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 i was prevented from doing so, and also because I abdicated. (jerack)

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Message () Sujet: i was prevented from doing so, and also because I abdicated. (jerack)   i was prevented from doing so, and also because I abdicated. (jerack) EmptyDim 12 Mai - 17:29


- Vous voulez dire que si elle avait été vieille et moche c’était moins grave ?
- Bah oui quand même ! Regardez mère Thérésa.



« Vous avez gagné une belle conjonctivite ! » Qu'il dit, sourire provocateur affiché sur ses lèvres. Intérieurement il bouillonne. Le pousser à diagnostiquer des rhumes ? Des conjonctivites ? La varicelle ? S'il s'est spécialisé en chirurgie plastique ce n'est certainement pas pour revenir à ses débuts en tant que pauvre stagiaire au Mercy Hospital. Quelques vingtaines d'années se sont écoulées depuis. Il grommelle quelques insultes en retirant avec fureur les gants de latex qu'il ne quitte pas lors de cette œuvre de bienfaisance qu'à organiser l’hôpital. Redorer son blason, il n'en a pas vraiment besoin, son nom et sa renommée ne sont plus à faire en ville ou même ici, dans ces couloirs. Se refaire une image, elle est déjà belle son image, il a refait plus de la moitié des corps des femmes de l'équipe de basket ball, il en a encore des entrées gratuites pour assister aux matchs, au pire, s'il vient à manquer d'argent, il les revendra à prix d'or. « Rigsby ! » Un claquement de doigt et il ordonne à la pauvre et gentille stagiaire de terminer l'ordonnance qu'il a prescrit pour cette inflammation à l'oeil.
Il est temps pour lui de quitter le couloir rempli de patients dans l'attente de diagnostic. S'en est trop, il ne supporte pas la présence des autres, de ces inconnus et des journalistes. Bon sang, les journalistes, sa tête il l'a déjà eu dans les journaux quelques semaines auparavant. Pas besoin de l'associé à cette action, Chiara Rigsby sera certainement contente elle. Nouveau claquement de doigt, il insiste auprès des photographes à se rendre à son chevet, elle est plus belle et plus photogénique que lui.

Un pas devant l'autre, l'accès au bureau n'est pas très long et très loin. « Jack nous avons... » Il ne laisse pas le temps de terminer, il a besoin d'une pause, il prend une pause, que ça plaise ou non. Tant qu'il en voit les avantages. Main en l'air, index en direction du ciel, il reviendra plus tard, ou il ne reviendra pas, tout dépendra de la conversation qu'il aura avec elle. Ou plutôt avec HELL. « Je t'en prie, je préfère mille fois retirer la graisse des bouffeurs de fast-food que devoir encore annoncer un poil incarné à l'un d'entre eux. » Il n'a pas prit le temps de frapper, d'annoncer son entrée, déjà parce qu'il ne le fait jamais, et ensuite parce qu'il ne le fait jamais. Il entre, qu'elle soit occupée ou non, ce ne sont pas ses affaires. À l'instant, au moment même où il rentre dans son bureau il n'a vocation qu'à se retirer de cette cause.
Impassible qu'elle est, comme-ci elle savait qu'il allait venir, comme à chaque fois. Dans sa blouse blanche qui cache la provenance de son costume une fois de plus hors de prix, il fait claquer les talons de ses chaussures à semelles rouge jusqu'à elle. « La charité ? Sérieusement ? »
Avions-nous oublier de dire que Jack n'est d'autre que l'un de ses gosses de riches qui a choisi la solution d'entretien avec ceux qui avaient les moyens de se faire opérer ? Même la quarantaine passée, il reste cet homme  l'égo surdimensionné, celui qui n'en fait qu'à sa tête, un peu plus encore quand elle est là ? Elle qui fait ressortir en lui ce qu'il y a de plus mauvais ? Ou de plus naturel ?

Plongeant ses yeux marrons, son regard dur dans le sien. Il aurait volontiers besoin d'un verre. Non il n'y retournera pas.
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j'ai pas eu le temps de me relire, mais je voulais la poster avant d'aller au boulot, il peut y avoir quelques fautes de frappe...  Embarassed
@Hera Charming

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Message () Sujet: Re: i was prevented from doing so, and also because I abdicated. (jerack)   i was prevented from doing so, and also because I abdicated. (jerack) EmptyDim 12 Mai - 22:05

Des tons neutres.
Qui enveloppent. Qui ferment vos paupières. Qui chuchotent à votre oreille. Que vous êtes bien, si bien ici.
Un parfum de pivoine.
Suspendu. A fleur de nos narines. Caresse et réconforte. Délie les tendons de la nuque.
Une commode en ébène. Des étagères en chêne.
Un tapis brodé. Epais.
Un vase haut. Kintsugi.
Des fenêtres gigantesques. Ouvertes aux bourrasques tièdes.
Qui brusquent les rideaux de lin.

Un bâillement. Un soupir. Mêlés en quelque sorte.

On dit qu’un bureau se mesure à la taille de l’égo de son propriétaire.
Autant dire que celui de Hera était plus grand que vous ne l’imaginiez.
Des tiroirs. Des armoires. Des secrets.

Elle s’étire. Fait craquer une poignée de vertèbre.

Les chevilles croisées sur un coin de marbre blanc.
Un détecteur de fumée dévissé.
Elle crache une bouffée bleuâtre.
Regarde les volutes narguer l’atmosphère. Vaciller en spirales. S’évanouir, élégants.
Ne reste que l’invisible et la promesse d’une tumeur.
Sad.

Son regard erre vers un cadran, planté par-dessus la porte.
Mmh.
Encore. Un peu. Juste un peu.
S’enfonçant dans le cuir du chesterfield. Elle savoure le bruissement de ses bas contre les plis vieillis.
Ferme les yeux. Respire longuement.

Elle avait ses habitudes.
La posture d’opéra. Les pauses dramatiques.
La voix qui porte sans agresser. Le sourire qui éclabousse d’empathie.

Elle avait appris.
A dompter les projecteurs. Se pavaner devant les objectifs. Montrer son bon angle. Toujours.
Celui qui montre une mâchoire digne, mais un front altruiste.

Elle avait appris.
Surtout. Et avant tout.
A se dissimuler.
En pleine lumière.
A se cacher.
Au milieu des caméras.
A devenir une artiste. Fille de souplesse. Prestidigitatrice à sensation.
Une illusionniste du grand cirque médiatique.

Elle tire une nouvelle fois. Sur la cigarette. Ignore le rougeoiement. Qui effleure d’un peu trop prêt ses doigts.

Hera avait tracé.
A la pointe de son bâton de rouge.
Un sourire prune.
Une moue agréable.
Dessiné du bout des pinceaux.
Un contouring en rondeur. Léger. Impalpable. Un voile de confiance.
Des yeux rieurs. D’un cuivre fondu. Fumé. Maternel.
Des clavicules illuminées. Au même titre que ses mains. Et ses jambes.
Un scintillement de santé.
Des ongles en amande. Sages. Propres. Café aux laits.  
Des cheveux laissés doucement frisés. Méticuleusement arrangés pour avoir l’air décoiffés.
Une impression qu’on s’occupait tellement des autres qu’on ne se regardait même plus dans les miroirs.
Une bague simple. Dorée et matte. Abandonnée à l’annulaire. L’idée qu’elle était une femme mariée. Dévouée. Sans envergure.
Retiré le collier Tiffany’s. Les bracelets Cartier.
Et Dieu seul savait qu’il en fallait de l’envie pour dévisser celui de la collection LOVE.
Une robe courte. Simple. Attendue. Des escarpins en daim vert profond. Hauts. Professionnels.

Ses épaules gémissent.
Elle jette son mégot. Ne se préoccupe pas du crâne sur lequel il atterrira.
C’est un des avantages du dernier étage.

Elle reste là. Tranquille et placide. Profite d’une pause ô combien méritée.
Ne réagit pas. Pas même d’un poil.
Quand il arrive. Quand il claque la porte. Quand il gronde.

- Bonjour Darling.

Elle contemple sa manucure. A peine perturbée.

- Jolies chaussures.

Elle laisse le bord de ses cils. Palper sa carrure. S’attarder sur sa silhouette.

Sur les bords nets de son costume. Le plissé intelligent de son col.
Les traits évidents de son nez. De ses arcades sourcilières.
L’ombre noire qui borde ses joues anguleuses.
La langue qui serpente entre ses rangées éclatantes. Les poils qui contemplent sa pomme d’Adam.
Le tracé évident des veines de ses mains.
Sa dégaine. Son arrogance. Sa vivacité.

- Hé bien tu me vois profondément chagrine que la liposuccion ne soit plus vraiment en vogue chez les SDF…

Le timbre est clair. Rêveur, presque.

- La charité ? Sérieusement ?
- Ne m'en parle pas, être une sainte c'est épuisant., fit-elle d’un ton d’évidence, désignant d’un mouvement souple du poignet sa position parfaitement détendue dans son fauteuil profond.

Ils échangent néanmoins un regard entendu.

- Tu te doutes bien que je n’ai qu’une infime part de responsabilité dans cette… situation.

Mascarade.
Erreur.
Merdier.

La première chose qu’elle avait apprise en tant qu’interne, et la plus importante, c’était que les gens étaient stupides.
Stupides et persuadés de ne pas l’être.
Doublement stupides, donc.

Incapables de distinguer l’inutile du nécessaire, l’urgent du dispensable. Une occasion, aussi petite soit-elle, laissée pour consulter plus facilement que d’ordinaire et ils plongeaient dans la brèche. Ils se trouvaient des maux, s’inventaient des douleurs, se rappelaient de soucis. Parce que c’était maintenant et pas plus tard qu’il fallait être malade. Qu’il fallait être soigné. Qu’il fallait être découvert comme le cas de toute une carrière. C’était la stupidité qui surchargeait les systèmes de soin de santé, loin devant tous les cancers et infections de ce monde.  

- Ca a été proposé au C.A. par un conseiller en image quelconque… Et… Ils savent déjà que je suis une connasse, je ne peux pas me permettre d'être cette connasse radine.

Elle hoche la tête. Lentement.
Hera avait passé sa matinée à brasser les interviews et les conférences de presse, à arpenter les couloirs du Mercy avec son sourire le plus détartré, à serrer les mains dégoutantes d’enfants encore plus dégoutants et les épaules de vieillards sourds comme des pots. Elle avait guidé, expliqué, porté des louanges, rit. Elle avait tellement rit, mais pas trop fort. Son visage en avait des crampes.

Comment pouvaient-ils la croire autre chose qu’un ange à ce stade ?

- Du moins pas tout de suite.

D’un mouvement fluide, elle ramène enfin ses jambes sous son bureau, place un poing sous son menton et indique de l’autre main à Jack de s’installer dans un des deux fauteuils à peine moins confortables que sien.

- Rouge ?

Rouge.
Quelle heure était-il encore ? Peu importe.
Jaillie des méandres de ses tiroirs, une bouteille millésimée accompagne deux verres au col dangereusement large. Elle n’attend pas sa réponse pour dégainer un tire-bouchon et faire sauter l’infâme protection. Sa voix se teinte d’un amusement cassant alors qu’elle entonne :

- Tu n'as qu'à rejoindre Kristen, je suis sûre qu'on a-do-re-rait te voir aux frottis chlamydia.

Ponctuant sa phrase, elle finit de remplir l’un des verres d’une généreuse dose de liquide ambré qu’elle glisse vers lui du bout de son majeur.

Cheers.
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Message () Sujet: Re: i was prevented from doing so, and also because I abdicated. (jerack)   i was prevented from doing so, and also because I abdicated. (jerack) EmptyLun 13 Mai - 17:31


- Vous voulez dire que si elle avait été vieille et moche c’était moins grave ?
- Bah oui quand même ! Regardez mère Thérésa.



Comme un cheveux qui tombe dans la soupe, il est entré dans son bureau avec la ferme intention de ne plus retourner au dispensaire, de s'échapper de cette tâche qu'il considère comme ingrate. Parce qu'il est ingrat, parce que faire du bénévolat ça ne l'intéresse pas. Il a pourtant été clair quand la note a été affichée sur le tableau. C'était une belle erreur. Il n'en démord pas, en la retrouvant dans sa forteresse, il savait parfaitement qu'il trouverait cette alliée de taille. En accord sur de nombreux points, sur énormément de principes, ils ne sont pas amis, ils ne sont pas pour autant des ennemis, mais en s'assurant la confiance de la directrice de l'hôpital, il sait mieux que personne qu'il assure également le maintient de sa carrière, la résistance des nombreux pêchés qu'il a commit au sein de l'établissement. Ils iront en enfer, ça ils iront brûler tout les deux dans le seul endroit digne de les accueillir.
L'entrée fracassante, ses luxueuses Louboutins qu'il fait sonner sur le sol encore minutieusement vernis, cet endroit ressemble d'avantage à la première page d'un magasine de décoration d'intérieur. À l'image froide qu'elle dégage, la sobriété qu'elle affiche sur son visage. Si au début il a eu du mal à cerner la personnalité de celle qui est aujourd'hui au commande du Mercy Hospital, remarque, la première fois qu'ils se sont vus, ils n'ont pas échangé de grandes paroles, il n'aura fallut qu'un simple regard, un sourcil levé en direction du local, et voilà qu'ils s'envoyaient en l'air pendant que les autres médecins écoutaient attentivement les déblatérations farfelues d'un sujet dont il se fiche actuellement encore royalement.

Les poings serrés sur le bureau, il la détaille, la contemple et réalise au même instant que son bas ventre se met à chauffer, cette douce chaleur qu'il éprouve au contact des femmes de caractères. La formation d'une bosse dans son pantalon ? Ça serait se méprendre, il sait tout de même se contrôler, mais Hera, elle accepte tellement de chose de lui. Plus que n'importe qui.
La réunion des enfants déchus que notre Père a renvoyé de son Paradis. Ne trouvez-vous pas que l'atmosphère soit glaciale ? Pas pour lui, elle est plus torride que jamais. « Rigoles tant que tu veux Hera, mais ils donneraient cher pour avoir à faire ses doigts. » Le regard coquin, il joue fièrement de ses doigts devant son visage. Sous entendus ? Possiblement, il ne se comporte pas de manière professionnelle avec elle, il n'y a rien de professionnel dans cette discussion. Ses doigts se sont déjà baladés sur son corps, des parties qu'elles soient visibles ou au contraire qu'elle essaye de cacher dans ses vêtements qu'elle a payé une petite fortune. Le rictus qu'il fait sur ses lèvres veut en dire bien plus qu'il ne dégage. Il pourrait la prendre là, tout de suite sur son bureau si elle le lui donnait l'autorisation. Non Jack, il va falloir qu'il se retienne encore quelques longs instants avant de céder à la tentation qui démange son anatomie masculine.
« Ça fait trop longtemps que je travaille ici. » Qu'il balance dans un soupir, prenant à son tours place sur le fauteuil qu'elle lui désigne. Le C.A, ce même C.A qui refuse de le voir prendre du galon, celui qui avait à l'époque pour membre son propre père, le même qui a chaudement recommandé de ne pas avoir Jack en chef de service. Le C.A, il les a en horreur, discussions houleuses sur discussions houleuses, ils n'arrivent jamais à trouver un point d'entente. Plus d'heures, moins d'argent, les gens ne veulent pas se faire opérer pour une somme astronomique qu'ils disent. Bien sûr que si ils le veulent. Les clients, pardon, les patients se bousculent pour avoir les mêmes lèvres que Crawford, le même fessier qu'Anderson, les mêmes seins que Kardashian.

Si pour certains il est trop tôt encore pour profiter des biens faits de l'alcool, il n'est jamais trop tôt pour lui pour boire ce millésime. « Château Pontet. » Connaisseur en plus de ça, s'il doit finir ivre alors que les midis n'ont pas donné le gong, autant que ça soit avec une bonne bouteille. Levant son verre vers sa directrice, il aurait volontiers trinquer à leurs manigances, à leurs places toutes faites dans le Royaume des flammes mais elle a ce don de le rappeler à le difficile réalité.
En une fraction de seconde son visage vient de se fermer. « Si on évitait les sujets épineux. » Le sourire forcé, ce n'est pas dans ses habitudes. Mais connaissant la relation entre les deux femmes, il est préférable pour lui de ne pas prendre parti, de ne pas s'attirer les foudres de l'une alors qu'il récolterait le regard attendri de l'autre. Si l'une est comme une confiserie douce et sucrée, l'autre est le mélange de l'acidité qui fait grimacer. « Entre nous, j'en vois déjà assez de l'intimité des femmes. » Et les infections sexuelles, très peu pour lui, d'où le fait qu'il effectue régulièrement de nombreux tests, il ne manquait plus que ça, qu'il soit atteint d'une sorte d’herpès, ou pire encore.
Balayant bien vite cette idée de son esprit, elle a désormais toute son attention. « Et si nous trinquions. » Il veut goûter de ce nectar, qu'il soit rouge, où qu'il vienne directement de l'excitation qu'elle a quand il va la prendre sur son bureau. « A ton ascension fulgurante au sein de cet établissement. » Il ne peut pas rêver mieux. « Et je l'espère, à la mienne, tu n'as pas oublié ? » Petite piqûre de rappelle, juste au cas où. Le sexe c'est bien, mais les alliances sont mieux.
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@Hera Charming

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