walking the wire - (chiara x logan)

L'hélios s'élève et réchauffe toute entité sous son attention, particulièrement à Miami où l'hiver n'est qu'éphémère, un lointain souvenir et même presque un mythe. Un printemps qui n'en est pas un, flirtant aux températures habituelles estivales d'autres régions du monde, il n'en est pas un problème pour tout habitant de la ville aux milliers de palmiers. Et il y a foule sur l'avenue principale de Miami beach, alors même que le la nuit ne tardera pas à venir couvrir le ciel de son manteau, lorsque Logan descend l'allée, il bénit son idée d'avoir pensé à prendre son skate. Il glisse ainsi tranquillement entre les passants, s'arrêtant par deux fois à cause de touristes étourdis, profitant des rayons réchauffant son être avant la nuit tombée. Le bras en écharpe contre son t-shirt noir de sport, il tente d'oublier la sensation désagréable du plâtre contre sa peau qu'il ne peut se délester depuis maintenant de nombreux jours, descendant l'allée en direction du grand duplex sportif de la ville. En arrivant, ses pas le mènent directement en direction des étages supérieurs aux salles d'entraînements et après quelques mots échangés avec l'hôtesse, le voici enfin passant la porte de la salle louée. Une fidèle excitation parcourt ses membres alors qu'un sourire discret étire ses lèvres, Logan s'approche des grandes baies vitrées, observe un temps la vue magnifique sur la jetée et l'infini de l'océan face à lui. Ses pensées sont toutes à l'attention de sa future élève, second rendez-vous important pour mettre en place les bases du self-defense qu'il tenterait de lui inculquer au fil de ces séances proposées. C'est parce qu'il avait reconnu une inquiétude si peu commune au sein des iris de sa meilleure amie qu'il n'avait pas hésité une seule seconde avant de s'y engager. Moyen excellent pour lui afin d'oublier sa condition et son arrêt de travail, reprendre une forme d'activité l'encourage et vient laisser en lui cette empreinte indéfinissable entre l'excitation et l'engouement. Le sac de sport déposé près des bancs, il lui envoie un rapide sms. Salle 27, étage 4. Je t'attends Padawan. Un soupire mêlé d'un léger rire dévale ses lèvres alors qu'il pense bon de rajouter par un autre message : (merde, on avait dit plus de références star wars ? tant pis.) A peine trente secondes plus tard, si tu viens en retard, tu paies à manger ce soir. wink  Entièrement prêt pour la séance, Logan finit par délaisser son téléphone avant de récupérer les bandes qu'il avait amené spécialement pour la pratique d'aujourd'hui, de quoi fortifier les poings de Chiara pour qu'elle ne se fasse pas mal. Il revint devant la baie vitrée, la main au bras libre dans la poche de son short, accueillant de ses iris hazel le paysage apaisant et paré de mille couleurs chaudes d'un coucher de soleil bientôt présent.

elle souffle du labeur qui ne lui semble pas un. dans cette ambiance joviale que suit les heures d'observation, chiara elle a le rire facile face aux paillardises de ses compagnons d'infortune. une légèreté qui apaise les noeuds, qui modère les maux des journées acariâtres. et elle envoie valser les railleries d'un regard braise, les pointes retroussées, quand on s'étonne de son sportswear. sans explication aucune, seule la délicatesse d'un sourire narquois en contraste de son majeur. de son casier elle dérobe son smartphone, le prénom mis en avant. elle a le minois bête des idiotes amoureuses alors qu'elle se délecte avec amusement des sms. nouvelle raillerie. des abrutis. et si je te mets une raclée ? wink. et elle se fait pas prier, empressée, de quitter les lieux. le sac sur l'épaule, les iris déjà tournés vers la sortie, elle se contente d'un signe de main et d'un pauvre tchuss à l'attention de ceux qu'elle retrouvera demain. ses pieds foulent l'asphalte alors qu'elle se mêle aux passants. de ses pas hâtifs qui la mènent aux râteliers. et du haut de sa bicyclette chiara s'étire à travers la ville, crinière au vent, la satisfaction de s'extirper de l'asphyxie des heures de pointe. elle parcourt ces quelques kilomètres aux saveurs d'échauffement, jusqu'à l'équinox où elle sait qu'il l'attend. logan. maître yoda intérimaire. professeur improvisé de cette apprentie self-defenseuse qu'elle est. chiara, elle a longuement hésité pourtant, à lui demander ce service. bien consciente de son état de santé, de cette main cachée dans le plâtre. elle a jamais voulu abusé, chiara. puis elle l'a vite compris, de ses sourires et de l'ardeur de ses mots, que ces escapades étaient pour lui des échappées. elle gravit les étages avec vitesse alors qu'elle prend au sérieux la menace textuelle. dans son empressement, chiara en perd presque sa politesse, mais salue l'hôtesse sans demander son reste. salle 27. elle a les lippes étirées des étincelles de son palpitant quand ses prunelles se posent sur son ami patient. -- t'inquiètes, j'ai compris. ce soir c'est moi qui régale. le sac sauvagement déposé à ses pieds, elle vient entourer ses bras autour du cou de logan. le nez dans ses cheveux qu'elle vient décoiffer pour se sortir de ses pensées maladroites.

rp perdu à cause d'une mauvaise manip d'édition

elle abdique avant même de lui laisser le temps de lui dire quoi ce soit. chiara, elle sait pertinemment la moindre minute de retard jouerait contre elle, alors elle prend les devants. avec bon coeur. et elle lève les yeux au ciel quand la drama queen surgit en lui. les lèvres moqueuses comme les siennes. mais elle est bonne joueuse, chiara. et faut dire qu'elle a bien souvent du mal à lui dire non. -- il t'en faut bien au moins un d'extra pour que tu t'en remettes ! qu'elle répond, le minois peint d'une fierté presque théâtrale. elle a le sourire qui ne quitte presque pas ses lèvres, le palpitant réchauffé par la présence de logan. et rien qu'à voir son visage éclairé, on devine à quel point sa compagnie lui est bénéfique. elle a cette sensation de légèreté, d'apaisement quand elle plonge ses iris dans les siens. que sa simple présence adoucie l'atmosphère. -- une tenue de championne, j'te le fait pas dire. l'oeil malicieux, elle contemple à son tour sa tenue enfilée avec vitesse. une tenue de sport on ne peut plus basique qu'elle a pris soin de porter pour gagner du temps - comme si en son fort intérieur elle le savait, qu'elle finirait par ne pas être ponctuelle. sans qu'elle ne le voit venir, ses mains atterrissent dans les paumes de logan. alors que leurs phalanges se croisent, s'entre-mêlent au contact de la bande, chiara ne peut s'empêcher de contempler ses gestes, le myocarde alerte. le feu qu'elle fuit vient se loger au creux de son estomac, ses pensées qu'elle refoule résonnant dans sa caboche. elle sait plus vraiment où se mettre, chiara, le bec cloué tandis que ses prunelles oscillent entre les mains et le visage de logan. elle cherche un échappatoire, n'importe quoi qui puisse lui faire penser à autre chose qu'au contact de leur échine. c'est logan qui la sort de sa confusion. elle lui adresse un mince sourire avant de grimacer légèrement à l'allusion de sa blessure. ça la peine, chiara, de le savoir mutilé, inapte à travailler. mais il ne lui laisse pas le temps de songer à tous ces malheurs, logan. le défis lancé l'air taquin. -- sérieusement ? et c'est maintenant que tu me dis ça.. sa bouche ouverte, faussement outrée, elle le relève avec sérieux. déterminée à lui montrer de quoi elle est capable, elle se concentre sur son observation, en oublie presque les papillons qui titillaient ses entrailles quelques minutes plus tôt. -- attends, attends. remontes voir juste celui-ci sinon je défais tout et tu vas devoir recommencer. le sourcil arqué, les lèvres retroussées, elle en est bien capable chiara et il le sait.

Il y a ce sourire fier sur ses lèvres alors qu'elle lui parle d'extra et qu'il sait qu'il récolte pour le retard de Chiara, un bonus. Un gage qu'ils savent tous les deux ne pas en être véritablement un alors que l'ajout de quelques dollars à l'addition ne sera jamais quelque chose qui viendra les handicaper tous les deux. Enfants de familles fortunées, il faut dire qu'ils ont toujours eu ce luxe de pouvoir blaguer sur cet extra qui jamais n'aura fait sourciller quelqu'un chez eux. Et pourtant il y avait toujours eu cette envie de vivre normalement pour eux deux, de se comporter comme leurs proches, ceux qui jonglaient entre les factures avec parfois la grimace sur les lèvres. C'était bien faux chez eux et pourtant non pas sans le sentiment de vouloir se dégager de toute la superficialité de ce monde qui pourtant leur apportait confort et sécurité. Et il la contemple en union à son regard sur elle-même lorsqu'elle lui déclare la tenue de championne qu'elle avait revêtu, un fin sourire sur les lèvres, les hazels qui glissent sur des courbes féminines venant réchauffer l'esprit bien trop vite, le regard s'en détournant aussitôt alors que les premières pensées interdites venaient l'encombrer. Les mains s'effleurent, le bandage se déroule le long d'une peau que l'on attrape du bout des doigts, protection guidée par l'expérience du sport et la vigilance qu'il demande, Logan ne peut s'empêcher de la taquiner dans tout cela, relevant finalement un regard joueur en sa direction alors qu'elle s'exclame à son tour. « Mmh, ok.. regarde bien. » Logan lui immobilise les mains, avance avec précaution la bande et enroule cette main gauche, rapidement précieusement protégée. Lorsqu'il termine, ses doigts restent sur les phalanges et le dos de la main de Chiara et un simple sourire étire ses lèvres. « C'est pas bien compliqué.. tu stresses ? » petit défi dans le ton de sa voix, il capture ses iris aux siennes un moment en lui partageant sa confiance avant de lui tendre sa main de libre pour qu'à son tour, elle lui protège les phalanges.
Un peu d'échauffement à courir sur deux tours de la salle, à sautiller sur place, le rire glisse facilement sur les lèvres alors qu'il annonce « on dirait que tu es prête à tuer quelqu'un, t'as l'air tellement concentrée et déterminée » il est si facile de sourire en sa présence, il s'en fait la remarque et c'est une esquisse un peu plus douce qui vient commenter sa pensée alors qu'il l'observe et lui intime de s'approcher du centre de la salle avec lui. « Le but du self-defense est de faire arrêter l'attaque avant d'être maîtrisé. C'est concrètement du combat rapproché qui se base sur le détournement de certains gestes et souvent le contrebalancement du poids. Le but est de prendre l'ascendant sur ton adversaire en premier lorsque lui-même essaie de le faire sur toi, t'imposer en somme, assez de temps pour avoir une fenêtre afin de pouvoir t'en aller ou lui faire comprendre que t'as le dessus en tout cas. » le ton est clair et sérieux et le brun décide de faire une courte pause afin de s'assurer qu'elle assimile bien toutes les données. « La défense ne doit se faire qu'en deux ou trois coups maximums et les points vitaux sont les yeux, les oreilles, la gorge et le pubis. Le nez, la tempe et les parties génitales peuvent également être choisis si tu décides d'y donner un coup puissant avant de fuir. Ce sont des endroits fragiles et facilement dommageable avec peu de force. »
Logan se déplace derrière elle, il lui annonce « on va commencer par une situation où quelqu'un viendrait t'attaquer par l'arrière.. » son corps se rapproche du sien et il la sent un peu plus vulnérable, hésitante alors qu'il n'est plus dans son champ de vision. Le ton de sa voix de veut confiante alors que son bras de libre vient glisser devant elle et au dessus de sa poitrine, rapprochant  automatiquement son corps contre le sien. « Lorsque tu vois que l'on vient pour t'immobiliser de la sorte, ait le réflexe de tourner ton menton sur ton épaule de libre. » un palpitant qui bat sans doute un peu plus vite que d'habitude, il sent les courbes de sa meilleure amie contre lui et la tension qui vit en elle, tension particulière qu'il réussit à ressentir lui aussi sans savoir si elle est dû au combat ou au rapprochement effectué. « ... tes mains remontent jusqu'à mon avant bras.. » sa voix se décrit au coin de son oreille alors qu'il continue de l'enlacer en l'immobilisant contre lui. « .. et ton épaule occupée se relève alors que ta tête se baisse en direction de celle libre afin de me forcer à me hisser un peu, le temps de te donner la possibilité de venir me frapper sur.. eh bien, mes parties. » léger rire gêné, il dénoue malgré lui sa prise alors qu'il se recule de quelques centimètres. Une inspiration longue pour oublier ce léger feu réveillé dans le creu de ses reins, il tente d'oublier que son élève est celle qu'il a commencé à apercevoir dans ses rêves, de ne pas oublier qu'il est là pour l'aider et ne pas se perdre lui. « Essayons, tu es prête ? » Logan s'approche à nouveau d'elle, l'attirant tout contre lui.

elle accepte son sort, chiara, parce qu'elle connait les rouages de leur relation. des usages et traditions articulés par l'espièglerie de leur manège bien ficelé. de cette taquinerie en racine, source de la robustesse de leur connexion. et il est peu dire que ce bonus réclamé ne sera qu'un grain de sel effleurant ses plantes, qu'un minuscule ne laissant qu'une trace diaphane sur son chemin. chiara, elle peut se permettre bien des extras sans sentir le couteau lui ciller la gorge. mais de cette aisance boursière n'en perle pas le matérialisme. elle se porte vers l'altruisme, chiara, le palpitant sourd aux artifices. parce qu'elle donnerait tout ce qu'elle possède si ce n'est la véritable richesse de son existence - à savoir celle de ses liaisons. les prunelles fixées sur les phalanges de logan, elle se concentre plus que raison. chiara, elle prend tout aux mots tout en sachant que ce n'est que jeu taquin. mais elle est si déterminée qu'elle en ne démord pas de montrer ses compétences. elle savoure les papillons qui la grignotent un peu trop intensément, quand sa paume reste au creux de la sienne. un plaisir malsain qu'elle refrène pour se concentrer sur sa tâche. -- t'aimerais. sourcil arqué, elle le cherche les iris emprunts à la malice. -- regardes bien, ça risque de t'en mettre pleins les yeux. elle vend la charrue avant les boeufs, chiara, soudain prise d'une confiance en elle que seul logan est capable de faire ressortir. parce qu'en sa compagnie elle sent les ailes lui trancher les omoplates, l'impossible à porter de doigts et sa force passer à travers leurs échines. sa main dans la sienne, elle s'arrête un instant. quelques secondes pour se remémorer les mouvements réalisés par son ami. la bande entre les doigts, elle articule ses phalanges en automate, dictées par le visuel photographié. gestes délicats presque caresse, elle se veut soigneuse et douce dans ses mouvements parfois hésitants. mais elle parvient à retranscrire contre sa main à lui, le bandage réalisé sur sa main à elle. -- alors, qu'est-ce que tu dis de ça ? qu'elle rétorque, non sans fierté. les lippes éclatantes d'un sourire triomphant.
y a la légèreté qui s'empare de l'atmosphère. tout semble si aisé, si éthéré. le sérieux qui laisse place à l'infantilisme de deux êtres en accord. elle se laisse porter par leur complicité et du calvaire qu'est l'activité physique chiara n'en ressent que le plaisir du rire. et de ce que logan pensait n'être qu'une plaisanterie, ressort une douleur masqué par les sourires. si tu savais. des pensées sombres qui sévissent quand les souvenirs resurgissent. loin d'elle l'idée première de se porter vers le crime, chiara, elle sent l'effroi qui la transperce. parce que peut-être qu'elle le ferait, si elle le devait. l'égarement de sa pensée s'évapore alors qu'il s'applique à lui transmettre son savoir. chiara, elle absorbe ses paroles telle une éponge, boit ses mots pour en retenir chaque syllabes. le visage concentré, les prunelles fixées sur ses lèvres qui se meuvent, elle acquiesce en silence. élève studieuse, elle sait qu'elle a besoin de tout ça. un besoin d'apprendre de lui qu'en est presque devenu vital. et elle se doit de s'appliquer pour, en temps voulu, ne pas se rater. -- ce qui veut dire que, même avec mon poids plume, je serais en mesure de contrebalancer une attaque, c'est ça ? c'est sa crainte première, à chiara, qu'elle soit trop frêle pour se défendre. parce qu'elle redoute que ses muscles graciles ne tiennent pas face à colosse qui la hante. -- merde, moi qui croyait que t'allais m'apprendre à massacrer l'ennemi, c'est raté. petit sourire en coin, mieux vaut en rire.
en l'espace de quelques secondes, chiara redevient la proie. logan posté derrière elle, elle sent ses muscles se tendre sous la tension des souvenirs. elle a le souffle court et les lèvres serrées. parce que le sentir derrière elle fait resurgir le spectre de cette nuit. et, à nouveau, elle se sent vulnérable, chétive. les paupières closes, elle pourrait encore le sentir contre elle, la poigne resserrée, les iris sombres. elle a le noeud qui vient parer son œsophage et la peur de se sentir partir qui lui hérisse le crin. mais c'est les flammes qui embrasent ses lombes qui prennent le dessus quand le souffle de logan vient caresser ses lobes, que ses paroles effleurent la peau de son cou. et la tension s'intensifie, son corps se raidi alors qu'il guide ses gestes. elle a le myocarde qui palpite, les tempes qui résonnent de ses battements accentués par la proximité de leur corps. chiara, elle a du mal à garder les idées claires quand il la touche de la sorte et ses pensées s'envolent dans le tréfonds de ses fantasmes. puis le soupire, de soulagement quand il s'écarte, d'amusement face à la situation. -- parce que tu tiens vraiment à ce que j'abîme cette partie de toi ? ça serait dommage.. elle a retrouvé sa fibre espiègle, chiara. le rire en tonalité. logan à nouveau sur ses arrières, elle prend quelques secondes pour elle. se focaliser sur l'essentiel, en oublier cette proximité gênante qui éveille en elle tout ce qu'elle cherche à masquer. -- tourner la tête vers le côté libre, ensuite.. prendre ton bras et relever l'épaule.. elle assorti paroles aux gestes, s'applique dans sa démarche, se remémore tant bien que mal les gestes qu'il a guidé. -- ça me permet de me faufiler comme ça, je vois.. puis elle se dégage de son emprise, doucement avant de mimer un coup contre ses parties. un élan qui l'emporte trop loin dans son mouvement, la menant à effleurer son short, ses phalanges en contact contre le renflement de son pubis. elle sent le pourpre lui monter aux pommettes, comme une chaste qui découvre avec maladresse. et elle ne sait quoi faire de sa gêne, chiara, hésite à laisser couler comme si de rien n'était. mais elle fini par lâcher sa main et se reculer de quelques centimètres. -- pardon.. timide, elle se fait prendre par le malaise le palpitant alerte. -- un peu plus et tu disais aurevoir aux futurs mini waldorf. une raillerie pour masquer embarrât, elle a le feu aux joues qui la trahit, chiara.

Jeu taquin et défis relevés, il y a cette danse à la chorégraphie particulière qu'eux seuls maîtrisent qui s'opère entre eux deux à chaque fois qu'ils sont ensemble. Cette valse à plusieurs temps que peu jusqu'ici ont su interrompre tant ils aiment être ensemble, relation unique qu'ils vivent avec délectation et sans de réelle retenue. Ils s'aiment, tous les deux. Ils se sont toujours aimés et cela se voit dans la simple façon dont leur sourire est différent lorsqu'ils regardent l'autre. L'esquisse est autre, dévouée, de cette même harmonie qui les unit depuis des années maintenant. Il n'y a pas de Chiara sans Logan dans l'équation et ce même si Becks et elles ne s'appréciaient pas, Chiara ferait toujours partie de la vie de Logan et il n'en serait jamais autrement. Des mots, des gestes et une attitude qui leur appartiennent, qu'ils connaissent par cœur et en maîtrisent les codes, ils s'amusent et se plaisent à être seuls. Des moments plus rares depuis que Logan est en couple, depuis que Chiara travaille à la medschool. Un emploi du temps différent, l'occasion diminuée de pouvoir se retrouver sous les étoiles et simplement profiter de l'autre et des astres comme lorsqu'ils étaient adolescents. Et si le brun a été particulièrement alerte et inquiet lorsqu'elle lui a demandé des cours de self defense, il y avait surtout vu un moyen de passer plus de temps avec elle. Comme un besoin d'elle plus fort ces temps-ci, ou tout simplement cette envie de l'avoir près de lui régulièrement, peur secrète de la perdre d'une façon ou d'une autre, il profitait de sa présence comme jamais. De la façon dont elle lui souriait en relevant le regard vers lui à cette attitude et complicité qui les unissait, il se surprenait même à prendre un court temps à apprécier l'effluve de son parfum lorsqu'elle passait devant lui ou à en observer discrètement le profil. Un intérêt qu'il avait déjà eu autrefois et qu'il pensait être tu, un interdit qu'il ne peut pas se permettre de toucher du doigt.
« si je te dis que c'est parfait, tu comptes me le rappeler pour le reste de la journée ? » rapide clin d’œil, les choses sérieuses commencent – ou presque, parce que l'échauffement laisse en continuité ce terrain de jeu mis en place pour eux et leur amitié où ils s'amusent encore, rient, se taquinent. Puis le calme et le sérieux de cette nouvelle aventure à deux reprend le pas et il note cette légère différence chez elle lorsqu'il évoque certains faits, le brun tente encore une fois – et ce depuis qu'il avait compris pourquoi elle désirait ces cours – d'obnubiler un temps cette colère sourde en lui qu'on ait pu porter atteinte à Chiara. Il fallait se concentrer pour qu'elle puisse au mieux s'en sortir la prochaine fois, si prochaine fois il y avait parce que clairement, cet homme ne s'en sortirait pas indemne si Logan tombait sur lui. « totalement.. par exemple, une technique que peu savent et qui pourtant est efficace, c'est de profiter que ton agresseur soit face à toi pour frapper d'un coup sec à la manière qu'on frappe un moustique, ses oreilles, depuis la paume de tes mains. » il mime le geste, plaque ses propres mains de part et d'autre de sa tête puis frappe un coup sec dans ses mains une fois ramenées face à lui. « l'oreille interne sera touchée et ton adversaire sera aussitôt désorienté quelques temps, te laissant l'opportunité de t'en aller. » parfaite élève face à lui, il relève d'un sourire sa tirade avant de venir se placer derrière elle.
Et peut-être n'aurait-il pas du commencer par cette position là, peut-être aurait-il pu prendre son temps avant de venir avancer son corps contre le sien, attiré comme un aimant à elle avec tant de facilité. Logan la sent nerveuse et il y a de quoi, alors il agit avec douceur et d'une pédagogie montrée et non plus théorique, la guidant dans les gestes inculqués, se servant de ses mains pour la guider au mieux. Les peaux s'effleurent, le parfum vient à nouveau flirter avec ses pensées et ô combien est-il dur de résister à l'appel de songes plus dévoués au sein de son esprit. Lorsqu'il s'écarte, il ne remarque que son soulagement – et bien aussi son manque – en l'écoutant, lâchant un soupire. « mmh, tu ne vas pas l’abîmer, tu ne me ferais pas ça, t'oserais pas, hun ? » le rire se fait presque nerveux bien que la blague flotte au coin des lèvres, il était là de l'ordre du sujet délicat de la masculinité d'un homme, rien de plus et les pensées se remettent à se bousculer lorsqu'à nouveau tout contre elle, elle prend désormais le pas. D'une certaine façon, ça lui plaît de l'entendre murmurer ses conseils et les mettre en pratique, un à un de façon précise et presque scolaire. Il ne peut s'empêcher d'observer le profil de son visage si près du sien au moment où elle se penche à mi-parcours de cette concentration demandée et appliquée, professeur plus si dévoué si ce n'est aux traits divins d'une meilleure amie qu'on ne devrait pas tant apprécier. Lorsqu'elle se dégage de ses bras et réussit la technique enseignée du premier coup, Logan entrouvre ses lèvres afin de commencer à la féliciter jusqu'au moment où.. le contact a lieu. A t'il rêvé ? Venait-elle vraiment de le toucher ? Il a ce sourire un peu con sur les lèvres et cet air surpris, presque incrédule sur les traits. « elle a osé.. » c'est un ton désabusé qui s'échappe et le rire qui se retient alors qu'il la voit s'empourprer et que sans honte, il répète « elle a osé ! » une main se plaque sur son cœur, prêt à mimer un arrêt cardiaque tandis que l'autre se cale devant son intimité. Il a envie de rire, plus que d'y penser réellement car tout avait été si fugace qu'il n'en était même pas sûr. « les futurs mini waldorf te remercient de ne pas les avoir malmenés.. on dépasse de jour en jour des stades dans notre amitié, c'est bon à savoir ! » il se moque Logan, d'un nouveau clin d’œil, gentiment, avec taquinerie, toujours, adorant plus que tout la voir s'empourprer à ce moment là. Tout pour mieux oublier la pointe de ses oreilles réchauffées elles aussi par la gêne qu'il tente de cacher, il se rapproche à nouveau d'elle comme si rien ne s'était passé. Ses mains se posent sur ses hanches face à lui et c'est pourtant là qu'il s'immobilise, il ne l'attaque pas comme prévu, pas tout de suite, il ne le peut pas. Il est soudain tiraillé entre le combat de ses pensées et la taquinerie toujours présente, relevant finalement et en toute spontanéité ses mains, doucement, de part et d'autre du corps de Chiara jusqu'au haut de ses côtes. Son visage est abaissé au dessus de son épaule et son souffle dévale sur ses clavicules légèrement moites. Il ressent sa respiration s'emballer légèrement et remet ça sur la cause du sport, uniquement. Il n'y a que lui qui ressent toute cette panoplie de ressentis, pas vrai ? Que lui qui est en train de se perdre à jouer à un jeu où il était doucement en train de se brûler les ailes. « On va recommencer mais cette fois-ci.. » un fin sourire étire le coin de ses lèvres jusqu'à s'entendre dans le ton de sa voix. « ..tu fais attention, parce que moi aussi j'ai des moyens de te faire plier. » ses phalanges exercent au même moment une légère pression sur le haut de ses côtes, point bien ciblé des endroits chatouilleux de la jeune femme. Arabesque joueuse dessinée sur le visage, il la sent se raidir et se délecte de sa réaction en lâchant un léger rire. « Allez. » implacable, il se recule d'un pas avant de s'avancer avec une légère brutalité vers elle, épousant ses formes aux siennes dans un puzzle parfait, plaçant cette fois-ci son autre main sur ses hanches tandis que l'autre est revenue prendre possession d'elle au niveau du haut de sa poitrine qu'il frôle de son bras dans un mouvement fugace.

elle s'en souvient, chiara, de ce regard presque méprisant qu'elle portait sur lui. de ces préjugés qui l'ont porté au dédain de celui qu'elle avait jugé avec impétuosité. de ces jerk qu'elle usait les lèvres pincées pour le qualifier. parce que les apparences portaient à croire que logan représentait tout ce qu'elle cherchait à contourner - ces stéréotypes dans lesquels elle a baigné, la luxure d'une notoriété dictée par le simulacre d'une hiérarchie archaïque. et dans son combat contre la popularité captieuse, elle en aurait presque avorté ce qu'elle détient de plus précieux à présent. de cet acharnement à ne pas se confondre dans le moule de sa sphère, elle a risqué de manquer cette complicité, ce lien si particulier qui fait désormais l'essence de leur relation. chiara, elle ne regrette pas son comportement fielleux, parce qu'il a été à l'origine de son développement personnel tout comme logan a été l'instigateur de son assurance. à ses côtés elle a appris à se découvrir, aux travers de son reflet au fond de ses rétines, au détour d'un sourire affectueux, dans leurs étreintes véhémentes. la crédule qui réside sous son plexus aime à croire à ce destin malicieux, à eux ces soulmates confondus dans leurs différences. il est certain que chiara n'aime personne autant qu'elle affectionne logan. un sentiment décuplé par la proximité de leurs êtres qui fait parfois naître cet élan de possessivité chez elle. parce qu'elle souhaiterait tant le garder près d'elle, savourer ces instants privilégiés où le monde n'appartient qu'à eux, à en oublier le reste et envoyer valser les dissemblables. mais de cette contiguïté s'est développé une affection qu'elle vit en affliction. chiara, elle palpite à la manière d'une langoureuse dont l'intérêt vacille sur la sinuosité de ses conflits intérieurs. ses prunelles qui s'immobilisent trop longuement pour détailler les traits d'un visage qui hante les songes alors qu'elle connaît sa place et la prohibition de sentiments refoulés pour le bien du commun.
-- pour le reste la journée non, pour le restant de tes jours peut-être, oui. compliment masqué par la moquerie, elle note tout de même avec fierté son oeuvre. et la vision de ses possibilités lui confère une assurance pour la suite, assurance qui s'effrite quand les songes prennent le dessus sur la réalité. que les souvenirs surgissent cagoulés de noir, étouffants. elle était désœuvrée, chiara, la confiance en poudre d'avoir été rabaissée au rang de pantin. elle a baigné ses secrets dans la solitude avant d'oser prend le dessus, sous les ailes de logan. et ces sessions particulières reflètent en elle un espoir. à la lumière d'un assaut prochain elle ne se saura plus seule, chiara, mais aux côtés de son meilleur ami aux creux de ses mains vengeresses. l'opportunité de s'enfuir, si seulement tu cours assez vite.. elle ne rétorque rien, garde ses craintes au fond d'elle pour ne pas attiser le feu qu'elle a su déceler en logan à l'annonce de son agression. chiara, elle assimile juste, enregistre les gestes, au cas où.
ses tripes se tordent sous la pression d'un mélange incertain de crainte et d'effervescence. les corps assemblés l'un à l'autre, elle ressent la forme de son torse tout contre son dos comme mille aiguilles venant titiller son échine. la forme de sa main guidé la sienne avec une douceur qui l'enivre. et elle détaille chacun de ses gestes au rythme de son palpitant en émoi. en elle, gronde la guerre d'un myocarde exalté et d'un encéphale raisonné. parce qu'elle sait qu'elle ne peut se laisser transporter par le contact de sa peau, l'effluve qui transperce ses narines et la berce en songes. l'esprit déraille et dieu seul sait combien il lui est difficile de ne pas flancher dans ses bras alors que tout la pousse à succomber à ses désirs les plus interdits. chiara, elle ressent leur séparation comme une délivrance de ses pulsions. un soulagement qui se lit sur son visage alors que ses traits appellent pourtant également à retrouver le contact. un haussement d'épaules malicieux en guise de réponse, elle n'a aucunement envie de briser quelconque visions futuristes de la descendance waldorf. puis viens son tour d'effectuer la prise. chiara, elle s'applique comme elle le ferait pour un soin au mercy hospital. elle a le sérieux qui pince ses lèvres et l'envie de réussir qui la coupe de toutes ces sensations qui la faisaient déchanter. jusqu'à l'incartade, ce contact furtif, la collision délicate mais pas moins gênante. une sensation de brûlure contre ses phalanges qui marque ses jointures de la rencontre. et elle s'empourpre chiara, le feu au joues vivifié par les moqueries de logan. elle porte ses bras tout contre sa poitrine, la lèvre mordue pour contenir le rire. et elle le remercierait presque de tourner la situation en ridicule, de lui laisser cette porte de sortie face au malaise qui l'empoignait. sa main se pose, brute, contre son torse, le pousse d'un geste rapide. une force maigre face au poids de l'autre, alors qu'elle tente de le faire chanceler. -- arrêtes, t'es con. les yeux portés vers le plafond face à cette mascarade, elle ne peut retenir ses lippes de s'étirer avec légèreté. -- ils sauront m'être redevables, c'est bien parce que je compte en faire mes minions. elle se prend au jeu de son manège chiara, le rire facile face à la comédie de logan. puis le palpitant qui loupe un battement, quand les mains viennent s'immobiliser sur ses hanches. elle a ce froncement de sourcils à peine perceptible qui barre son visage de l'incompréhension soudaine. les lèvres s'entrouvrent pour riposter mais le son est sourd, paralysé. elle capte ses iris avec intensité, à la recherche du moindre fragment lui permettant de le décrypter. chiara, elle ne distingue le mouvement de sa paume que par le contact de sa peau, les prunelles fixées sur son visage. qu'est-ce tu fais, dis moi. le souffle en saccade, l'échine réchauffée, le songe d'un sentiment partagé vient frôler sa caboche l'espace de quelques secondes. avant que le visage de becks ne lui barre la vue. becks dans les bras de logan, là où est sa place et non celle de chiara. et s'il savait à qu'elle point il l'enflamme de ses jeu qui la perde. combien il attise les foudres d'un myocarde désespéramment éperdu. puis ses muscles se raidissent, son corps se soulève sous l'élévation de ses pointes. logan connait ses failles, ses faiblesses, sait où toucher pour l'atteindre. et elle agrippe ses paumes pour tenter de s'en défaire, le rire nerveux de s'être fait prendre au piège. -- promis, promis. d'accord, c'est bon. je les laisserais en paix. logan lui laisse à peine le temps de reprendre son souffle, qu'il se hisse, rudement derrière elle. chiara stoppé dans son élan de gaieté par la surprise, forcée de retrouver son sérieux. logan en position, elle ne loupe pas son bras qui s'égare en chemin venant rencontrer sa poitrine. -- n'en profites pas, toi non plus sourire en coin, contrepartie facile. sa main portée vers celle de logan, chiara s'élance dans la réalisation de la riposte, le défis de la fluidité en plus. elle détourne la tête, remonte l'épaule et s'échappe de son emprise avec plus d'aisance. mais elle ne porte pas de coup, relève simplement le regard, les lèvres malicieux. c'est son pied qui vient rencontre l'arrière du sien, à la manière de ces vidéos observées sur la toile. elle ne sait pas bien ce qu'elle fait, chiara, ni même si elle parviendra à le faire flancher d'un centimètre mais elle tente. et elle y parvient. du déséquilibre qu'elle produit elle termine à terre avec lui, le regard étonné de son exploit. et elle se hisse avec rapidité au dessus de lui, comme pour profiter de ces secondes de stupéfaction pour assurer son avantage. -- et tu fais quoi maintenant ? sourcils redressés, elle arbore cet air de défis qui s'étire le long de son visage.

Le sourire qui se tait derrière des dents l'empêchant de se dévoiler, les hazels roulent tandis qu'il l'écoute lui répondre. Et il ne peut s'empêcher de décrire ses sourires depuis ses iris avec affection, un peu plus longtemps que d'habitude peut-être, comme à cette époque où il avait décelé un rythme différent de son cœur en sa présence. Fidèle à la technique de l'autruche, le voici qui chasse ces pensées suggestives et ces doutes interdits de son esprit, d'un revers de main, tout est plus facile lorsque l'on continue d'ignorer la passion du cœur mais pour combien de temps encore ? Bientôt, cela risquera d'être étouffant, bientôt, ce sentiment d'urgence de venir faire de ses lèvres siennes sera si fort que peut-être, ne pourra t'il plus se retenir. Mais il était toujours plus préférable de ne pas y penser. Pour leur amitié, cette peur de tout gâcher, mais surtout pour Becks, son couple, cette harmonie de deux années qu'il n'était pas prêt à laisser de côté. Alors on oublie le tiraillement du cœur et on se bat, pour elle, pour l'aider à mieux se protéger car à défaut de pouvoir être présent pour elle en tout temps, il le serait jusque dans ses gestes. Peut-être saura-t'elle user de celui qui la sauvera un jour fatidique, Logan l'espère, de tout cœur alors qu'il l'observe prendre place et apprendre cette première parade enseignée. Professeur plutôt fier de son élève, il se plaît à la découvrir sous ce nouveau jour et profite rapidement de cet écart de conduite pour la taquiner, toujours. Une façon de dédramatiser une situation qu'il sait gênante pour elle tout comme pour lui, écarter des pensées trop lourdes, trop chaudes de son esprit alors qu'il préfère en rire, observer cette jolie couleur rosée sur le haut de ses pommettes. Et ça lui plaît, ô combien ça lui plaît de la voir ainsi, un peu amusée, un peu ennuyée, toute entièrement dévouée à lui tout comme il l'était à elle. Un moment unique comme ils savaient tous les deux s'offrir dans ces rares moments où ils avaient l'occasion d'être seuls, il tique sur sa seconde phrase avec un sourire idiot. « Ah oui ? Et comment comptes-tu en faire tes minions exactement ? Ça m'intéresse tiens. » parce qu'un grand sous-entendu pouvait s'illustrer derrière ses propos allant jusqu'à l'enfoncer un peu plus dans cette situation troublante et amusante, il rit Logan, légèrement certes mais il rit et ça lui fait du bien. A  presque en oublier ce long bandage sur son bras, cette brûlure qui continuait de lui faire mal lors de certains mouvements et surtout ces derniers jours isolé de tout et de tous. Il revit d'une certaine façon et ce, grâce à elle. Et c'est par soucis de la remercier jusque dans l'implicite qu'il revient jusqu'à elle pour l'exercice, même si il se perd Logan parce qu'après tout, n'est-il pas qu'un homme ? De ses mains qui remontent lentement sur les hanches et côtes de sa meilleure amie, jusqu'à parfaitement sentir le tissu de son haut sportif et les courbes féminines et délicieuses qu'elle décrivait depuis sa silhouette, il s'égare. Par ses phalanges qui explorent plus qu'il n'ose se l'avouer, par jeu, mais aussi par envie tandis qu'il réussit à ne pas s'oublier dans l'aventure jusqu'à finir par l'attiser de chatouilles préventives. Elle était prévenue, il lui faudrait faire attention à ses risques et périls. Et il y a son corps qui se soulève légèrement en réponse à son action, ce sourire taquin qui vient se tisser sur ses lèvres tandis qu'il relève son regard à son adresse afin de lui accrocher le regard. Le souffle est soudainement plus difficile à expirer et pourtant il dévale ses lèvres entrouvertes devant la beauté de la jeune femme, comme une claque à chaque fois qu'il se rendait compte de la divine à son cœur, de l'ordre de la beauté transcendante d'une âme qu'on aime, une âme qu'on aimerait porter en honneur. Pour terminer, c'est son rire qui l'achève, à en esquisser ce sourire attendri malgré lui en la relâchant sous ses exclamations, faible était-il face à cette mélodie familière et si appréciée.
Mais le voici rapidement jusque derrière elle, une main bandée passant sur ses hanches afin de l'approcher des siennes, un bras qui s'égare sans forcément le vouloir lorsqu'il se place juste au dessus de sa poitrine. Le sourire s'épuise dans un soupire juste au dessus de sa nuque avant de se concentrer à nouveau sur l'action. Peut-être saura-t'il se canaliser jusqu'au bout et être le professeur qu'elle attendait, peut-être apprendra t'elle aujourd'hui la parade qui la sauvera un jour. Et il était là l'urgence de faire les choses à la perfection, de s'oublier pour mieux l'aider, refouler les flammes, la tempête et les orages d'un chaud été s’annonçant en son sein à chaque fois qu'une pensée n'était pas assez compartimentée. Elle était celle qui primait, elle le serait toujours. Et c'est avec une fierté sans nom qu'il l'observe, presque au ralenti tant la leçon est apprise et parfaitement appliquée juste devant ses yeux. La malice rencontrée, il observe sa pensée se dévoiler à travers ses yeux bruns mais ne sait pourtant comprendre la prochaine action ne jouant clairement pas en sa faveur qu'en un rien de temps, le voici soudainement basculant à terre. Il accuse le coup sans se faire vraiment mal et referme les paupières par pur réflexe avant d'ouvrir son regard à la fois amusé, outré mais fier à son adresse. La voici à califourchon sur lui et c'est un sourire désabusé qu'il affiche. Stupéfait et presque abasourdi, il reprend bien vite contenance dès sa première phrase alors que le défi rejoint son propre regard et que ses mains viennent se poser avec autorité sur les hanches de Chiara. Ses doigts remontent doucement afin d'attraper avec douceur l'une des mèches de cheveux de cette élève audacieuse perchée au dessus de lui et il continue de sourire, simplement, le souffle dévalant ses lèvres, ses phalanges s'ancrant un peu plus fermement au tissu de son pantalon sportif. Il n'a le temps de penser à quoi que ce soit d'autre et ç'en est presque préférable alors que profitant de cette parenthèse plutôt douce, il la désarçonne soudainement en faisant glisser sa main juste derrière la nuque de Chiara. Sa hanche droite se soulève et sa main accompagne sa cuisse lorsque d'un seul mouvement, la voici à son tour à terre. Et le voici prenant l'ascendant sur elle d'une position clairement suggestive lorsqu'il se rend compte de sa main remontant le long de sa cuisse au genoux replié. Le rire au bord des lèvres, il la canalise grâce à la force et la position de son corps sur elle et lui souffle doucement sur le visage et ses cheveux éparpillés devant ses yeux. Sa main droite décale celles les plus proches à éloigner des traits surpris de sa meilleure amie et il lui sourit. « plutôt audacieuse finalement, je te pensais plus sage. » comme un défi, une ancienne rengaine pour la taquiner à la faire sortir de sa zone de confort, il ne se rend pas tout de suite compte de la situation. De son corps complètement sur le sien où juste un bras empêche sa meilleure amie de suffoquer, où sous la moindre parcelle de son corps c'est les courbes féminines de Chiara qu'il ressent toujours plus et tellement plus qu'avant. Une situation proche, plus que cela ne l'a jamais été physiquement entre eux tandis que ses hazels se perdent un instant sur ses lèvres entrouvertes au souffle court, épuisé. « prête à te faire écraser ? » un clin d’œil, puis un sourire joueur, peut-être trop d'ailleurs. « 3, prend bien ta respiration, 2, 1.. » et le voici qui lâche ses appuis au sol et qui s'effondre complètement sur elle. Tout pour oublier ce feu qui commençait à gronder en lui, tout pour l'ennuyer, encore et toujours, lui extirper un rire comme il aime les entendre alors qu'il la sent très vite se débattre sous son corps afin de le dégager. Et il tente d'y rester un peu plus longtemps, posant ses mains autour du haut de ses épaules lorsqu'au bout de longues secondes il finit par se soulever légèrement afin de lui donner de l'air. Alors il rit, sans pouvoir s'en empêcher devant l'air que lui offre la jolie brune, il se penche même au bout de quelques instants afin de lui déposer un baiser sur la joue. C'est taquin, c'est bon enfant et surtout d'une complicité réelle, qui leur est propre alors qu'il revient sur elle en glissant légèrement sur le côté. Elle l'a eu, il ne l'étouffera plus et très vite, elle prend à nouveau l'ascendant.

elle porte la confusion de ses sentiments en épreuve de son dévouement. chiara, elle ne sait plus qui de l'amitié et de l'affection tient les reines de son palpitant qui roucoule sous ses battements de paupières, planté dans sa cage thoracique, bombe menaçante de la faire éclater en morceaux. elle a la mémoire taquine quand les flashs édulcorés la ramènent à l'éphéméride baignée d'ivresse. les bribes de ses pulpeuses en continuité aux siennes dans la spontanéité d'un instant euphorique, alors que les sensations restent intactes, joueuses contre sa matière grise, trompeuses pour son myocarde attendri. ces images en fond contre ses rétines la bercent d'illusions mélancoliques, néfastes à sa détermination. celle qui faibli à longueur de leurs contacts prononcés dont la différence n'est notée que par le subjectif d'un palpitant qui s'égare. mais c'est la crainte de voir disparaître le fondamental de leur relation, de briser la complicité débordante d'affection, qui paralyse sa passion. elle a peur, chiara, peur de le voir s'évanouir, fumée s'échappant de ses phalanges douces, si elle se perd à laisser parler son embrasement. et c'est le visage angélique de becks qu'elle immortalise en rappel de ce qui ne lui appartient pas, de cet interdit qu'elle cherche constamment, effleure de ses prunelles admiratives, frôle en mascarade avant de se confronter à nouveau au mur d'un amour impossible. une raison qu'elle a bien du mal à se faire, chiara, quand les murmures de son affect l'emporte sur les hurlements rationnels de ses synapses. elle est bien trop faible face à logan et ses sourires contagieux, la mélodie de son rire qui emporte son coeur dans un rythme presque lyrique, l'effluve marquée de son épiderme où elle disperse en songes milles baisers, sa poigne possessive contrastante avec le ouaté de ses étreintes. et elle se complaît sur cette pente glissante, sur ce ponts entre deux rives. la personnalité feinte en deux âmes qui se confondent - l'amie et l'amante. c'est cette optique protectrice qui la pousse à éloigner toutes pensées allusives à ses débordements sentimentaux, à se détacher des souvenirs pour ne pas périr les les flammes d'un interdit perdu d'avance. et c'est sans doute pour cette raison qu'elle n'imagine les progénitures de logan qu'au sein de becks - même si ça la rend amère. chiara, elle a beau se résigner au futur d'un couple qu'elle soupire sous le manteau nocturne, quand la solitude la porte à la réflexion, elle ne peut s'empêcher de chercher sa place à travers leur ménage. marraine pointée avec obligation, sans même laisser place à l'hésitation, elle se voit habillée du rôle dénoué du sérieux de l'éducation de cette tante qu'on porte en admiration. -- l'évidence t'échappe, y aucun moyen pour que tes futurs gosses ne puissent pas m'aimer - qui ne le pourrait-pas ? elle feint le superficiel de l'égocentrique chiara, alors qu'elle en connaît pourtant mille des raisons qui pourraient les porter à la mépriser. une tout particulièrement. -- au pire, on les connaît les gamins, des bonbons, la permission de jouer jusqu'à pas d'heure, et ils seront dans ma poche. sourcil arqué, elle a les prunelles malicieuses qui dansent sur les prémices d'un futur qui ne l'enchante qu'à moitié. joueuse jusqu'à frôler la provocation, elle s'aventure à ses risques et périls sur un chemin qui la secoue plus que de raison. le bouclier en armure, elle est bien loin du suggestif de sa question. chiara, baignée dans l'illusion d'un avenir où elle restera à jamais cette meilleure amie relevée à la seconde place d'un myocarde qu'elle convoite tant, ne s'ose pas à l'imagination de chérubins portant leurs noms. alors, chiara se contente de cette complicité qui réchauffe son âme fatiguée par les tourments. le rire en éclat contre ses pulpeuses essoufflées, elle se laisse porter par la spontanéité du moment présent, s'enivre de leur manège enchanté. sous les phalanges joueuses de logan, elle se transporte à l'aurore de leur amitié, quand tout était si simple et que la complexité de ses sentiments ne menaçait pas en ombre, grondeuse, ravageuse, sa sanité d'esprit.
elle a la fibre malicieuse, chiara, et c'est sans doute pourquoi elle ne parvient pas à garder son sérieux bien longtemps. même lorsqu'elle s'élance à nouveau dans la réalisation de la prise apprise par logan, elle, pourtant si scolaire, ne peut se retenir de bifurquer vers la taquinerie de mise entre les deux complices. sans y croire véritablement elle s'aventure - tout en ayant conscience des représailles qu'elle amorce - à le faire basculer en arrière. le défis mis en avant, c'est le rire qui prend la relève d'un naturel qui pousse à la sincérité de ses lèvres. les mouvement se font bien trop rapides pour qu'elle note le loupé de son palpitant à la caresse de ses phalanges, à la fermeté de ses paumes à nouveau contre ses hanches. chiara, elle ne voit rien venir tant et si bien qu'elle est incapable de définir de quelle manière les rôles se sont inversés. en un battement de cil, elle se retrouve dans la peau de la soumise, sous l'emprise de logan, le visage parsemé de sa crinière rebelle, agitée par la vivacité avec laquelle elle s'est retrouvée à terre. -- l'apparence d'une sainte, l'âme d'une harpie. qu'elle balance en métaphore de ces apparences bien trop souvent trompeuses, référence à ce minois céleste en masque de son caractère de braise. chiara n'est pas ce que l'on pense à première vue d'elle - à savoir cette fille frêle et sans armes, ce pion malléable au visage baissé. les lippes étirées de sa répartie, elle n'en remarque pas immédiatement la position vers laquelle il les a amené. ce n'est que lorsque son doigtés délicats vient dégager ses traits qu'elle prend conscience de la posture. le souffle court d'une respiration saccadée par l'embrasement de ses cuises, elle se pince les lèvres, les humecte, les prunelles égarées dans le profond de son regard. ses iris se figent sur ce visage qui la surplombe sans osé s'aventurer au détour d'un torse bombé contre son corps. il est pourtant si proche, logan, d'une proximité bien différente de leurs étreintes habituelles - quand la tête est posée en paresse contre le ventre et que les phalanges dansent à se perdre dans la chevelure. et elle en oublie presque sa position d'infériorité, chiara, alors que sa poitrine se soulève au rythme de sa respiration haletante. ses sourcils se froncent en gâche de son étonnement. les tympans assourdis par les battements de son myocarde déchaîné, elle n'assimile que tardivement les tenants et aboutissants des paroles de logan. quand gronde le décompte et le conseil, quand menace le poids de s'écrouler. -- quoi, comment ça, prendre ma ... et c'est le son sourd de l'air qui s'échappe de ses poumons qui traverse ses pulpeuses entrouvertes par la surprise, les paumes qui se veulent défenseuses d'un territoire qu'il fait sien. elle s'agite dans tous les sens, chiara, incapable d'accepter le vain de ses tentations alors qu'il pèse tout contre son poitrail, les bras entourant ses épaules pour accentuer son emprise. et elle braille entre deux rires, le sérieux laissé au vestiaire. elle lui offre une mine boudeuse quand enfin il permet à ses poumons de se remplir d'oxygène et que ses pulpeuses viennent à la rencontre de sa joue. mais elle est revancharde, chiara, mauvaise perdante. elle profite de l'équilibre précaire des ses avant-bras, pour s'extirper et le faire rouler sur le côté. à nouveau à califourchon, elle profite, joueuse, de cet ascendant qu'elle sait éphémère. penchée au dessus de son visage, elle laisse ses mèches baladeuses, s'aventurer à des caresses volages contre son échine, dévorant les traits de son visage à quelques centimètres à peine du sien, de ses iris poignants, brillants. essoufflée par ses efforts - ou par les élans du coeur - sa poitrine danse au dessus de lui paralysant son souffle, la poussant à l'aphasie. ce n'est finalement que dans le but de s'extirper du pouvoir envoûtant de son charme qu'elle se relève, lui tend une main pour l'aider à se relever en guise de paix. -- je tâcherais de garder cette défaite pour moi, t'en fais pas. qu'elle provoque presque, les pulpeuses étirées avec malice.
l’œillade parcourant les lieux, chiara se remémore la motivation première de la réservation de la salle et revient au sérieux. -- j'en ai une pour toi. sans véritablement prévenir, elle s'avance vers lui et empoigne son haut par le col, bombant le torse comme pour se mettre dans la peau de l'agresseur. et si elle se lance dans cette prise singulière, c'est qu'elle la ramène à lazlo et à la trace de sa poigne encore fraîche sur ses clavicules. -- qu'est-ce que tu fais si on te... elle n'a pas le temps de terminer sa tirade que le son de la porte qui se claque mélangé à des rires désinvoltes détourne sa concentration. le regard porté vers l'intrusion fugace d'un groupe d'hommes, elle prend conscience du temps qui s'écoule. un haussement d'épaules en dépit de la situation, elle relâche ses phalanges de son t-shirt. -- tant pis. et pourtant, on y décèle l'amertume de l'abandon et la nostalgie déjà présente d'un moment abrégé.

Le rire s'épuise sur des lèvres conquises et l'attention toute dévouée ne pourrait être autrement plus comblée. Il la regarde Logan, comme il est rare qu'il regarde autrui avec tant d'affection, avec attention, il lui est tout dévoué et se délecte du moindre de ses sourires, de ces soupires échappés de sourires en coin, de rires spontanés, en harmonie aux siens. Puis il y a sa réponse à laquelle il ne s'était pas vraiment attendu, croyant la prendre au piège à un jeu qu'il ne saurait lui-même nommer, il l'écoute parler de son amitié avec sa progéniture, s'étonne, haussant les sourcils à la mesure que sa phrase s’énonce. Comment ne pourraient-ils pas l'aimer comme lui il l'aime ? Il se rembrunit malgré lui à ce sujet de conversation, ces enfants présumés, cette famille qu'il pourrait avoir. Un foyer que Becks lui avait clairement fait comprendre qu'elle ne serait pas celle qui lui offrirait l'opportunité de l'avoir, un chamboulement total sur ses aspirations et vis à vis de ces deux années en couple avec celle qu'il aurait peut-être pu croire, un jour, qu'elle soit la mère de ses enfants. Il fallait avouer que c'était l'une des principales raisons de sa distance envers elle ces derniers temps, largement refroidi par cette conversation dont il n'avait jamais prévu la révélation, Logan s'interroge énormément. Lui qui a cette aspiration à devenir père un jour et fonder une famille, il se voit arrêté dans cet élan pourtant à peine imaginé et se perd dans ses pensées face à Chiara, n'écoutant qu'à moitié sa seconde phrase, répondant d'un simple « Mmh » en accord avec le peu qu'il avait réussi à comprendre en revenant à elle. Oublier ce souvenir et la déception, revenir au plus important et ce moment présent.
Le combat mené quelques instants plus tard lui permet de ne plus y penser, à vrai dire, il ne réfléchit même plus du tout. Ses pensées ne sont que tempête et son sourire lui, s'illustre de malice. Il est d'abord mis au sol et ce à sa plus grande surprise lorsque Chiara décide de quitter les sentiers battus et d'innover. Et ça lui plaît Logan, même s'il est en position de faiblesse sous son corps, il pourrait rester ainsi des heures durant si c'était pour pouvoir observer encore et encore cette image qui lui coupe le souffle au dessus de lui. Pourtant, il se doit de renverser la situation, fierté d'homme, urgence de quitter cette vue qui pourrait le perdre peut-être à tout jamais, il est rapidement au dessus à son tour et sa main, remontant le long de la cuisse de son élève. Il a cette envie, celle de la faire rire aux éclats, celle de la voir s'épanouir – égoïstement peut-être, grâce à lui – celle de pouvoir l'ennuyer et l'aimer comme il a toujours pu le faire. Et il l'étouffe, comme un grand-frère le ferait avec sa fratrie, comme un meilleur ami envers celle qui a cette place si privilégiée dans sa vie. Il l'entend rugir sous la pression de son poids, rugir à travers des rires qui le font rire à lui aussi tandis qu'il lui dépose ce baiser sur la joue. Sa mine boudeuse accentue cet amusement, oh qu'il se sent bien en sa présence.
Lorsqu'il glisse sur le côté, il a ce sourire un peu bête sur les lèvres alors qu'il tente du mieux que possible de reprendre son souffle et de protéger son bras. Lui qui croyait assister à la fin du combat se retrouve surpris de la voir reprendre un certain engouement à se hisser à nouveau sur lui, à califourchon bien évidemment, en total ascendant sur lui. Ses mains chaudes glissent à nouveau naturellement sur les hanches de Chiara alors qu'il se contente de sourire, l'observant jusqu'à l'admiration muette de la sublime face à lui qui se penche soudainement jusqu'à son visage, son corps tout contre le sien, les mouvements de hanches contre son intimité. Il a chaud, Logan. Littéralement, il prend feu alors que les iris brillantes de sa meilleure amie s'accrochent aux siennes et il espère qu'elle n'y voit pas ses flammes tout autant qu'il recherche les siennes. Les soupires essoufflés se rencontrent et ses mains commencent peu à peu à remonter jusqu'à ses côtes alors que cet élan de malice figure gracieusement au sein de ses hazels. Savait-elle au moins l'effet qu'elle lui faisait ? En l'espace de quelques instants pourtant, tout contact est achevé et Logan se redresse, appuyé sur un bras en arrière, le souffle court, le regard fuyant jusqu'aux fenêtres. Il fallait qu'il en termine avec ces montagnes russes des sensations. Pourtant il ne peut s'empêcher de sourire en coin à sa prochaine tirade, se relevant d'un rapide mouvement sur ses pieds. Le brun s'étire les épaules, annonce « je ne vois aucune défaite, seulement une manipulatrice qui sait user de ses charmes et qui étouffait juste deux secondes plus tôt sous ma victoire évidente.. » un clin d’œil et il la bouscule légèrement depuis l'épaule, ne réfléchissant pas bien plus au sens de sa phrase, se laissant guider par la spontanéité de sa franchise naturelle. Il ne pouvait pas mentir, Chiara possédait ce charme certain.

Alors son corps s'avance à nouveau jusqu'au sien et il reprend son sérieux, observant la poigne de la jeune femme sur son col comme un spectateur de l'action, décrivant ce changement de position, cette mémoire de forme qui a l'air de s'emparer du corps de sa meilleure amie. Les sourcils se froncent, comme s'il comprenait que c'était bien ce qui avait du lui arriver. L'indignation revient s'insuffler dans ses veines et il joue le jeu, s'approche, se laisse faire sous sa poigne sans même relever le regard en direction du groupe entrant dans la pièce. Il a les printemps à la fois concentrées et troublées Logan et lorsqu'il entend le dépit de la brune qui s'écarte à présent de lui, sa main se lève en direction des hommes à qui il accorde enfin son attention. « Attendez les gars, donnez nous juste dix minutes de plus. » il n'y a pas vraiment d'autre choix proposé dans le ton de sa voix et il accroche le regard du leader de la bande d'amis voulant prendre possession des lieux jusqu'à ce qu’il cède à sa requête à laquelle il n'attendait pas d'autre réponse. Lorsque la porte se referme, il esquisse ce sourire tendre envers elle et annonce « Allez, on reprend, revient faire le geste. » Chiara s'approche et il se tend à la seconde où elle l'empoigne, alors il enchaîne la meilleure technique qui lui vient en tête, de façon assez lente pour lui faire comprendre l'ampleur des gestes à effectuer. « Tu vois ce bras, il faut que tu en attrapes le poignet comme ça.. » logan lit la parole au geste en lui attrapant de sa main droite, prédominante. « tu le vrilles ensuite vers l'extérieur de cette façon ce qui va.. » elle se penche légèrement sous le mouvement qu'il tente de faire le plus doucement possible afin de ne pas la blesser. « le faire se pencher pour éviter la douleur.. c'est à ce moment là que tu pourras lui donner soit un coup à l'estomac » Logan la relâche, lui montre depuis les gestes de sa main les endroits où elle peut frapper, d'abord le ventre puis « les parties, ou s'il est assez penché, un coup de genou dans le menton » son regard est assuré, ancré dans le sien afin de voir si elle a bien tout compris et il l'observe analyser ses propos, les assimiler. « A toi maintenant. » Il s'approche d'elle, avec précaution d'abord puis dans un franc mouvement afin de porter une main vers le haut de sa poitrine où il ne peut lui attraper aucun col mais seulement imiter l'approche du geste.

« C'est parfait Chiara. » un sourire étire discrètement ses lèvres tandis qu'il s'approche d'elle afin de l'attirer dans ses bras pour l'enlacer. « Sweat hug, sweat sweat hug.. » en référence à cette peau moite qu'il rencontre en l'ayant dans ses bras et qu'il lui transmet lui-même en venant à elle, il la serre tout contre lui quelques instants, par affection, par fierté. Un baiser sur la tempe, il se sépare finalement d'elle en lui confiant. « T'es courageuse, j'suis fier de toi. » Près du banc où ses affaires sont déposées, il l'attend au même moment où le groupe revient dans la salle et prend place. Une poignée de main avec le leader afin de le remercier, il sort sa serviette afin de la mettre sur son épaule et prend le chemin des douches avec Chiara. « A la fin des cours, tu sauras me mettre au tapis comme personne.. » lui glisse t'il, un air de malice dans l'expression de son regard. Sa main se pose sur la poignée des salles de bains communes afin de la faire entrer avant lui. Seuls en ce lieu, Logan s'avance vers la cabine de gauche avant de s'arrêter. « J'te conseille pas de prendre celle-ci, l'eau chaude n'est pas option là dedans. » sa main se pose sur la porte à côté afin de lui présenter cette cabine adjacente à la sienne avant de s'asseoir sur le banc, se déchaussant d'une main.  « Alors, tu m'emmènes où dépenser ton gage ? » il s'arrête un instant avant de se retourner au moment de la voir sortir ses vêtements de son sac. Respectant par pudeur et politesse ce corps qu'il tente de ne pas trop imaginer lors de moments de faiblesses, cette meilleure amie qui se devait de le rester, n'est-ce pas ? Il enlève d'abord son t-shirt mais ne retirera son bandage qu'après sa douche afin de le refaire, grimaçant d'avance à ces sensations désagréables ressenties lorsqu'on s'en occupait. Lorsqu'il se retourne, elle est déjà dans sa cabine.

Logan plonge sa main sous l'eau fraîche commençant à s'écouler depuis sa cabine, nu comme adam, le voici attendant l'arrivée d'eau, la porte de sa cabine refermée derrière lui, écoutant Chiara entrer à son tour dans la sienne. C'est avec malice qu'il ne peut s'empêcher de lui envoyer de l'eau par dessus cet espace ouvert au dessus du mur les séparant, riant comme un grand enfant de sa blague.  « Oops, my bad. »

la décennie bientôt marquée d'une relation aux prémices tumultueuses, les années à se côtoyer les menant à ne plus pouvoir se séparer, avaient permis à chiara de connaître logan plus qu'elle ne pouvait le dire d'elle-même. les moindres expressions de son visage, les rictus involontaires, les moments échappés dans des pensées qu'elle savait plus sombres ces temps-ci, rien n'avait finalement de secret pour elle si ce n'est ce jardin préservé, ces non-dits et ces silences de plus en plus nombreux, de plus en plus ombrageux. et chiara, elle a toujours eut à coeur ce respect mutuel de leur intime, dans cette constante inclination à aspirer l'épauler, sans jamais vouloir le brusquer. elle encaisse les mystères qui s'additionnent, observatrice de ces maux qu'elle souhaiterait tant pouvoir panser, apaiser. et si l'état instable de son ménage ne lui était pas inconnu, les raisons de cette tourmente sentimentale lui restaient bien floues. elle avait pourtant essayé, chiara, de se montrer avenante, de laisser ses oeillades accusatrices derrière elle, de revêtir l'uniforme de meilleur amie en chassant celui de la jalousie. mais rien, rien n'en était ressorti, logan restant de marbre face à ses phalanges chaleureusement tendues, secret quant aux peines de son palpitant. alors chiara s'était fait une raison, patiente face à celui qui, un jour peut-être, finirait par délier les lippes. et c'est pour cette raison qu'elle ne retient pas son manque d'attention, qu'elle n'use pas de sarcasme et de taquinerie, bien consciente que logan venait de faire un tour dans son jardin intime. quand elle voit ses traits s'assombrir et la lueur s'envoler de sa rétine. elle laisse seulement s'échapper ce froncement de sourcils en marque de son étonnement, le questionnement en latence de ce sujet de conversation révélateur d'un trouble chez son meilleur ami. elle en crève d'envie pourtant chiara, de secouer logan, le pousser à libérer ses déceptions en y posant les mots. parce qu'au fond d'elle gronde cette impression de voir s'échapper de ses phalanges inertes le siège de confidente. et elle n'a plus que le sourire en argument, le silence en bourdonnement.
c'est leur complicité qui reprend le dessus quand chiara les surprend tous les deux à faire dévier le combat. c'est le rire et la taquinerie qui priment alors que le trouble de ces myocardes nostalgiques de sentiments inavoués se mêlent à leurs souffles entremêlés. et après plusieurs retours de situation, c'est chiara qui a l'ascendant. les jambes encadrant le torse de logan, ses paumes de part et d'autre de son visage. elle a l'allure de la dominante et pourtant elle n'est que soumise aux élans de son palpitant au bord de l'implosion. chiara, elle a les iris brûlants de ses désirs inavoués, les prunelles déviantes sur ces pulpeuses qu'elle soupire de goûter. ses pensées viscérales s'entrechoquent contre sa caboche alors que le grondement sourd, bruyant, de ses palpitations la laisse sourde au monde extérieur. les contours de son corps se dessinent en fourmillements enflammés là où son échine rencontre la sienne. et l'espace d'un instant il lui semble ressentir ce sentiment partagé, ces flammes dans lesquelles elle se risquerait à brûler s'il accepterait de l'y accompagner. un moment d'égarement où les images, éclipses, de ses pulpeuses contre les siennes, de ses phalanges aventureuses, sauvages, se hâtent en flash contre sa rétine. et ce n'est finalement que par peur de ne pouvoir contenir la féline qu'elle s'extirpe de son emprise. chiara, les pommettes rougies par le feu  de ses passions, le souffle saccadé d'en avoir trop rêvé. elle prend la fuite dans cette tirade moqueuse, titille la fierté masculine qui ne lui fait pas défaut. et s'en est d'une subtilité excessive cet aveu masqué par la plaisanterie qu'elle relève pourtant en redressant son arcade sourcilière. -- t'as gagné une bataille, mais j'ai remporté la guerre. qu'elle continue dans cette fausse provocation malsaine alors que seul ses charmes ont marqué ses tympans d'une onde singulière. -- tant que mes charmes auront de l'effet sur toi, saches que je ne cesserait d'en user. et elle ose entrer dans la danse, se laisser porter par ce jeu qu'elle sait dangereux - sans doute plus pour elle que pour lui. elle continue à se dissimuler derrière les rires et les soupires quand l'incertitude et le désarrois amorcent sa propre bombe émotionnelle.

elle s'était laissée guidée chiara, dans les démarches à suivre et les possibilités d'attaques et de contre-attaques. elle avait laissé logan prendre les devants sur ce cours qu'il avait la générosité de lui dispenser. mais les souvenirs de sa propre aggression soulevaient en elle le besoin de connaître la parade, cette parade même qu'elle aurait pu et aurait du usé contre lui. et c'est sans doute dans l'esprit de la faire se repentir du regret de n'avoir été qu'une carcasse vide de bravoure qu'elle s'élance à la rencontre de logan comme l'avait fait lazlo avec elle. élan coupé court par l'intrusion du groupe suivant, laissant chiara dépitée de n'avoir eut le temps de correctement s'armer. et c'est la résonance de la voix de logan qui l'interpelle alors qu'elle s'apprête à rejoindre le banc. sa main relevée, ses iris appuyés et le ton ferme. il suffisait de le voir pour comprendre qu'il n'y avait d'autre possibilité que de leur accorder ses maigres minutes pour terminer ce qu'ils avaient commencé. ce n'est que des pulpeuses étirées qu'elle parvient à lui offrir en retour, d'un remerciement tacite alors que les traits de son visage se font plus léger. et elle l'écoute avec attention - peut-être plus encore que les fois précédente - comme elle sait si bien le faire. chiara, qui s'applique avec hardeur et coeur, à mémoriser les mouvements de son action, à les reproduire jusqu'à ce qu'ils s'ancrent en elle de cette mémoire physique presque automatique, réflexe. elle empoigne son carpe de ses deux mains, certaine d'être trop frêle pour parvenir à le mouvoir à la force d'une seule. et elle répète, encore et encore ce simple geste, alternant les coups au ventre, ceux aux parties et finalement le genou au menton. elle est avide, chiara, et pourtant dans chacun de ses mouvements on y décèle une douceur tendre et l'attention de ne pas blesser logan plus qu'il ne l'était déjà.
elle a le sourire timide de ceux qui acceptent difficilement le compliment, pourtant pas peu fière de ces exploits réalisés en si peu de temps. mais elle retrouve de l'entrain quand il vient se coller à elle, mêlant sa sueur à la sienne. -- ahhh, tu colles logan. brr, arrêtes. qu'elle supplie presque, à moitié hilare. la paume forcée sur sa poitrine dans la tentation vaine de s'échapper de son étreinte piégeuse. chiara, otage de sa poigne de fer. elle les paupières qui se ferment au contact de ses lèvres sur sa tempe et ses propres lippes qui s'étirent d'un naturel qu'elle ne connaît qu'en sa présence. -- merci. c'est presque un soupire, un murmure qui s'échappe d'entre ses pulpeuses alors que sa main vient délicatement caresser l'épaule de logan dans une démarche tendre, affectueuse. la fin de la séance est annoncée par le retour des prétentieux en shorts courts qu'elle salue tout de même d'un signe de la main avant de quitter les lieux. -- prépares toi psychologiquement alors, parce que tu risques de te faire mettre au tapis par, omd, une fille. elle feinte l'épouvante avant de rire aux éclats et de le suivre jusque dans les douches communes où on relève encore l'odeur de javel des détergents bon marché. le sac déposé sur le banc, chiara sort sans gêne le change et la serviette en microfibre qu'elle y avait rangé avec hâte le matin même. la rappel de son gage lui fait relevé un regard lourd dans la direction de logan, les sourcils à nouveau arqué elle prend un air grave qui sonne bien faux sur ses traits poupons. -- la situation me semble extrême, je pense qu'une seule option s'impose. les coudes repliés contre sa poitrine, elle vient caresser son menton d'un main simulant une réflexion spirituelle. -- mario's me semble le plus adapté. et oui, supplément cheezy crust. elle a les yeux qui roulent autour de leur orbite alors que le sourire revient marqué ses traits. et elle a le palpitant qui s'enflamme avec nostalgie de ces moments privilégiés passés à une table de restaurant qui, de l'extérieur, ne paie pas de mine. mario, meilleur pizzaïolo de la ville - officiellement déclaré par les deux complices - les avait vu grandir, ensemble, rire, ensemble, s'épanouir, ensemble. et après tant de temps passé dans un éloignement involontaire, chiara ne voyait pas d'autre endroit plus adéquat pour renouer leur complicité que de manger et de retrouver autour d'une table de chez mario's.
chiara pénètre dans sa cabine dans la volonté de se défaire de cette crasse qui recouvrait son épiderme, mais également de s'éloigner de la vue de logan torse nu. à peine a-t-elle le temps de déposer ses affaires contre la porte qu'une cascade d'eau pas tout à fait tiède lui retombe sur le crâne, dégoulinant contre son dos qu'elle courbe par réflexe. la mine outrée, elle comprend rapidement ce qu'il vient de se passer quand les fausses excuses de logan résonne contre les parois de sa cabine. -- même pas touchée qu'elle ment avant de se hisser contre la cloison qui sépare sa cabine de celle de logan, shampoing en main, à tenter d'en faire s'écouler sur lui. une cascade qui manque de la faire glisser de par sa petite taille. -- ah c'est pas ce que tu m'avais demandé ? qu'elle lâche quand finalement elle atteint sa cible avant de se précipiter contre la cloison opposée dans le but d'éviter toute représailles. c'est enfantin et dieu sait combien ça lui fait du bien. de s'amuser, de s'évader, d'oublier ...

elle ressort de la douche fraîchement habillée, les cheveux encore noués dans sa serviette. simplement vêtue d'un short en jeans et d'un débardeur elle laisse de côté ce pull qu'elle compte revêtir quand elle fera face à la fraîcheur nocturne. elle se tente à une tresse à l'arrière de son crâne quand enfin logan la rejoins au niveau du banc où sont placées leurs affaires. chiara, elle ne s'en rend à peine compte mais son affection naturelle pour lui, lui envoie un sourire sincère quand ses prunelles accrochent son regard. face au miroir elle n'observe sa tentative de soin qu'une fois sa coiffure terminée. et elle a le coeur qui se soulève d'une douleur qu'elle partage avec lui et la peine de cet incident qui lui revient en pleine poire. elle ne réfléchit pas, chiara, quand elle va se laver les mains. elle ne réfléchit pas non plus quand elle écarte sa main et qu'elle lui impose un -- donnes qui ne laisse pas la place à la discussion. elle observe un instant la crème déposée sur ses blessures, soupires tout en roulant avec expérience la bande qu'il avait commencé à poser. logan assis sur le banc, elle vient s'installer près de lui, la jambe de son ami presque coincée entre les siennes. chiara relève un genou où elle dépose délicatement la main de logan et vient prendre appui sur le bois. les prunelles fixées sur son membre, elle ose à peine relevé ses iris brillants vers lui. un soupire et elle s'élance, pose la bande à la commissure de son pouce, l'entoure de sorte à ne pas le gêner dans ses mouvements, continue sa lancée jusqu'à son poignet, son avant-bras, le tout en silence et d'une adresse acquise avec la pratique. elle enchaîne deux bandes avant de parvenir jusqu'à son épaule où elle termine en coinçant le tissus sur lui même. les prunelles baissées, elle se laisse portée par un élan incontrôlé en venant effleurer du bout de ses phalanges la peau de ses pectoraux. chiara, perdue dans des pensées qui lui noue la gorge, ramenée dans un passé qu'elle souhaiterait oublié, la houle vient la submerger et elle s'écarte avec empressement de logan en direction de son sac. un raclement de gorge et elle s'affaire à ranger des effets dans l'unique intention de lui masquer ses hazels scintillantes d'une montée d'eau. -- on y va ? elle a la voix cassée et le regard fuyant. les pieds fourmillants et le besoin viscéral de prendre l'air.