agace de plus belle. « Ce soir je n'avais pas envie des autres filles. » Il tourne des talons, prêt à la laisser. « C'est toi que je voulais. » Fixant la pièce tout en se remémorant les instants qu'il a passé avec elle ici et même ailleurs. Et comme s'il venait de se confesser, pour la première fois il baisse les barrières qu'il a mit en place, pour se protéger, pour la protéger. Mais il a ce besoin de lui dire, sans qu'elle ne comprenne forcément qu'il ne parle pas que de ce soir. Les autres c'est tellement facile de les berner, pas elle, et c'est ce qui l'a attiré, la première fois, la seconde, et la troisième et les autres fois encore. « Mais tu as raison, j'irai en baiser une autre. » Et voilà qu'en un claquement de seconde il change. En le repoussant ce soir, il vient de comprendre, elle ne pourra être sienne sans qu'il ne lui dise clairement qui il est, parce qu'encore une fois, il ne veut pas qu'elle le voit faible, il préfère rester ce coup qu'elle tire. « Je te laisse avec ton mauvais vin. » La rancune dans le fond de sa gorge. Dans le fond, il n'a pas envie de partir, rester quelques instants de plus en sa compagnie, il pourrait lui cracher le vérité, lui dire qu'avec lui elle foutrait très certainement sa vie en l'air, mais avec elle, il pourrait aussi devenir un homme meilleur. Coucher avec des femmes alors qu'il ne fait que penser à elle quand il les pénètre. Finalement elles ne sont qu'une distraction quand il pourrait enfin voir un avenir peut-être meilleur en sa compagnie. Pourquoi alors se l'interdit-il ? Pourquoi c'est si compliqué d'être le bon ? Pourquoi c'est si compliqué de lui dire qui il est ? Pourquoi il a cette sensation qu'elle vient, innocemment ou volontairement, de percer cette carapace ?  

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Message () Sujet: Re: take what you want, never give anything, never. (jariella)   take what you want, never give anything, never. (jariella) EmptyMer 22 Mai - 19:43


- Et moi je l’aime et elle, elle s’en fout...
- Tu lui as dit ? - De quoi ? - Que tu l’aimes !
- Non. - Ah ! T’as raison de me le dire à moi, tiens !



Tu joues avec le feu Gabriella. Dangereusement. Et si pour le moment, la brulure est superficielle, tu sais qu’elle sera plus profonde sous peu. Peut-être même impossible à soigner. Mais tu ne peux plus continuer comme ça. Tu ne supportes plus cette façon qu’il a de te traiter. Comme un vulgaire numéro de plus. Et c’est ironique parce que c’est exactement ce qu’il était. Jusqu’à il y a peu. Et c’est ça qui te fait peur pas vrai ? Te laisser, à nouveau, aller à ce genre de sentiments. Alors, tu as décidé de jouer un autre rôle. Un rôle qu’il ne t’a encore jamais vu endosser. Si Jack sait que tu as de la répartie et un sacré caractère, il ne se doute pas à quel point. Il ne sait pas non plus que c’est ta façon de te protéger du monde extérieur. De te préserver de lui. Là, alors que sa main caresse ta cuisse, tu as décidé que c’était trop et que tu ne peux plus supporter tout ça. Cette situation. Ça te tue à petit feu. Tu le sens. Ton cœur qui s’emballe juste quand il te touche en est le parfait exemple. Alors, tandis que tes lèvres rencontrent les siennes, tu prends la décision de te faire détester. D’agir en garce. Ce baiser qui sonne comme le glas qui s’abat. Et tu coupes court à tout ça. Tu t’éloignes, lui intime de partir. Et tu aurais pu t’arrêter là. Mais la réflexion qui te brûle les lèvres finit par s’échapper. Ta jalousie est perceptible même si ton visage reste fermé. Comme si tu n’en avais rien à faire alors que ça te tord le ventre. Et c’est un rire nerveux qui s’échappe de tes lèvres charnues. « Je me fais du mal ? » Tu appuies sur le pronom personnel. Lui lance un regard effaré, l’air de ne pas croire ce que tu entends, alors que ton geste se suspend, bouteille encore en main, verre pas tout à fait rempli. Mais il ne sait pas à quel point il a raison... « J’aurais tout entendu » tu souffles à voix basse alors que tu reportes ton attention sur le mauvais vin. Et tu le sens bouger près de toi. Jack finit par se lever, se poser devant toi. Et même si tu ne le regarde pas, tu sens qu’il fulmine. Tu as réussi Gabriella. Tu as blessé son égo. Sa fierté. Tu le sais. Tu le sens. Et tu sens surtout que tu ne vas pas apprécier la suite des événements…  C’est d’une voix calme que Jack fait une remarque sur le sexe. Enfin, tu relèves les yeux vers lui. Son visage est fermé, et la lueur que tu peux lire dans ses yeux te fait déglutir. Presque comme si tu le dégoutais. Et ça te fait mal. Mais n’était-ce pas ce que tu voulais ? « Ne te surestime pas Denvers. » Sourire en coin alors que tu portes à tes lèvres ce vin qu’il a critiqué, toujours sans détacher tes prunelles des siennes. Tu t’engouffres dans la brèche Gabriella. Laissant ainsi sous-entendre qu’il n’est pas le seul avec qui tu prends ton pied. Jack reboutonne sa veste. Tu sais qu’il va partir. Et tu en es presque à le supplier mentalement de se dépêcher. Que toute cette mascarade s’arrête. Parce que tu sens que tu es sur le point de craquer.

Mais la suite, ça, tu ne t’y attendais pas. Quand Jack reprend la parole, tu te figes. Parce que ça te fait quelque chose d’entendre ça. Ton cœur qui se serre douloureusement avant que ta raison ne prenne le dessus et que tu ne finisses ton verre d’une traite. Encore une fois, il te montre que tu n’es qu’un nom de plus. Juste le caprice de monsieur pour ce soir. « Et je dois me sentir flattée ? » Tu demandes, abasourdie, presque offusquée. Tellement que tu ne remarques pas son regard fuyant. « Vas-y. Be my guest » Tu répliques avec un large sourire tout en te redressant d’un bon et en faisant de grands signes avec tes mains vers l'entrée. Tu es pleine de sarcasme et de rancœur, et ça se voit. Tu perds le contrôle Gabriella, et le vin n’y est pas pour rien. Blessée, tu contournes la table basse et tu t'approches de lui. « Je vais te raccompagner ! » Tu t'exclames, affirmes d’une voix pleine d’amertume alors que tu lui attrapes le bras pour l’obliger à te suivre jusqu’à l’entrée. Tu es à deux doigts de lâcher prise Gabriella, alors que tu sens déjà le picotement au niveau de tes yeux. Tu te sens vulnérable tout à coup. Et hors de question de le montrer à Jack. Sauf que… tu n’es pas sobre. Et l’alcool a tendance à te délier la langue. Alors, dans l’entrée, tu lui fais face une ultime fois, sans pour autant le regarder dans les yeux. Si c’est la dernière fois que tu le vois, autant lui dire ses quatre vérités non ? « Tu veux que j’te dises ? T’es le type le plus arrogant que j’ai jamais rencontré ! T’as vraiment cru que j’étais à tes pieds ? Qu’il te suffisait de te pointer chez moi pour que je me jette dans tes bras ? Mais pour qui tu te prends putain ! » Tu t’emportes Gabriella, hausse le ton et claque les doigts pour appuyer tes propos, alors que tes pensées partent dans tous les sens et que tu vacilles légèrement, ce qui prouve que tu n’es pas sobre. Tu as tellement de choses à lui dire, que tu ne sais pas comment tout agencer tandis que le silence prend place un court moment. « Pour qui tu me prends ? J’suis quoi pour toi au juste ? Juste une fille de plus que tu viens voir quand t’as un caprice ? » Ta voix se veut plus calme subitement. Et c’en est presque déroutant. Parce qu’en vrai, là, tu es en train de penser à voix haute. Et tu te contredis Gabriella. « Et ça m’allait très bien tu sais ! Juste de la baise entre deux adultes consentants. Rien de sérieux. Juste prendre son pied ! »  Tu énonces à voix haute votre relation.  Mais peut-on seulement parler de relation ? Assurément non. Vous ne vous êtes rien promis tous les deux. Alors, peux-tu seulement lui en vouloir d’agir comme il le fait ? Tu sais bien que non. Parce que tu es comme ça aussi. Pas du genre à te poser mais plutôt à profiter. Un point commun que vous avez. Et c’est pour ça que vous deux ça a matché dès le premier soir. Tu sais que ta réaction est disproportionnée. Mais c’est plus fort que toi Gabriella. Tu t’es laissée amadouer. Tu tiens à lui. Beaucoup plus que tu ne veux bien te l’avouer. Doucement, Jack s’est fait une place dans ta vie. Mais surtout, dans ton cœur. Sans que tu ne le réalises vraiment. Jusqu’à aujourd’hui. Et ça, ça te fait peur. Peur qu’il n’utilise ce que tu peux ressentir pour lui, cette faiblesse, contre toi. Ta vulnérabilité encore accentuée ... « Mais… » Mais quoi Gabriella. Allez, vas-y, dis le fond de ta pensée. Dis lui ce que tu ressens vraiment. « J’peux plus OK ? J’veux qu’on arrête. » Les mots claquent alors que tu plonges enfin tes prunelles humides dans les siennes. Tu restes évasive, mais il n’est pas difficile de lire entre les lignes. Sauf que tu ne lui en laisses pas le temps. Déjà, tu détournes les yeux. « Alors, va baiser qui tu veux. » je m'en fiche. Tu te mords la joue pour ne pas que les mots sortent. Parce que ce serait mentir. Tu ne t'en fiches pas Gabriella. C'est même tout le contraire. Ton attitude le prouve largement. Et, tu ouvres finalement la porte...



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Message () Sujet: Re: take what you want, never give anything, never. (jariella)   take what you want, never give anything, never. (jariella) EmptyJeu 30 Mai - 15:07

- ET MOI JE L’AIME ET ELLE, ELLE S’EN FOUT...
- TU LUI AS DIT ? - DE QUOI ? - QUE TU L’AIMES !
- NON. - AH ! T’AS RAISON DE ME LE DIRE À MOI, TIENS !

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Quand elle prononce son nom, il a ce frisson qui parcourt son corps, comme lorsqu'elle soupire son prénom quand ils s'envoient en l'air. Elles sont rares à lui faire cet effet, et d'aussi loin qu'il s'en souvienne, il n'y a que Gabriella qui lui fait cet effet. Petit déjà, il savait parfaitement qu'il était différent, élever dans l'ombre d'un père absent, une mère qui n'avait apparemment d'amour que pour sa fille. Il était seul, alors il a trouvé du réconfort auprès de ses amis qui ne se comptent que sur les doigts d'une seule main, bien suffisant pour lui. L'amour, il ne l'a jamais connu, pas comme il peut ressentir cette pression dans sa cage thoracique quand il est en compagnie de la belle avocate. « Tu n'as de moi que l'image que j'ai voulu te donner. » Et même si ce n'est pas la meilleure, c'est difficile pour lui de se l'avouer, c'est encore plus compliqué pour lui de lui avouer. Alors il préfère être froid, qu'elle le méprise, qu'elle le déteste, ça sera de toutes façons plus facile pour elle de l'oublier de cette façon.
Mais il en est incapable, il n' y arrive pas. La libérer de son emprise, lui briser les menottes qu' il lui a mit autour de ses poignets. Parce qu'elle est sienne, parce qu'il pense en faire ce qu' il veut, jusqu'à maintenant. Il préfère lui dire qu'elle se fera du mal, plutôt que de lui avouer qu'il se fait du mal en étant là, avec elle, en lui mentant sur la personne qu'il est, au plus profond de son détestable être. On connaît le Jack démesuré, égoïste, sarcastique, mesquin et méchant, mais qui a déjà vu le Jack rancunier, le Jack violent, celui qui égorgerait ceux qui touchent aux personnes à qui il tient le plus. Et si ça lui arrache le cœur de le penser, Gabriel la en fait partie.

Elle vacille, elle titube, elle semble même avoir du mal à articuler les mots qui viennent claquer sur ses joues. Au moins, il a le mérite de tenir l'alcool, et ce n'est pas un compliment. La voir dans cet état, c'est nouveau pour lui. Et même en colère, même les joues rosies par le vin qu'elle a but, elle est terriblement séduisante, il ne devrait même pas penser à ça, pas maintenant, pas alors qu'elle le met à la porte. Et sa main qui glisse sous son bras, peut-être plus pour se retenir de tomber.
Gabriella, sois en sûre, il te retiendra. Parce que c'est plus fort que lui. Parce que depuis qu'il la connaît, elle le retourne, elle le chamboule. Il aimait sa vie, il aimait sa liberté, son je m'enfoutisme légendaire, il n' y avait rien qui comptait, mise à part son fils. Maintenant qu'elle est là, il se surprend à s' inquiéter pour elle. C'est tellement compliqué d'être sous l’emprise de cette attirance qui le dévaste, qui le perd. « Gabriella, tu devrais arrêter tout de suite. » Qu'il commence à lui dire, le visage devenu sérieux, il avale difficilement sa salive. Il le sait, il ne mérite pas son importance.
Sa tête qui se secoue comme pour lui conseiller vivement d'arrêter ce qu'elle lui balance. Mais l'alcool, encore et toujours l'ami alcool, il délit les langues, il est bien placé pour le savoir, lui qui met son amitié en jeu pour une histoire d'égo mal placée.

« Et je n'en voulais pas plus. » Reprend-t-il. Est-elle entrain de lui dire que des sentiments naissants prennent le dessus sur cette histoire de baise ? Parce que ça lui allait bien, et maintenant ça ne lui va plus ?
« Je n'en demandais pas plus Gabriella, mais ... » Mais il s'est laissé aller ? Il a laissé tomber des barrières qu' il avait forgé ? Pourquoi il ne finit pas sa phrase ? Par ce qu'elle reprend à son tours ce « mais » laissé en suspension ? Il ferme la bouche, l 'observe tandis qu'elle fuit son regard, qu'elle fuit son regard à cause de la décision qu'elle est entrain de prendre ? Ça sonne comme un coup de massue sur sa tête, comme un poignard que l'on prend plaisir à enfoncer dans son cœur. S' il était calme jusqu'à maintenant, il commence à la perdre, cette patience qui a des limites, des limites qu'elle franchie. Elle le quitte, pour peu qu'ils aient déjà été ensemble. Elle met un terme à ces parties de jambes en l'air, pire encore, elle lui demande d'aller en voir d'autres . Enfin elle tient son regard, il peut voir que ses yeux sont humides, et là il pourrait arrêter, là il pourrait partir, mais il ne le fait pas, sa main vient cogner la porte qu'elle ouvre. Il la referme avec tellement de facilité, tellement d'aisance, ça en devient effrayant. Le silence qui vient juste après le bruit fort du bois contre les parois qui encadrent le mur. Si elle peine à tenir debout, si elle peine à retenir des larmes, lui il perd la patience. « Tu ne sais rien Gabriella, tu ne sais pas qui je suis. » Ses yeux grossissent et ses pupilles se dilatent. Il n'a jamais voulu lui en dire plus, parce qu'elle risque de prendre peur, elle risque de le fuir et cette idée, ça l'effraie. « Tu sais seulement ce que je veux te montrer. Alors juges moi, juges moi tant que tu veux. » Il grogne ses paroles. « Détestes moi Gabriella. » Et les veines de sa main qui ressortent, on pourrait presque entendre le bois craquer sous la pression qu' i l y exerce. « Ça serait plus facile pour toi. » Plus facile pour quoi ? Pour l’effacer de sa mémoire ? Pour le quitter sans qu’elle n’est à regretter ? Il s’efforce de ne pas lui cracher la colère qui monte dans son corps, et enfin, enfin il la regarde.  

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Message () Sujet: Re: take what you want, never give anything, never. (jariella)   take what you want, never give anything, never. (jariella) EmptyJeu 30 Mai - 19:18


- Et moi je l’aime et elle, elle s’en fout...
- Tu lui as dit ? - De quoi ? - Que tu l’aimes !
- Non. - Ah ! T’as raison de me le dire à moi, tiens !



Tu sens que tu perds le contrôle alors que les mots sortent de ta bouche. Attrapant le bras de Jack pour l’accompagner jusqu’à la porte de ton appartement, même si tu dois avouer que tu l’utilises d’avantage comme appui qu’autre chose. L’alcool te délie la langue et tu es en train de lui énoncer ce que tu as sur le cœur. Ou du moins, tu essayes. Parce que même si tu as bu, l’exercice n’est pas chose aisée. Tu te mets à nu Gabriella. Pour la première fois depuis bien longtemps. Et tu te sens vulnérable, là, alors que tu lui dis, de manière détournée, que tu tiens à lui. Beaucoup trop. Votre relation a pris une tournure à laquelle tu ne t’attendais pas. Ce qui ne signifiait rien a évolué en quelques choses de plus… important. Tu t’es laissée aller pour la première fois sans même le réaliser. Et maintenant que tu te rends compte de ce que tu peux ressentir pour cet homme, une boule se forme dans ta gorge alors que l’angoisse prend le dessus. Tu as peur Gabriella. Peur de ce qui pourrait arriver entre vous. Peur qu’il ne profite de la situation et la tourne à son avantage pour te faire souffrir. Ce ne serait pas la première fois n’est-ce pas ? Et c’est déjà le cas pas vrai ? A chaque fois que Jack va rejoindre tu ne sais quelle demoiselle pour assouvir ses désirs. Parce que tu le sais Gaby. Tu sais que tu n’es pas la seule et unique. Comme toi tu ne te prives pas pour aller voir ailleurs également. Ou du moins, tu ne te privais pas. Parce qu’à force d’y réfléchir, tu t’es rendue compte que cela fait plusieurs semaines que ce n’est plus le cas…

Tu es lancée dans ta tirade. Ce pourquoi tu n’entends pas la mise en garde de Jack. Oui, tu devrais arrêter là, maintenant, tant qu’il en est encore temps. Mais tu n’en fais rien. Le moulin à parole que tu es une fois alcoolisée est lancé, à tel point que Jack peine à en placer une. Mais il y parvient. Et ton cœur se serre lorsqu’il affirme que votre histoire n’est rien de plus que ce qu’elle a toujours était : une histoire de cul. Rien d’autre. Un nom de plus sur sa déjà très grande liste. Mais tu fais mine de ne pas avoir entendu alors que la sentence tombe. Tu ne veux plus le voir. Tu ne peux plus continuer ce petit jeu entre vous. C’est bien trop douloureux. Et cela se voit quand enfin tu lèves tes prunelles humides vers lui tandis que tu ouvres la porte de ton appartement, l’invitant ainsi à partir. Jack peut parfaitement lire dans ton regard ce que tu ressens présentement. Que pour toi, ce que vous avez, c’est bien plus qu’une simple partie de jambes en l’air. « S’il te plaît, va-t-en. » que tu souffles à demi-mot pour briser ce silence pesant entre vous. Et quand enfin Jack se décide, ce n’est pas pour te quitter, mais bien le contraire. Le chirurgien referme la porte d’un geste vif, le claquement de cette dernière te faisant sursauter. Te faisant même esquisser un léger mouvement de recul. Et après ce qui semble durer une éternité, enfin Jack prend la parole. Tu plisses les yeux, prête à répliquer. Mais à son tour il ne t’en laisse pas le temps.

Et finalement, tu arques un sourcil avant qu’un rire nerveux ne t’échappe. « Mais je te déteste ! » tu lui craches au visage avec un peu trop de véhémence, comme si cette évidence sautait aux yeux, tandis qu’il accroche enfin ton regard. « Je te déteste pour ce que tu me fais ressentir Jack ! » que tu ajoutes, usant pour la première fois de la soirée de son prénom et non pas son patronyme. Et tu finis par joindre le geste à la parole. D’un mouvement de rage, tu le pousses, même si tu sais que tu ne fais pas le poids. C’est à peine si l’homme vacille sur ses deux jambes. Pourtant, tu ne déclares pas forfait. Tu réitères la chose. Une fois. Deux fois. Sans trop de conviction. Jusqu’à ce que tes poings ne cognent contre sa poitrine et qu’enfin il esquisse un mouvement de recul plus conséquent. Et tu restes comme ça. Poings contre son torse, visage baissé vers le sol. Tes ongles qui s’enfoncent dans tes paumes alors qu’une larme, que tu n’arrives pas retenir, vient s’écraser sur le carrelage froid sous tes pieds. « Pourquoi tu fais ça ? » tu demandes alors d’une voix résignée après quelques secondes, restant dans la même position, le cœur qui bat la chamade. « Pourquoi tu pars pas ? Pourquoi tu restes là ? » que tu le questionnes tandis que tu fermes les yeux un moment, avant d’ajouter « J’croyais que t’avais quelqu’un à aller baiser ». Ta voix se veut murmure, presque brisée alors qu’imaginer Jack avec une autre te fait l’effet d’un coup de poignard et que tes doigts agrippent sa chemise. Mais n’est-ce pas toi qui lui as dit, quelques instants plus tôt, d’aller voir ailleurs ? Que tu t’en fichais pas mal ? Enfin, tu redresses ton visage vers lui tout en t’écartant. Et ça te crève encore plus le cœur tandis que tes prunelles détaillent ses traits. Parce que malgré tout ce qui peut arriver là, maintenant. Les mots échangés, la rage éprouvée... Tu le trouves beau à en crever. Même en pareille situation, Jack te fait de l'effet. « Ça t’amuse c’est ça ? Ça t’amuse de me voir comme ça ? » De voir à quel point je peux tenir à toi ? La femme forte que tu t'évertues à être ayant cédé la place à la une fragilité et des sentiments que tu ne voulais laisser apparaître sous aucun prétexte... Et finalement, tu te dis qu'il mérite de savoir la vérité. Subitement, tu as ce besoin d'exprimer clairement ce qu'il en est. Foutu pour foutu... Alors, après une brève hésitation, tu te lances. « Je suis en train de tomber amoureuse de toi Jack... Alors, je préfère qu'on arrête maintenant avant que ce soit trop tard... » que tu lui avoues finalement, bras croisés, le malaise bien présent, un nœud dans le ventre, sans réussir à trouver le courage de le regarder.

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Message () Sujet: Re: take what you want, never give anything, never. (jariella)   take what you want, never give anything, never. (jariella) EmptyDim 2 Juin - 16:20

- ET MOI JE L’AIME ET ELLE, ELLE S’EN FOUT...
- TU LUI AS DIT ? - DE QUOI ? - QUE TU L’AIMES !
- NON. - AH ! T’AS RAISON DE ME LE DIRE À MOI, TIENS !

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La force qu’il a utilisé pour fermer cette porte, ce mélange d’impatience, de colère, l’envie de lui dire clairement le fond de ses pensées tout comme cette inévitable retenue qu’il tient à conserver avec elle, parce que si elle en sait plus, il n’ose même pas imaginer ce qu’elle penserait de lui si elle en savait plus, si elle mettait un visage sur les filles qu’il baise ou qu’il a baisé. Si elle le voyait pendant l’une de ses crises de colère.
Ça ne tourne pas rond en ce moment, cette crise existentielle qu’il est entrain de subir, les responsabilités qu’on lui a mit sur le dos, qu’il s’est lui-même imposé à vrai dire. Il enverrait bien tout en l’air si ça lui était permit, mais la perdre, elle, c’est une douleur qui lui serait invivable. Parce que Gabriella, depuis de nombreux mois maintenant, elle est devenue un pilier, un réconfort. Ce manque qu’il perçoit quand elle n’est pas à ses côtés. Les autres, il n’en a que faire. Pourquoi c’est tordu ? Pourquoi il se pose toutes ces questions, c’était tellement plus simple avant, avant de la croiser, avant de lui demander de passer une nuit nouvelle nuit en sa compagnie.

Elle se lâche, elle lui balance ce qu’elle pense de lui, ce qu’elle a vu de lui, ce qu’il a voulu qu’elle voit de lui. Elle le déteste, et c’est presque cette satisfaction qui l’encourage à s’éloigner d’elle. Ainsi, ça sera plus facile pour elle de l’oublier. Il ne serait qu’une ombre à sa vie quand il partira. Elle pourra dés lors se reconstruire, imaginer un avenir meilleur, sans lui. Et lui, très probablement qu’il en subira les conséquences. Qu’il en sera malheureux, mais pour elle, il serait prêt à être malheureux.
Il peut partir, c’est ce qu’il aurait dût faire, il n’aurait même pas dût venir ici chez elle ce soir. Parce qu’elle n’est pas en état de parler, d’articuler correctement, parce qu’elle titube. Parce que même soûle, elle reste belle. Quand il sent ses poings sur son torse, il ne réalise pas la première fois, ni même la seconde ce qu’elle est entrain de faire. Peut-être que ça lui fait du bien, c’est peut-être ce dont elle a besoin. Il se laisse faire, acceptant les coups qu’elle lui met, il les mérite. Il recule, d’un pas, et d’un autre. Elle n’a pas sa force, elle réussit à peine à le faire piétiner. Elle le déteste, c’est ce qu’elle lui dit. Alors il la regarde se défouler, s’extérioriser. Pourquoi il fait ça ? Parce que bordel, il tient à elle. Il pourrait lui dire, ce n’est pas compliqué. Mais la fierté, l’égo, la peur de se dévoiler. Il subit les coups qu’elle lui met. Et même sous ce violent contact elle reste belle, elle reste celle qu’il désire, celle qu’il veut à ses côtés. S’attacher, il se l’était promis de ne plus le faire. Il a dérogé à la première et la principale de ses règles. Pas de sentiments, que des centimètres, ça aurait été tellement plus facile.

Il ne dit rien, il l’écoute. Elle ne lui laisse pas le temps d’en placer une. Mais qu’aurait-il à lui dire ? Il a déjà fait du mal en l’ouvrant, il a déjà fait du mal en la laissant entrer dans sa vie. Elle ne mérite pas ça. Et les mots finissent par sortir. Cette vérité qu’il connaît, cette vérité à laquelle il avait déjà des doutes, elle les confirme.
Gabriella tombe amoureuse de lui. Et pourquoi elle lui dit ? Pourquoi là, maintenant ? Avec difficulté il avale sa salive tandis qu’elle s’éloigne de lui, qu’elle laisse tomber ses poings, qui martelaient son corps quelques instants auparavant. Son cœur s’emballe. La vérité éclate. Et comme tout les beaux romans d’amour qu’il a entendu lire de sa sœur, il pourrait lui dire la réciprocité de ses sentiments. Qu’il est entrain, non, qu’il est amoureux d’elle. Mais ça serait se montrer faible, ça serait révéler ce qu’il s’efforce de cacher. Il ne dit rien. Serres la mâchoire. Il dévie son regard, maintenant c’est lui qui l’évite. C’est lui qui se sent honteux, lui qui se sent idiot et fragile à cet instant. Elle a eut le courage, il est lâche. Le silence qui s’installe entre eux est pesant, elle se tient là, face à lui, bras sous la poitrine, et lui qui la trouvait terriblement attirante. « Détestes moi Gabriella. »

Ce sont les derniers mots qu’il aura pour elle. Les minutes qui suivent, il s’approche d’elle, frôle son épaule, il pourrait s’arrêter, se tourner vers elle. Je tiens à toi, c’est pas compliqué à dire et pourtant, ça bloque, sa gorge ne se dénoue pas, il ne la regarde pas. Il marque une pause à côté d’elle. « Je suis désolé. » Et comme un coup de vent, il ouvre la porte et la referme derrière lui. Lâche qu’il est.   

@Gabriella Clark

FIN.

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